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Traduction de « Pont sur le Congo » de Franklin Boukaka, d’après « Les coulisses de la musique congolaise », de Faugus Izeidi

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Traduction de « Pont sur le Congo » de Franklin Boukaka, d’après « Les coulisses de la musique congolaise », de Faugus Izeidi

 

« Ebale ya Congo » de Kallé, et « Pont sur le Congo » de Frankin Boukaka abordent le même thème : L’unité des deux Congo.  À travers ces œuvres, il n'existe pas de frontières entre les deux Congo.

À l’instar de « Ebale ya Congo »,  la chanson « Pont sur le Congo » a été enregistrée en 1967 à Paris , et traduite par les éditions Paari,  d’après le livre de Faugus Izeidi intitulé « Les coulisses de la musique congolaise ».

Bien que cette chanson ne figure pas sur la liste de Blondé, nous avons jugé opportun de la programmer dans la mesure où elle complète la chanson "Ebale ya Congo".

Messager

 

 


Exemple d’un titre fantaisiste

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Exemple d’un titre fantaisiste

   Tabu Ley Rochereau

 

Pour nous enseigner l’idée générale d’un texte, nos profs nous donnaient un passage non titré et nous demandaient d’en proposer un titre. Puisque nous n’étions pas des élèves de journalisme, on ne nous demandait jamais de proposer un titre sensationnel et fantaisiste, par exemple, prendre une belle comparaison ou métaphore très sectorielle quelque part dans le texte et en faire le titre. Le procédé supplémentaire, que nos profs n’ont pas utilisé, maintenant que j’y pense, c’est de nous proposer un titre sans texte et nous demander de quoi il s’agirait dans ce texte que nous n’avions pas encore lu. Ainsi, on pouvait demander à des élèves de quoi parlerait un texte intitulé « Pique nique ya Nsele ». Nous verrons combien d’élèves diront qu’il s’agit d’une chanson publicitaire sur les voitures « Ford ».

 

Par contre, je suppose que, si on demandait aux élèves de quoi il s’agit dans un texte intitulé « Santu Petelo », certains pourraient dire qu’il s’agit d’une chanson qui déconseille aux gens de renier leurs amis. Effectivement, l’idée de Saint Pierre qui a renié son maître trois fois vers quatre heures du matin occupe toute une strophe :

 

Koyangana boye te

Ne (me) renie pas ainsi

Okoboma nde mboka

Tu vas détruire le monde

Ezalaki Petelo

Tel Pierre

Ayangani Yesu

(Qui) a renié Jésus

Apostolo monene epayi ya Yesu

Lui, disciple d’une telle envergure pour Jésus

 

Maintenant, demandez à des élèves qui ne connaissent pas la chanson Cassius Clay, de quoi il s’agirait. Ils diront que c’est une chanson biographique sur Mohammed Ali avant qu’il ne devînt musulman. Or, la chanson ne fait allusion, quelque peu sarcastiquement, qu’aux prétentions de Mohammed Ali d’être le plus beau. Un champion, disait-il, ne devait pas être laid comme Sonny Liston (cherchez une photo de Sonny Liston et vous verrez qu’il n’était pas du tout laid), mais beau comme lui, à part le fait que lui, Mohammed Ali, était aussi le plus fort. Il flottait comme un papillon (pourquoi pas une libellule) et piquait comme une abeille.

