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L'origine de la chanson Sengola

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L'origine de la chanson Sengola

 

Ci-joint "Sengola", chanson populaire lari arrangée par Joseph Kabassélé en 1953. Ici accompagné de Gobi et Tino Baroza à la guitare, Taumani à la contre-basse et le Belge Fud Candrix au saxo.

"Sengola" autrement dit "renverse!" (le camion) chanson populaire dédiée aux chauffeurs des transports en communs (taxis-brousse) de l'époque. Dans sa version lari d'origine elle ne comprenait que le cri "oyé-oyé!" et l'onomatopée de klaxon ("pi-pi!... pi-pi-pi!"). Le Grand Kallé la reprit à sa manière, en lingala, en conservant son refrain de base lari.

 

Quels sexagénaires et plus n'ont  pas joué, enfants, aux chauffeurs et passagers sur l'air populaire de "Sengola"? Et si tu le programmais parmi les chansons du week-end? Sûr que ça réveillerait bien de choses à plus d'un!

 

MWENZE


Omanga en quête de quelques anciens succès

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Bonjours chers mbokatiers,

 

Je suis à la recherche des quelques anciennes succes:

 

1. Grand Zaiko Wawa: "Drapeau Blanc"

 

2. Koffi Olomide à ses débuts avec Viva la musica: "Onya & Soraya"

 

3. Abeti Masikini: "Zaire Oye"

 

 

Merci d'avance.

 

Bien Cordialement.

 

Omanga

Msg,
Ci-joint la chanson "Soraya" demandée par notre ami Omanga

Sam

Samuel Malonga

 

 

Les statistiques du mois de janvier 2016.

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Les statistiques du mois de janvier 2016.

Comme de coutume, il est temps de vous fournir en ce début du mois l’aperçu chiffré de l’évolution de notre site durant le mois de janvier.

Au regard des chiffres des mois passés, il ressort clairement que les statistiques s’améliorent progressivement, et tendent à positionner notre site vers les sommets.

Nous restons reconnaissants à l’égard de toutes les personnes de bonne volonté dont les contributions mensuelles permettent à des milliers de lecteurs d’avoir accès aux informations rares et fouillées publiées régulièrement sur notre site.

Pour ceux qui l’auront oublié, rappelons que « Mbokamosika » est hébergé par «  Overblog », et à ce titre doit s’acquitter mensuellement d’un loyer afin de conserver toutes ses publications d’archives et de continuer à publier de nouveaux articles.

 

Voici les statistiques du mois de janvier 2016.

Pages vues :   55.992

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Les dix pages les plus visitées

 

1. Page d'accueil 4950
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UJSC & URFC, par l’Orchestre Super Boboto.

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UJSC & URFC, par l’Orchestre Super Boboto.

 

 

L’union de la Jeunesse Socialiste Congolaise et L’Union Révolutionnaire des Femmes du Congo font partie des organisations politiques qui avaient le vent en poupe en République Populaire du Congo durant les années ’70. Leurs activités étaient vivement exaltées par les artistes, à l’instar des deux œuvres de l’orchestre Super Boboto ci-dessous, et relayées avec zèle par des camarades journalistes de la Voix de la Révolution Congolaise.

N’étant plus  informé exactement de l’évolution de l’actualité politique en République du Congo/Brazza comme nous l’étions jadis au pays, il nous est difficile de préciser quelle est la situation actuelle de ces deux organisations politiques. Survivent-elles ou ont-elles  disparu ?

Nous espérons que les mbokatiers de l’autre rive du fleuve ne manqueront pas de nous fournir de plus amples détails et anecdotes sur L’UJSC et L’URFC.

En attendant, nous souhaitons une bonne journée à tous nos lecteurs, et poursuivons notre travail de mémoire.

 

Messager

 

 

Il a grandi au rythme de Bansomi Lay Lay

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Il a grandi au rythme de Bansomi Lay Lay

Bonjour mes chers collègues, 
Pendant mon enfance, j’ai beaucoup dansé au rythme des chansons de Bansomi Lay Lay.
Aujourd’hui je voudrais réécouter ces chansons, véritables merveilles du passé, qui m’ont fait vibrées. 
Il s’agit des chansons comme : Sita Mayala, Meya et Nzenza.
Je serais très heureux si vous pouvez me permettre de les réecouter.
Merci à vous.

Antoine Samba

 

Depuis la création de notre site, nous ne ne disposon que d'une seule chanson de Bansomi Lay lay "LOKOKA" , celle que nous rediffusons aujourd'hui. Les autres oeuvres mises sur le compte de cette formation ont été réalisées par Lolaka, qui nous semble être un ensemble dissident dont le rythme n'est plus aussi percutant celui de Bansomi Lay Lay.

Qui peut  aider notre ami Antoine Samba à retrouver les deux chansons de sa jeunesse ?

Messager

 

 

Je ne sais comment remercier notre frère Samuel Malonga. Nzambe abatela ye.

Messager

LA GENÈSE DE BOBONGO STARS, PAR SHAKARA, SON FONDATEUR.

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LA GENÈSE DE BOBONGO STARS, PAR SHAKARA, SON FONDATEUR.

Référence:http://www.mbokamosika.com/article-les-bobongo-stars-122180745.html

Votre débat me paraît passionnant ...

 c'est simple,le groupe "bobongo stars" a été crée en +80 à mon retour des usa avec mon ami Marc Colignon ;nous avons cherché des musiciens et je me suis rappelé d' un guitariste que j'aimais bizn qui jouait chez Abeti à l'epoque ou je jouais dans les Redoutables ...

En me balladant le soir dans une boîte je venais de découvrir un guitariste fabuleux et je lui ai proposé de venir dans le groupe , c'est sebaré ainsi dz suite ... et pour financer le groupe , mon cousin Bonny Tshimanga et maître Lanfrancqui me proposèrent 1000000 de francs ...

1984,je décide de me tirer pcq mes potes ne travaillaient plus , ils s'embougeosaient . Apres deux ans avec toutes les pubs que j'avais faites:bleu band ,cpa,monganga ... j'ai fais une pub pour air zaïre ,j'ai demandé d'être payé en billet plein pot (15 billets ) c'est comme ca qu'ils sont tous venus en europe....

Shaka Ra Mutela  

 

 

 

 

RELANÇONS LE CYCLISME CONGOLAIS

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RELANÇONS LE CYCLISME CONGOLAIS

Mandjambi "Cosmonaute" (entre Joseph Kasa-Vubu et Patrice Lumumba), vainqueur du 1er grand prix de l'indépendance, le 30 juin 1960.

 

Bonjour

Je suis congolais du Congo Brazzaville, je suis tombé par hasard sur ce site qui m’intéresse beaucoup, car l'histoire du Cyclisme des deux pays commence effectivement en RDC. Arrivé au cylclisme ici à Brazzaville, j'ai trouvé encore OMBANZI et Tabu évidemment de la RDC, qui se sont installés à Brazzaville et Pointe Noire. Actuellement je vis à Pointe Noire.

Mon grand père né en RDC et rapatriés au temps de TCHOMBE en ces temps fut aussi un amateur du Cyclisme, il s’appelait Paul KELA, mon père aussi a eu le goût du Cyclisme par son père (mon père s'appelle aussi Paul KELA) il fut un grand dirigeant du Cyclisme au Congo Brazzaville, à mon tour j'ai aussi eu le goût du vélo par lui, que j'ai pratiqué malgré son opposition.

Je n'ai pas été un grand champion, mon plus beau classement est 7è au GRAND PRIX LAPOSTE à Brazzaville, DZUZIAL autrement LOUYA ou encore X-OR avait pris la 2 ème place derrière Rufin BAKOUETANA(1er) ce fut aussi la dernière Course de X-OR et qui est mort en 1998 pendant qu'il se cachait au village pour fuir la guerre. voici mon adresse mail au cas quelqu'un aurait besoin des infos: ccyrkela@gmail.com/

Cette discipline passionnante ne doit pas disparaître. Faisons des efforts d'ensemble pour remonter la pente.

 

Cyr Kela

Lorsque le général Kanyama stigmatise les dédicaces ou « mabanga »

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Lorsque le général Kanyama stigmatise les dédicaces ou « mabanga »

Début de prise de conscience sur les "dédicaces" ("mabanga") envers les autorités politico-militaires par ces dernières elles-mêmes? Si le délit de crime de lèse-majesté n'existe plus, nous devons reconnaître que "lancer" un Président de la République constitue un acte d'irrévérence patent, une autorité militaire tenue par l'obligation de réserve et le devoir dans ses missions, un acte de subornation voire de corruption, d'achat de conscience. Et c'est à juste titre que le Général KANYAMA le souligne ici, car nous voici à jamais face à un problème de moralisation de notre société d'une part, et de salut d'une musique en proie à la pollution sonore avec les "mabangas".

Les musiciens actuels n'ont pas inventé le fil à couper le beurre. Autorités, personnalités, homme d'affaires, amis ou club furent chantés naguère, avec des titres ad hoc, consacrés: "Viva Nogueira" (San Salvador) "Bonané ya bana Véa" (Ok-Jazz), "Amida moziki" (OK-Jazz), "Amasco" (African-Fiesta"), "Savon Omo" (Ok-Jazz, African-Fiesta National 66), "Pique-nique ya Nsélé" (Afrisa),"Azda","Peuch del sol", "Méléci bapésa na mbwa" (OK-Jazz) et j'en passe! Des chansons si belles qu'on en oubliait le caractère thématique, se fondant aux chansons d'amour. Il y avait de l'élégance!

Messieurs les musiciens, la solution existe.
 

MWENZE

 

Visualisez la vidéo en appuyant sur le signe ci-dessous 

Le général Kanyama


Victor Promontorio, premier universitaire congolais diplômé en Belgique

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Victor Promontorio, premier universitaire congolais diplômé en Belgique

Qui est le premier universitaire congolais diplômé en Belgique? La réponse est connue depuis bien longtemps. C’est Thomas Kanza. Et pourtant, en parcourant l’histoire des universitaires diplômés de notre pays, un autre nom émerge ; celui d’un homme pourtant connu, qui a été parmi les politiciens de première heure. Homme de droit, le premier universitaire de la RDC s’appelle Victor Promontorio alias Seya Tshibangu pour perpétuer le souvenir de sa mère.

 

Victor Promontorio est né à Kinshasa plus précisément dans la commune de Kintambo le 29 juillet 1912 de père italien et de mère congolaise. Lorsque celle-ci décède en 1919, le petit Victor est envoyé par son père en Belgique. Il fait ses études secondaires à l’Institut Saint Louis de Bruxelles. Mais c’est à l’université de Louvain qu’il obtient son doctorat en droit en 1935. A partir de 1936, il entame une carrière d’avocat au barreau de Bruxelles jusqu´en 1960. La même année, Promontorio participe à la Table ronde en qualité de conseiller politique de Jean Bolikango et de son parti  l’Assoreco (PUNA). A la veille de l’indépendance, le juriste est placé devant un dilemme : sacrifier sa vie professionnelle et  retourner au Congo ou rester avocat à Bruxelles. L’amour pour le pays de ses ancêtres l’emporte. Seya Tshibangu rejoint Léopoldville où il est élu sénateur de la province de l’Équateur pour l’Assoreco. Au sénat, Promontorio occupe le poste de Président de la Commission sénatoriale de la justice. C’est à ce titre qu’il participe en 1961 à la conférence parlementaire eurafricaine (Marché Commun) à Rome en janvier puis à Strasbourg en juin.