 

Voici le texte de la chanson Cassius Clay :

 

Mobomi ya mabala ya bato

Tueur des mariages d’autrui

Mabe osalaka baninga lelo ezongeli yo

Le mal que tu fais aux autres a fini par se retourner contre toi

Obanzaki soki toboyani e

Tu croyais que si on se sépare

Nakomidiembika singa na kingo to namela poison

Je vais me pendre ou avaler du poison

Ozelaki ngai mpe landa yo

Tu t’attendais à ce que je coure après toi

Ndenge bamesana kolandaka yo beauté ya Cassius Clay

Comme d’autres courent après toi, « beau comme Cassius Clay »

Bacrise bango bakozwaka

Les crises que ces autres piquent

Na ngai osuki nazwi comprimé ya basouci

Chez moi tu ne les verras pas; j’ai trouvé le remède contre les soucis

 

Bato y’okotindaka tuna bakoyebisa yo

Les messagers que tu envoies te le diront si tu t’enquiers

Nazali na ndako a moto nasi’ nabali

Je suis dans la maison de quelqu’un; je suis déjà marié

Nakomi na maboko ya moto mosusu

Je suis maintenant aux mains de quelqu’un d’autre

Nazwi kinini na motema na nga sans souci

J’au reçu un calmant dans mon cœur et pas de soucis

Nabiki na maladie ya bolingo o o

Je me suis affranchie da la maladie d’amour

TRADUCTION DE « OSALI E NGOMBE », DE KALLÉ ET L’AFRICAN-JAZZ, PAR LEND NYANGUILA

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TRADUCTION DE « OSALI E NGOMBE », DE KALLÉ ET L’AFRICAN-JAZZ, PAR LEND NYANGUILA

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African-Jazz (1957), de g à dr: De puissant, willy, Roger, Menga, Kallé, Déchaux, Kibonge Charles, et Nico Kasanda. Photo fournie par Clément Ossinondé

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J'ai tenté de consulter Dicky nico Baroza, celui qui avait fait le solo de cette chanson, mais mon petit frère n'a pas pu le joindre car il est en déplacement pour la préparation de son ensemble "coeur d'Afrique".

 

Et voici le cadre explicatif en préambule de cette chanon :                                                                                                                                     "O sali e gombe ou e ngombe", qu'on peut, approximativement,  interpréter en français comme: "Tu as fait un caprice extravagant ou une fantaisie soudaine"! Et ce au cas où une femme est courtisée par un homme. Ce qui peut mener à une escroquerie! E gombe, dans ce cas-ci, est une forme de lubie. La lubie est caractérisée par sa nature  éphémère et passagère. A ne pas confondre à"O sali e nzombo", qui, dans la logique, veut dire "Tu as commis une infidélité en amour ou un adultère "! Car "E nzombo" signifie, en ce qui concerne une femme, le fait de multiplier des rapports sexuels, dans la même période, avec plusieurs hommes et ce qui est une vie dissolue et tend vers la prostitution. Enfin, cette chanson de Kallé date de janvier au début février 1961, l'auteur interpelle la jeune femme, qu'il courtise,à la raison pour qu'elle soit franche envers lui. Car, comme on dit, dans cette affaire-là:"Si toi pas faire attention oh,femme-là oh, quand elle attrape la grosse tête oh, finira par te faire Kutcha(Koutcha)!

Lend Nyanguila

 

 

LA CHANSON: "O SALI E NGOMBE"  

 

Ba sanza, ba sanza mileki awa !

Motema na bolingo na pesi yo !

Sik’oyo na mipesi mpe na yo !

Otali ngayi pamba !

 

Des mois, des mois se sont écoulés entre nous !

Le cœur et l’amour, je te les ai confiés !

Maintenant que je me suis aussi donné à toi !

Tu m’as regardé en simple de rien !

 

2X

                                                                                                                                          Paroles : « Mi querida, ooh ya bana Congo, ya mouvement »

                 « Ma chère, ooh, c’est le mouvement des fils du Congo »

                                                                           

  

Ba sanza, ba sanza mileki awa !

Motema na bolingo na pesi yo !

Sik’oyo na mipesi mpe na yo !

Otali ngai pamba !

 

Des mois, des mois se sont écoulés entre nous !

Le cœur et l’amour, je te les ai confiés !

Maintenant que je me suis donné à toi !

Tu m’as regardé en simple de rien !