 

Dans la capitale, il prête serment le 14 août 1962. L’année 1963 voit la création du tout premier barreau du Congo indépendant celui de Léopoldville. Promontorio le chapeaute sûrement à cause de son expérience. Son nom se trouve dans le site de l’Ordre National des Avocats avec pour numéro ONA le 0001, car il est le tout premier bâtonnier congolais. Avocat à la cour d’appel de Léopoldville, il écrit un livre: "Les institutions dans la constitution congolaise". Cet  ouvrage paru chez Concordia en 1965 est à la fois un guide et un aide-mémoire pour ceux qui veulent connaître l’esprit et la lettre de la constitution de Luluabourg. Il est réélu sénateur dans la nouvelle province du Moyen-Congo lors des élections législatives organisées par Tshombe. Maître Promontorio monte au créneau en 1971 lors de la plaidoirie de Kudia Kubanza privé d’avocat dans l’affaire Licopa. La joute oratoire qui l’oppose à Léon Lobitsch Kengo tourne à son avantage. Quelque temps après, il rentre en Europe.

 

 Dans l’histoire des premiers parmi les Congolais, le nom de Victor Promontorio est occulté par celui de Thomas Kanza. Cela est peut-être dû au fait qu’il est métis. Tout comme en football, Trouet Mokuna a fait oublier Louis Cousin pourtant premier joueur congolais en Belgique. Victor Promontorio et Louis Cousin sont deux mulâtres nés en 1912, Congolais par leurs mères. Léon Mokuna (né en 1928) et Thomas Kanza (né en 1933) sont deux Congolais de souche. Même si leur mérite n’est pas à mettre en cause, les deux sang-mêlé doivent occuper la place qui est la leur dans l’histoire du Congo moderne. Comme le devoir de mémoire nous oblige à respecter les deux règles de Cicéron : ne rien dire de faux mais oser dire ce qui est vrai, il faut aujourd’hui reconnaitre que Victor Promontorio est le premier universitaire diplômé, le premier docteur en droit, le premier avocat, le premier juriste et le premier bâtonnier congolais.

 

Samuel Malonga

La RDC remporte sa 2e Coupe du Championnat d'Afrique des Nations

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Après 2009 en Côte d'Ivoire, la RDC vient de remporter sa 2ème Coupe du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) en s’imposant sur un score de 3-0  face au Mali ce dimanche 7 février 2016 à Kigali au Rwanda. Les trois buts congolais ont été marqués par Meschak Elia (28’ et 61) et Bolingi (73’).

Vous pouvez consulter les résultats de tous les matches de la phase finale  de Chan 2016 en bas de l’article.

Nous présentons nos félicitations à tous les Léopards.

 

Mbokamosika

 

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La police a dispersé dimanche soir à coups de grenades lacrymogènes des supporters de l'équipe de la République démocratique du Congo qui scandaient à Kinshasa des slogans hostiles au président Joseph Kabila après la victoire du onze national en finale du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN), a constaté un photographe de l'AFP. Vers 20h00 (19h00 GMT), la police anti-émeute a repoussé un groupe de près de cinq cents personnes en tirant plusieurs grenades lacrymogènes et quelques rafales d'armes automatiques en l'air, selon le photographe.

AFP

 

 

RDC-Mali 3-0

WAX-CPA 1985

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WAX-CPA 1985

WAX-CPA, était le concurrent local de WAX-HOLLANDAIS, au moment où la femme congolaise s’habillait plus en pagne qu’en accoutrement occidental. La différence entre ces deux marques était basée sur leurs origines. L’une « CPA », fabriquée au pays, était aux yeux des snobes : moins valorisante et réservée aux moins nantis ou à la classe moyenne. L’autre « HOLLANDAISE », importée et plus prestigieuse, était à la portée des personnes plus aisées.

Pour revaloriser la production locale, CPA avait engagé une grande campagne publicitaire dans la presse écrite et audio-visuelle au point où certains de ses spots restent encore encrés dans la mémoire collective.

Pour nous remémorer, nous recourons, une fois de plus aux documents d’archives diffusés par nos cousins belges du site « Katembo.be » auxquels nous avions déjà exprimé notre gratitude. En ce qui concerne la publicité sur « WAX-CPA », nous remercions particulièrement Patrick Read et Michel Zangerlé qui ont mis en ligne une série d’anciennes publicités que notre ami Zéphyrin Kirika avait déjà présentées aux mbokatiers en 2010.

Nous les reprenons séparément une à une dès aujourd’hui, afin de permettre à nos lecteurs de les visualiser clairement et directement, à l’aide d’un logiciel nouvellement acquis par notre site.

Une fois de plus, nous invitons tous ceux qui disposent des vidéos sur notre mémoire à bien vouloir les envoyer à mbokamosika, l’un des rares sites africans, capables de conserver intactes les archives de plus de dix ans sur la toile.

 

Messager

Promo "Mbote na beno" vol. 1

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Promo "Mbote na beno" vol. 1


NoForm: Production est fier de vous présenter officiellement son premier disque, la compilation de Rumba/Soukouss "Mboté na béno". Compilé par Pili Pili et Petit Bizet qui composent La Société des Ambianceurs, nul doute que ce disque est le soleil de substitution dont vous aurez besoin cet hiver. Dépoussiérant grands classiques de la Rumba Congolaise, fermez les yeux laissez-vous ambiancer comme si vous étiez sur les rives du fleuve Congo. Prenez un peu de Franco, de Dr. Nico, du TabuLey, saupoudrez le tout de Zaïko Langa-Langa et vous obtiendrez "Mboté na Béno".

"Avec La Société des Ambianceurs on entre O.K. on sort K.O."

 

Pili Pili & Petit Bizet

SIMBA.

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SIMBA.

Poursuivant notre série de publicités extraites du site http://www.katembo.be/ , nous proposons aux mbokatiers « SIMBA », réalisée en 1987 par la Marsavco.

À travers cette publicité, nous voudrions montrer à nos enfants qui ne connaissent pas le pays une partie de la vie courante au pays : Se lever tôt pour aller à l’école. Un petit déjeuner fait de beignets à la pâte d’arachide vendus autour des écoles. Retour à la maison et immédiatement assistance aux travaux  ménagers ( achat des produits alimentaires ou approvisionnement en eau ou en braises…), etc,etc.

En ce qui concerne la séquence publicitairec sur la  marque "Simba", notons qu’au pays l’huile sous-entend souvent l’huile végétale, tandis que l’huile de palme est dénommée « mafuta », ce qui signifie pourtant la même chose. . Donc ici l'antagonisme entre le produit local "mafuta"  et le produit transformé délicatement ou importé “l’huile” est mis en evidence, comme dans le cas de Wax  CPA et Wax Hollandais.

 

Messager

« Ndaya Paradis » et « Belinda » pour la St-Valentin.

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« Ndaya Paradis » et « Belinda » pour la St-Valentin.

Beaucoup de mbokatiers se demandent quelles sont les meilleures chansons d’amour de la musique congolaise. Une question très pertinente en cette journée de la St-Valentin, et à laquelle nous n’avons jamais répondu depuis la création de ce site.

Nous avons déjà essayé de dresser la liste des chansons anthologiques de la musique congolaise, mais nous n’avions pas encore classé les meilleures chansons d’amour. Comme tout choix est subjectif, nous avons en ce qui nous concerne estimé que ces deux œuvres : « Ndaya Paradis » de Tabu Ley Rochereau  et « Belinda » de Kwamy , réalisées avec l'orchestre African-Fiesta sont à nos yeux, les deux meilleures déclarations d’amour de la chanson congolaise.

Comme de coutume sur ce site, nous permettrons à d’autres mbokatiers de nous contredire en nous suggérant leurs choix. Après la confrontation avec notre sélection, nous verrons quelles sont réellement les meilleurs  chansons d’amour de la musique congolaise.

 

Messager

 

 

LIVIO 1985

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LIVIO 1985

Jamais un sans deux, dit-on ! Après « Simba 1987 », voici « Livio 1985 », une autre ancienne publicité sur une marque d’huile végétale réalisée en 1985 et mise en ligne par Patrick Read et Michel Zangerlé à travers le site Katembo.be. En reprenant ces anciennes publicités, notre site dont la vocation est le travail de mémoire, cherche à imprimer de la valeur ajoutée à certaines réalités sociologiques de notre patrimoine exprimées d'une manière brute.

En effet, la publicité sur « Livio 1985 » met en scène d’une manière caricaturale le réflexe d'une femme africaine stressée par la corvée ménagère, représentée ici par « Maman Moseka ». Par ricochet, cette séquence qui mêle l'humour à la violence nous renvoie à une époque où le châtiment corporel faisait partie intégrante de l’éducation en Afrique. Quel est cet africain de notre génération qui peut prétendre n’avoir jamais reçu un coup de balai de sa maman ? Les punitions corporelles étaient pratiquées tant au niveau familial qu’au sein des établissements scolaires par des instituteurs et des missionnaires. Même en occident, le châtiment corporel a existé, avant l’avènement de « l’enfant-roi » sur lequel il est désormais interdit de porter la main.

De nombreuses familles d’immigrés qui ont négligé ce principe en Occident ont perdu la garde de leurs enfants au profit des familles d’accueil.

 

Messager


Nzela Matadi, Marcelline…recherchées par Blaise Lutete

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Nzela Matadi, Marcelline…recherchées par Blaise Lutete

 

Bonjour chers mbokatiers,

 

Je suis à la recherche des chansons de l'Orchestre Les As des années 70-71dontvoici les titres:

                        Nzela Matadi

                        Tika nabongisa

                        Marcelline 

Vraiment ce sont des chansons que je voudrais encore écouter. 

Merci et je salue toute l'équipe des mbokatiers.

 

BLAISE LUTETE

 

Sur la liste des chansons recherchées par Blaise Lutete, « Nzela Matadi » envoyée il y a quelques années par Aimé Atipo de Pointe Noire en République du Congo, a déjà été diffusée sur notre site.

Toutefois, nous la reprenons à l’intention de Blaise Lutete et de tous ceux qui n’ont pas encore découvert les merveilles de la chanson congolaise sur mbokamosika. Les deux autres titres n’étant dans notre discothèque, nous invitons les collectionneurs pouvant en disposer à nous les transmettre par courriel, en pièces jointes.

Nous en profitons pour réitérer nos remerciements aux personnes de bonne volonté qui contribuent au succès de ce site en le soutenant financièrement, ou en lui pourvoyant en chansons et documents rares.

 

Messager

 

 

 

 

 

Le texte le plus court de la musique congolaise.

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Le texte le plus court de la musique congolaise.

Référence: http://www.mbokamosika.com/2016/02/ndaya-paradis-et-belinda-pour-la-st-valentin.html

 

Ce serait beaucoup plus facile de dresser une liste des chansons d’un thème autre que l’amour. Et dans chaque thème, il faudra encore penser à des critères pour limiter le sujet. Voilà pourquoi je préfère un exercice formel, c'est-à-dire trouver la chanson la plus « quelque chose » selon la forme et non le thème. Par exemple, quel est le texte le plus bref de la chanson congolaise des années soixante ?

 Pour faciliter encore la tâche, il faut penser aux différentes structures des textes et choisir un. Par exemple, quel est le texte le plus court de la musique congolaise des années soixante dans la structure simple couplet simple refrain ?


Voici le texte que je considère comme le plus court dans la structure « simple couplet simple refrain ». C’est une chanson de Johnny Bokelo et Conga Succès intitulée “Jeanine”. En voici le simple couplet:

Sekele na ngai nyonso obimisi
Banzela na ngai nyonso obebisi
Ah Jeanine mama yo nde ndoki o
O o nakokufa po na yo



C’est un quatrain unique, chanté au moins trois fois avant le refrain. Voici le refrain, qui est lui aussi simple :

Nalingaka yo mingi o dis oyeba
Okomisa ngai zoba po nalinga yo
Lokumu na ngai e dis obebisa
Olobaki na bato dis olingaka ngai
Kaka po na mbongo wo wo
Kaka po na mbongo, Jeanine



Si vous comprenez ce que je veux dire par simple couplet simple refrain, croyez-vous qu’il y ait un texte plus bref que celui-ci ? Cher Messager, je crois qu’on n’a pas cette chanson sur le blog.