 

Refrain 

                                                                                             

Maman Iyole eh, tika monoko

Ezali bolingo

Otika makambo !

 

Maman Iyole, cesse le trop parler

Car il s’agit de l’amour

Et que tu cesses des tourments !

 

2X

 

Intermède

 

Maman Iyole, tika monoko

Ezali bolingo

Otika makambo !

 

Maman Iyole, cesse le trop parler

Car il s’agit de l’amour

Et que tu cesses des tourments  !

 

3X

 

Intermède

 

Maman Iyole, tika monoko

Ezali bolingo

Otika makambo

 

Maman Iyole, cesse le trop parler

Car il s'agit de l'amour

Et que tu cesses des tourments!

 

2X

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TRADUCTION DE « MÈRE SUPÉRIEURE », DE PAPA WEMBA ET VIVA LA MUSICA, PAR GYOLA KISOKA

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TRADUCTION DE « MÈRE SUPÉRIEURE », DE PAPA WEMBA ET VIVA LA MUSICA, PAR GYOLA KISOKA

 

Voici la traduction de ``Mère supérieure`` de l’orchestre  Viva la Musica, sortie en 1978, telle que publiée dans le journal  YE . Cette chanson fera date dans l’histoire de cet ensemble, dans la mesure où  Viva la Musica était chancelant au début ,mais, avec Mère supérieure, Synza et Bokulaka, l’orchestre avait fini par avoir un solide répertoire qui pouvait rivalisé avec les autres jeunes orchestres de l’époque. En passant, le journal YE appartenait à Luambo Franco.

 

Yebisa ngai muana ma Fifi o o   

Dis-moi,  O fille de ma Fifio oo                             

Nalembi koyoka bilobela na bato   

Mes oreilles sont bouchées par des ragots                          

Ngai nalembi ye ee 

J'en ai marre                                                      

 Na kozoka na motema awa y’okeyi  

Je pleure du tréfonds de mon cœur ton départ                       

Banza mikolo  ba poso oyo tovandi na yo o 

Combien de jours, combien de semaines, avions-nous partagés ensemble?       

Youyou yaka ozongisela ngai  motema     

Youyou viens consoler mon coeur                

Oya ngai mabanzo maman nayembi na nzembo  

Mes soucis, mes servitudes, je les mets dans cette chanson   

Soki oboyi koyoka na kokatswa na ngai  

 Si tu dédaignes m'écouter j'irai me constituer prisonnier du trépas; de la mort.                   

Bamoni  yo na likolo     

Dans mes rêves, je t'ai vue au ciel                                                   

Banzelu babengi  yo moninga 

Les anges t'appelaient O amie                                      

Na tongo  na likolo  ba ndeke  bakonzemba  N’esengo

 Mais le matin au ciel les oiseaux voltigent joyeux                                                            

 Youyou eh eh eh eh   

Youyou eh eh eh                                   

Paroles : Mi Amor  Mi Amor                                           

                Mosolo  ata ndele  nakozuwa                         

                Zongela  motema  

                Mi Amor Mi Amor    

                L'argent plus tard j'en aurai                                           

                Reviens à ton amour                                                                             

                                                                                               

  

 

REFRAIN

 