 

Pedro

Le texte le plus court de la chanson congolaise (suite)

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Le texte le plus court de la chanson congolaise (suite)

African-Fiesta Sukisa avec Mizele (debout en 9e position)

 

Référence: http://www.mbokamosika.com/2016/02/le-texte-le-plus-court-de-la-musique-congolaise.html

 

Il faut vraiment qu’on ait la chance de réécouter les chansons. Comme vous voyez, chers mbokatiers, je ne savais même pas que cette chanson avait une introduction avant le simple couplet.

Nakosala nini o wo wo, Jeanina
Obebisi lokumu na ngai e
Oyebaka


Donc il faut trouver une autre chanson avec la structure « simple couplet simple refrain ». Entretemps, je profite de cette occasion pour expliquer l’importance de l’analyse de la structure des chansons.

Il y a sans nul doute des chansons dont le couplet est plus bref que celui de Jeanine, et il y en a dont le refrain est plus bref. Ce qu’il nous faut trouver, c’est une chanson dont le refrain ET l’avant-refrain sont plus brefs (le terme « avant-refrain » est très pratique, parce qu’il y a des structures qui commencent par le refrain). Voici un refrain plus bref que celui de Jeanine:

Kiri-kiri mabina ya mboka
Mabina ya Fiesta yasika
Ebongi tobina



Et voici l’avant-refrain de cette chanson, qui est plus disponible que Jeanine et que j’ai donc écoutée avant d’écrire ce commentaire :

Ngai nabebi motema mwa ngai moluki yo tomonana
Lelo natamboli bala-bala kama po ya kotunaka yo
Naleki epayi ya ma’Jeanne epayi ozalaki kofutela
Balobi na ngai osi’obima bayebi epayi okende te
Ekomaki ngai bongo na mawa nakomi komikanisa Angèle ozali wapi
Ngai nabebi motema




Ce couplet est déjà suffisamment plus long que celui de Jeanine. Les vers sont plus longs, même si on les dispose différemment. A part ce couplet, qui est repris deux fois, il y a encore dans cette chanson, avant le refrain, ce qu’on appelle un « pont »:



Angèle, lelo natamboli Kin mobimba suka na suka balobi ngai zoba, nayebi
Angèle, ebongi opesa mikolo ekoki tokutana na miziki ya Fiesta Sukisa

Bongo nde tobina

 



L’adjectif « simple » a deux antonymes: « composé » et « complexe ». L’avant-refrain de la chanson Kiri-kiri Mabina ya Sika dont le texte est transcrit ci-dessus, c’est ce qu’on peut qualifier de complexe. Il contient un couplet et un pont. Il y a évidemment d’autres structures qu’on peut qualifier de complexes. Par exemple, je le sais maintenant, l’avant-refrain de Jeanine est aussi complexe, parce qu’il contient une petite introduction avant le couplet. Le couplet est simple, certes, mais l’avant-refrain ne correspond plus au simple couplet. Par contre, un avant-refrain composé est celui qui contient plus d’un couplet. Par exemple, le premier couplet de la chanson « Makambo Maneno », pour citer une chanson que nous avons écoutée récemment, commence par « makambo e e bandeko … », le deuxième par « bolingo e e bandeko … » et le troisième par « mobomano e e bandeko (.http://www.mbokamosika.com/2016/01/les-particularites-linguistiques-des-chansons-de-l-ok-jazz.html )

Trois couplets dans un avant-refrain composé. Le ton des couplets est essentiellement le même. Si Makambo Maneno est une chanson du début des années soixante-dix, on peut trouver une chanson plus vieille avec un avant-refrain composé, je suis sûr.



Retenons donc deux hypothèses : 

1. Le texte le plus bref doit se trouver dans la structure « simple couplet simple refrain ». Nous ne l’avons pas encore identifié, puisque l’avant-refrain de Jeanine n’est pas aussi simple que je le croyais. Ajoutons une caractéristique à la structure « simple couplet simple refrain » : il faut que le simple couplet et le simple refrain soient chantés en chœur par au moins deux voix. Il n’y a pas de solo vocal.

2. Les chansons kilométriques doivent nécessairement avoir une structure différente. Ce sont les chansons auxquelles l’article du 10 août 2013 fait allusion (http://www.mbokamosika.com/article-12-600-lettres-ou-l-illustration-des-chansons-extra-longues-119480375.html). 

Déjà à l’époque de Jeanine, il y a des gens qui se plaignaient que la musique congolaise était monotone. C’est parce qu’ils ne réfléchissaient pas à la structure des chansons. Si l’on s’exerce à une théorie de la structure des chansons, on se rendra compte de leur diversité, même si la plupart des textes ne gravitaient qu’autour du thème de l’amour brisé.

Pedro

 

 

 

JACKIE

(Mizélé  et l'African-Fiesta - Editions Vita- 1964)

Couplet:

Nayokaka yo sango o

Baninga nayébisa

Balokaki ngai é

Motéma na ngai é pasi o

Refrain:

Jackie yébisa ngai likambo oyo o

Ngai na koyokaka

Mama yéla ngai pembéni i

Po ozongéla ngai

          (Fin)

Quatre quatrains au couplet, idem au refrain. Plus court encore que "Jeanine" de Johnny Bokélo.

Mais il y a mieux! Une chanson d'un tercet par strophe répartie entre le couplet et le refrain:

LIWA YA MAWA

(François Bossélé - disque Opika - 1954)

Couplet:

Moto améséni

Na tata na yé bandéko é

Tango akufi é atikali na mawa

Refrain:

Liwa ya mawa é tata é mawa

To léla tata é tata é é mawa

Tata akéyi é tata é mawa)

 

Mwenze

 

Portraits de dix légendes de la boxe congolaise

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Portraits de dix légendes de la boxe congolaise

 

Le noble art a connu ses heures de gloire à Kinshasa et à Lubumbashi dans les années 60-70. C’est surtout dans ces deux villes que se sont épanouis des pugilistes qui ont joué un rôle clé dans l’épanouissement de la boxe congolaise. Dans la capitale, ces petits dieux du ring qui ont pour nom Sinda, Django Makiese, Mamba Jupiter, Billy Suze fixent rendez-vous avec le public au parc de la révolution. Cinq ans avant les footballeurs, le boxeur Nzanzala remporte une médaille de bronze aux Jeux de l’Amitié à Dakar en 1963, à une époque où la fédération de boxe n’existe pas encore. Le noble art et le cyclisme rivalisent avec le foot au vu de l’engouement qu’ils créent. De l’amateurisme, beaucoup font le pari du professionnalisme non sans succès. Par manque de mécènes, les candidats professionnels émigrent en Occident. Beaucoup se naturalisent pour faciliter la suite de leur carrière. Hommage vibrant à Ngunza Kibale pour son travail d’encadrement en amont. Ce découvreur de talents a entraîné et formé plusieurs de ces jeunes amoureux du noble art. Parmi ces pugilistes, nous avons choisi dix noms classés selon l’année de naissance. Droit d’aînesse oblige !  

 

 

  1. Jean Tshikuna

Tshikuna alias Tshikens est né à Lubumbashi le 1er août 1944. Il se distingue dans la catégorie des mi-lourds. Il est le premier boxeur Congolais à devenir professionnel et à évoluer en Europe sous contrat. Installé à Bruxelles, il entre dans l’enfer du professionnalisme le 11 décembre 1965. Son premier combat est un échec. Il le perd par KO devant le Belge Julien van Mechelen au troisième round. La carrière de Tshikens se passe essentiellement en Europe. Il n’oublie pas ses origines. Quelques combats sont organisés à Kinshasa. Ils se soldent par des victoires. Jean Tshikuna connaît une carrière en dents de scie. Sur le total de ses combats, le résultat est mitigé. Il compte plus de défaites que de victoires. Pire, la fin de son parcours est jalonnée des contre-performances. Le Congolais perd les 24 derniers matchs de sa carrière. Il raccroche à 33 ans. Jean Tshikuna détient encore jusqu’aujourd’hui le record du nombre des combats disputés par un pugiliste professionnel congolais. Réside à Bruxelles. Naturalisé Belge.

Carrière : 1965 - 1977

Combats : 80 (13 victoires dont 5 par KO, 9 nuls, 58 défaites dont 9 KO)

Rounds : 576

Palmarès : http://boxrec.com/boxer/23536

 


2.   César Sinda Makela

Sinda alias Tigre a fait la pluie et le beau temps lors des combats organisés au Parc de la révolution à Kinshasa. Champion du Congo des poids légers, il fait parler de lui sur le plan africain lors de la 4e édition des championnats d’Afrique de boxe amateur à Lusaka. Après avoir terrassé tous ses adversaires, Sinda remporte la médaille d’or des poids légers en battant en finale le Nigérian Jonathan Dele. Il est sacré champion d´Afrique en 1967. C’est l’unique médaille congolaise dans ce tournoi. La victoire de Tigre est très importante car elle permet à la RDC de participer pour la première fois aux JO de Mexico en 1968. Mais vite, le champion s’envole pour les USA. Selon certaines sources, Sinda aurait été champion de New York voire même vice-champion des États-Unis dans sa catégorie. Devenu professionnel, il s’installe à Los Angeles en Californie. Sinda rate son début le 5 juin 1970 à Mexico. Il est défait par le Mexicain Aurelio Muniz qui le bat par KO. L’enfant terrible de Matete réputé fin danseur dans le ring, termine sa carrière pro comme il l’a commencée. Il perd son dernier duel par KO. Le Tigre de la boxe congolaise a le mérite d’avoir battu et mis fin à la carrière du Cubain Sugar Ramos, champion du monde en 1963. C’est aussi sa dernière victoire. Au pays de la boxe, César n’a reçu ni titre majeur ni consécration suprême. Il quitte au contraire le ring après neuf défaites successives. Lorsqu’il prend sa retraite sportive en 1975, il rentre au pays. Sinda n’est pas seulement connu comme pugiliste mais aussi comme illustrateur. Il est le premier dessinateur de la revue Gento Oyé, l’ancêtre de Jeunes pour Jeunes. Réside à Kinshasa dans la commune de Matete.

Carrière : 1970 - 1975

Combats : 21 (7 victoires dont 3 par KO, 2 nuls, 12 défaites dont 9 KO)

Rounds : 135

Palmarès : http://boxrec.com/boxer/31720

 

       

  1. François Mamba Shako

Mamba est né dans une famille des boxeurs. Le jumeau voit le jour à Kinshasa le 24 mars 1947. Selon l’émission Bas les masques, il commence la boxe à 9 ans. A 15 ans, il livre son premier combat au parc De Boeck (actuel parc de la Révolution). Il le gagne par KO. Entraîné par son aîné Mamba Jupiter, il est vite surnommé Dactylo car il boxe à la manière de Mohamed Ali. Le double champion du Congo passe professionnel en 1973 et s’installe à Luxembourg. Si son premier combat est une défaite, la suite est une série des victoires. Il est deux fois champion d’Afrique des poids moyens en 1974 d’abord à Lomé contre le Ghanéen Joe Oke, puis deux ans plus tard à Kinshasa contre le Sénégalais Idrissa Konaté. Mamba gagne ses deux consécrations africaines par KO. En décembre 1977 à Lagos, il met  son titre en jeu mais perd la partie aux points. C’est surtout son duel contre-nature contre le Malien Ba Sounkalo en décembre 1975 qui défraie la chronique sportive congolaise et africaine. Lui, le poids moyen est obligé de croiser les gants à un mi-lourd à Dakar. Tout au long de la partie, on note une nette domination de Dactylo. Le combat se termine par une grosse controverse. Les spécialistes du noble crient à l’injustice. Mamba se contente du titre consolant de vice-champion d’Afrique des mi-lourds. Pendant sa carrière, il n’a pas oublié Kinshasa où il a gagné tous les cinq duels qu’il y a livrés. En tenant compte de sa victoire aux points sur Billy Suze, qui manque dans le palmarès ci-dessous, Mamba a livré au total 25 combats pros et compte 18 victoires à son actif.  Réside à Kinshasa. Naturalisé Luxembourgeois?