Papa na yo Bokulaka  maman na yo Nkumu   

Bokulaka ton père, Nkumu ta mère

Baboya ngai na Youyou po ye Somi  ya Libindja  

Ils me rejettent parce que tu es la perle de Libindja                                                                                                         

Ngai nabeli bongo  motema ezal’ata sanduku 

J'en deviens fou, si le cœur pouvait être un coffre                     

Otanga bato batika yo tei  ya ye  

Tu aurais pu récencer les souvenirs qui y restent gravés                                         

Ya Youyou  akeyi lokola molinga     

Mais Youyou tu es partie comme se dissipe la fumée                           

Youyou nazongaki   ee  

Youyou, je suis rentré à notre amoureuse genèse                                                              

Nayoki  lisusu mongongo no  ekolobela ngai    

J'entends encore ta voix qui me dit                       

Pesa ngai loboko  tokatisa nzela         

 Donne-moi ta main, et traversons la rue                                     

Lisumu na ngai Adamu aliya mbuma kala  

 Mon péché est celui d'Adam qui mangea l'amande maudite                          

Nakati ya butu namoni elongi na yo 

Aux gouffres de la nuit j'ai vu ton visage                                     

Otali ngai na mawa  olobi tolela elongo  

 Tu me considéras avec pitié, tu me demandas de pleurer avec toi                               

Po nini tolingana bongo ekoma ngambo 

Pourquoi devons-nous nous amer ?                                 

Simba ngai na motema  na yo lokola  sekele 

S'il faut en compatir après, garde-moi dans ton cœur comme on tient un profond secret                        

Soki okoyoka ngai epayi ozali  e e    

 Si tu peux encore m'entendre de là où tu es                                               

Ngai mobola mawa    

O misère, moi miserable, pitoyable                                                                

Mowumbu’a  bolingo a maman    

Esclave d'amour                                        

Ezali mboka  mopaya 

Désormais je sais que cet amour est village étrange, mystérieux                                                                    

Buakaka lokolo talaka mipanzi    

Tu y marcheras toujours avec prudence                                                 

Bango ba nzambe bayo 

Ils ont les dieux d'ici bas, tes parents                                                                 

Sala ndenge balingi     

Plie-toi à leur volonté                                                                     

Ngai nakolela bawa  nasenga se nguya   

Et moi je pleure les miens, défunts , à qui j'implore, je demande la force de lutter                                   

Nionso ekoleka tango ekoleka 

 Afin que tout passe                                                  

Manso ekoleka Youyou aye    

Youyou que tout passe                                                      

Tango  ekoleka                                                                                

Tout passe                                                                                                            

  

GYOLA   KISOKA  GYOLA Nan KONGO  TULU BISI   

                                                                                                         

                                                                                                               

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

                                                                                                 

                                                                                                              

                                                                                                               

                                                                                                                

                                                                                                                

                                                                                                          

 

TRADUCTION DE « NDONA » DE VERCKYS ET VÉVÉ, PAR PEDRO.

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TRADUCTION DE « NDONA » DE VERCKYS ET VÉVÉ, PAR PEDRO.

Nalinga yo mingi o Ndona e

Je t’ai beaucoup aimé, Ndona

Obaloli ngai motema e

Tu m’as changé le coeur

Nakopanza bombanda ya ngai na ye Ndona

Je vais défaire n’importe quelle velléité polygamique autour de nous, Ndona

Po tolingani mingi o

Parce que nous nous aimons beaucoup

 

Nalinga nalula yo tobalana

Je t’ai aimée; je t’ai admirée ; nous nous sommes mariés

Présence na yo ekobangisa nde bambanda

Ta présence fait peur aux rivales

Nalinga nani e nakweya dessein

Qui (d’autre) puis-je aimer; je suis totalement épris

Kitoko na yo mama Ndona

Ta beauté, Ndona

Nga nakufa zoba

Me tue d’ébahissement comme un idiot

 

(2X les deux strophes avant l’intermède instrumental ; 1X après)

 

Refrain à canons :

Yo Ndona e bolingo naboma nzoto

Ndona, amour, faut-il que je me détruise

Naboyi o bombanda noki nasambwa

Je n’accepte pas de vécu polygamique, de peur que je n’affronte le déshonneur

 

Motema nakokaka zuwa te o

Mon cœur ne supporte pas la jalousie

Libala ya ngai na yo se matata

Notre mariage est plein de complications

 

Yo Ndona e bolingo naboma nzoto

Ndona, amour, faut-il que je me détruise

Naboyi o bombanda noki nasambwa

Je n’accepte pas la rivalité de peur que je n’affronte le déshonneur

 