Carrière : 1973 – 1978

Combats : 25 (18 victoires dont 13 KO, 1 nul, 6 défaites dont 1 KO)

Rounds : 169

Palmarès : http://boxrec.com/boxer/26790

 

 

  1. Kasongo Billy Suze

Billy combat dans la catégorie des mi-lourds. Il débute sa carrière professionnelle en janvier 1973. Au contraire des ses compatriotes qui avaient élu domicile en Occident, Suze installe son quartier général à Kinshasa. Son combat à Lubumbashi avec son ami le Malien Bakayoko Sounkalo est un échec. Billy manque par cette occasion de devenir champion d’Afrique des mi-lourds. Du reste, il est moins prolifique que ses autres compatriotes. Il ne livre que 6 combats dont 4 victoires qu’il gagne par KO et 2 défaites. Le 20 septembre 1975, le mi-lourd Suze se fait surprendre par le poids moyen Mamba Shako. Le Dactylo de la boxe congolaise emporte ce combat congolo-congolais aux points dans un duel prévu pour 10 rounds. Dans ce cas, Kasongo a livré 7 combats. Billy Suze a connu une très courte carrière. Il est décédé à Kinshasa le 14 mai 2011.

Carrière : 1973 - 1974

Combats : 7 (4 victoires par KO, 0 nul, 3 défaites dont 1 KO)

Rounds : 36

Palmarès : http://boxrec.com/boxer/26444

 

 

  1. Clément Tshinza

Tshinza est né à Kinshasa le 21 janvier 1948. Il passe pro en 1971 dans la catégorie des super welters. L’agenda de l’année 1977 est chargé car il livre pas moins de neuf combats. Les titres africains et européens ne lui sourient pas. En mars 1983 alors qu’il est au terme de sa carrière, il tente vainement à Kinshasa de conquérir le titre vacant de l’ABU (African Boxing Union). Il trébuche devant son compatriote Beltchika qui le bat aux points à la 12e reprise. Deux mois plus tard à Sheffield, il tente à nouveau sa chance. Aux prises avec Herol Graham pour le titre européen, le Britannique l’emporte par KO au 2e round. Clément Tshinza n’a jamais été champion et a toujours été un éternel second. Ce boxeur prolifique a pourtant failli de peu égaler le record détenu par Jean Tshikuna. Réside à Luxembourg. Naturalisé Luxembourgeois.

Carrière : 1971 -1983.

Combats : 77 (50 victoires dont 23 KO, 6 nuls, 21 défaites dont 5 KO)

Rounds : 542

Palmarès : http://boxrec.com/boxer/16624

 

 

  1. Jo Kimpuani

Kimpuani est né le10 0ctobre 1949 à Luzubi dans l’actuelle province du Kwilu. Ce pugiliste qui a failli devenir prêtre dans sa jeunesse est parmi les meilleurs sportifs que compte notre pays. Champion du Congo chez les amateurs, Jo débarque à Dunkerque en septembre 1971 avec sa petite famille. Cette ville du nord est à l’époque l’un des temples de la boxe française. Il est vite apprivoisé par André Vercoutter, son professeur et second père. Le palmarès de Kimpuani est une évidence : une fois champion d’Afrique, trois fois de France, trois fois d’Europe, deux fois vice-champion du monde des super-légers et des welters. Le combat le plus important de sa vie est celui qu’il livre le 30 décembre 1977 en Thaïlande à Chanthaburi près de la frontière cambodgienne. Le championnat du monde (WBC) des super-légers l’oppose au redoutable détenteur de la ceinture mondiale, le Thaïlandais Saensak Muangsurin, dix fois champion du monde. Kimpuani donne du fil à retordre au tenant du titre qu’il envoie deux fois au tapis. Mais lorsque le Thaïlandais se relève pour la deuxième fois, il donne un coup de  doigt dans l’œil du Congolais à la 14e reprise dans un combat prévu en 15 rounds. Blessé, Jo est contraint à l’abandon. Le vice-champion du monde ne cache pas sa déception à l’égard des autorités zaïroises qui n’ont même pas daigné lui envoyer un drapeau. Il dispute  à nouveau le titre mondial à Détroit le 12 juin 1981 contre l’Américain Saoul Mamby, sans succès. Du 6 novembre 1971 au 18 novembre 1983, l’ancien séminariste est le meilleur boxeur du team Vercoutter. A en croire l’interview qu’il accorde au journal La Voix du Nord en 2011, Kimpuani, fierté de Dunkerque, revendique 76 combats professionnels disputés, avec 71 victoires dont 60 avant la limite. Réside à Dunkerque. Naturalisé Français en 1979.

Carrière : 1971 - 1983 

Combats : 65 (60 victoires dont 37 KO, 5 défaites dont 3 KO)  

Rounds : 370              

Palmarès: http://boxrec.com/boxer/18713

 

  1. Odon Beltchika Molotchika

Celui qu’on appelle  affectueusement "Mutoto wa muzungu" à cause de  sa peau claire, est né le 22 septembre 1952 à Moba (à l’époque Baudouinville). Son père est relégué par les autorités coloniales dans cette ville pour activisme politique. A Kinshasa, le jeune Beltchika qui a passé ses études primaires en Belgique s’affirme bon pugiliste. Amateur, il est sacré champion du Congo puis d’Afrique dans la catégorie des moyens. De tous ses entraîneurs, c’est le grand Ngunza Kibale qui le transforme et qui fait de lui la foudre des rings kinois. Lorsque la perspective du professionnalisme se présente, il s’envole pour le Grand-duché de Luxembourg comme son illustre aîné Mamba Shako. Mais le sportif est attaché à la terre de ses ancêtres car il dispute plus de la moitié de ses combats à Kinshasa. En 1983, il livre coup sur coup trois rencontres dont deux avec titre continental en jeu. En mars, Beltchika est sacré champion d’Afrique des moyens en battant son compatriote Clément Tshinza aux points. Son duel trois mois plus tard à Kinshasa avec Hunter Clay fait couler beaucoup d’encre. Odon est copieusement tabassé par son adversaire, mais il tient bon jusqu’à la fin. A la surprise générale, le jury le déclare vainqueur. Il est sacré champion d’Afrique des super welters au détriment du Nigérian. Le vainqueur n’a pas le temps de savourer sa victoire ni de jouir de sa ceinture. Défiguré, il est transporté d’urgence à l’hôpital Mama Yemo. Beltchika ne se remettra jamais des coups reçus. Les séquelles de cette terrible soirée minent sa santé et finissent par l’emporter. La finale contestée est le dernier duel de sa carrière. Mutoto wa muzungu  tire sa révérence le 12 mai 1998.

Carrière : 1977 - 1983

Combats : 15 (10 victoires dont 1KO, 1 nul, 4 défaites aux points)

Rounds : 121

Palmarès: http://boxrec.com/boxer/27884

 

 

  1. Dan Mputu 

Mputu voit le jour le 15 août 1954 à Kinshasa. Il est un des grands noms de la boxe congolaise. Il séduit le public du Parc de la Révolution par sa classe et son style qui met en déroute ses adversaires. En juin 1972, il participe au championnat d´Afrique au Kenya. Il est battu en finale et se contente de la médaille d´argent de vice-champion d’Afrique dans la catégorie des plumes. L’aventure du professionnalisme l’emmène tout droit à Dunkerque où il s’installe. Dans cette ville du nord de la France, Dan rejoint son ami et compatriote Jo Kimpuani. Les deux copains font partie du team André Vercoutter. Ils y forment une équipe de rêve. Mputu dispute la plupart de ses combats à Dunkerque. Le médaillé d’argent de Nairobi est malheureusement décédé. Naturalisé Français.

Carrière : 1976 - 1982

Combats : 33 (26 victoires dont 14 KO, 0 nul et 7 défaites dont 3 KO)

Rounds : 185

Palmarès : http://boxrec.com/index.php/boxer/32047

 

 

  1. Antoine Mousse Kasongo Mukandjo

Né le 22 novembre 1954 à Lubumbashi, Mousse fait la pluie et le beau temps au pays. Il est champion du Zaïre des poids welters puis des moyens car il navigue entre les deux catégories. Il passe pro en 1977 et s’installe à Genève. 1988 est une année morte. Il ne dispute aucun combat. Malgré cette inactivité, il tente en 1989 le titre de champion d’Afrique des moyens. Il échoue devant Hunter Clay qui le bat par KO au second round d’un combat prévu en 12 reprises. Huit longues années durant, Kasongo est loin des rings. Entre 1990 et 1998, Moukandjo ne dispute que deux combats qui se soldent par des victoires. La ville de Kinshasa ne lui sourit pas. Le Suisse d’adoption perd toutes les rencontres organisées dans la capitale dont celle contre Beltchika qui le bat en mai 1981. Bien que pugiliste, Moukandjo ouvre un centre d’arts martiaux à Genève dans le quartier de la Servette. Il meurt le 31 décembre 2004. Naturalisé Suisse.

Carrière : 1977 - 1998

Combats : 47 (30 victoires dont 19 KO, 2 nuls, 15 défaites dont 7 KO)

Rounds : 261

Palmarès: http://boxrec.com/boxer/3020

 

  1.    Sumbu Kalambay

 

Sumbu voit le jour le 10 avril 1956 à Lubumbashi. Élève de l’entraîneur Ngunza Kibale, ce boxeur doué promis à un bel avenir émigre en Italie dans sa jeunesse. Chez les amateurs dans la catégorie des moyens, il a 95 combats au  compteur dont 90 succès et 5 défaites seulement. Surnommé Patrizio, Sumbu passe professionnel en 1980. Il est une fois champion d’Italie mais trois fois champion d’Europe. En octobre 1987, il est sacré champion du monde après s’être emparé du titre vacant de la WBA. Kalambay garde sa ceinture pendant trois bonnes années. En 1993, l’idole de l’Italie met un terme à sa carrière professionnelle. Maître incontesté de sa catégorie, la revue KO Magazine le place à la sixième place des meilleurs poids moyens des années 80. Avec son palmarès prestigieux fleuris par des titres conquis en Italie, en Europe et dans le monde, Sumbu Kalambay est parmi les boxeurs congolais les mieux titrés. Réside à Ancona. Naturalisé Italien.

Carrière : 1980 - 1993

Combats : 64 (57 victoires dont 33 KO, 1 nul, 6 défaites dont 1 KO)

Rounds : 425

Palmarès : http://boxrec.com/boxer/1012

 

 

Aujourd´hui encore, la boxe congolaise continue son bonhomme de chemin. Poursuivant avec fougue le chemin déjà tracé par les aînés, la jeune génération donne une nouvelle impulsion au noble art. Sur le plan national, les amateurs s’affirment et se confirment avec la volonté et la conviction d’être au-dessus du lot bien que travaillant dans des conditions difficiles. Chez les pros, de nouveaux noms émergent, des talents éclosent, des ceintures sont gagnées par les exilés de la boxe congolaise en Occident. Seul bémol, le manque d’intérêt des pouvoirs publics qui ne reconnaissent pas les grands pugilistes d’autrefois. Le gouvernement ne fait rien pour le développement du noble art qui avec la lutte est le seul sport qui a donné des titres mondiaux au Congo.

Samuel Malonga

Voici la chanson “Saïdi”, demandée par Roger

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Voici la chanson “Saïdi”, demandée par Roger

 

 

Bonjour Messager. 
Depuis belle lurette, je recherche une chanson dont le titre doit être
Saïdi". J'ignore le nom de l'orchestre mais voici quelques paroles: " Saïdi muana ya mboka tika na pesa longonia na mama, na meki na lakisa yo na baninga ba zali ko tuna ngai nani a bota yo mama. Beauté ya Saïdi yango soki ya magie mboka mobimba ba zali ko kamua na comparer Saïdi na beauté ya cendrillon.."
Merci de m'aider.

Roger

 

 

 

Voici Saïdi et bon week-end à tous.

 

 

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