Naboyi o o naboyi o

Je refuse, non, je refuse

Koyoka kombo ya mbanda noki nakatchwa

Qu’on parle d’un rival quelconque; ça me tuerait

 

Yo Ndona e bolingo naboma nzoto

Ndona, amour, faut-il que je me détruise

Naboyi o bombanda noki nasambwa

Je n’accepte pas de vécu polygamique, de peur que je n’affronte le déshonneur

 

Bakotongo bakoyina se pamba

Qu’on médise ou qu’on haïsse, je m’en fous

Na lamulu ebongaka témoin te o iya

Dans l’amour les témoins n’ont pas de place

 

Yo Ndona e bolingo naboma nzoto

Ndona, amour, faut-il que je me détruise

Naboyi o bombanda noki nasambwa

Je n’accepte pas la rivalité de peur que je n’affronte le déshonneur

 

Napona yo na bolingo yo Ndona

Je t’ai choisi pour l’amour, toi, Ndona

Lakisa ndenge balingaka nayeba

Montre-moi comment on aime pour que je sache

 

Yo Ndona e bolingo naboma nzoto

Ndona, amour, faut-il que je me détruise

Naboyi o bombanda noki nasambwa

Je n’accepte pas de vécu polygamique, de peur que je n’affronte le déshonneur

 

Animations

Choeur:

Ndona e Ndona nani kundila Ndona

Ndona, Ndona, qui va me pleurer, Ndona ?

 

Intonations:

Ndona mama Ndona nani kunsansila mwana

Ndona mama Ndona qui va prendre soin de mon enfant?

Ndona a Ndona a Ndona mama Ndona

Ndona a Ndona a Ndona mama Ndona

Ndona mama Ndona tala mwana tadila

Ndona mama Ndona regarde l’enfant en train de pleurer

 

Paroles:

Mama Ndona

A yaya

Mama Ndona

Bakuzayisi kuvutuka nge kuvutuki

On t’a priée de revenir, mais tu ne reviens pas

Akabo bana nani kunsansila bo mama Ndona

Et les enfants, qui donc prendra soin d’eux, mama Ndona?

Emono bo kabakunzola ko

D’ailleurs moi, les gens ne m’aiment pas

Vo bana bafwidi nani kunzilika bo ma’Ndona

Si les enfants meurent, qui va m’aider à les enterrer ?

A mama Ndona mama

A mama Ndona mama

A mama Ndona e eee

A mama Ndona vutuka mama Ndona

Mama Ndona reviens mama Ndona

A mama Ndona mama

A yaya

A mama Ndona mama

Mama Ndona mama

A yaya a yaya

 

 

 

 

 

 

 

TRADUCTION DE “BA GÉRANTS YA MABALA”, DE MBILIA BEL, PAR PEDRO.

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TRADUCTION DE “BA GÉRANTS YA MABALA”, DE MBILIA BEL, PAR PEDRO.

Navandi motema ekobeta e namituni tina a mama

Je suis chez moi, j’ai des palpitations et je me demande pourquoi

Natali na kati ya famille mobimba likambo lizali te ooo

Je vérifie dans toute ma famille et il n’y a rien pour justifier une quelconque prémonition

Nayebi baleki ya mobali ko bayina ngai mabe

Je sais que les jeunes frères et sœurs de mon mari ne m’aiment pas du tout

Batila ngai mitambo epayi nyonso po bazwa ngai na mitifs

Ils s’acharnent à me tendre des pièges partout pour qu’ils m’attrapent en infractions

Kobala mobali atonda mosolo nakanisaki ezali paradis

Je croyais qu’épouser un richard équivalait à un paradis

Ekoma nga na ndako nini makambo namoni te ooo

Arrivée au foyer, quels problèmes n’ai-je pas endurés !

Bolingo na nga na mobali na nga ezali nzoka na bagérants

Ma relation avec mon mari est donc gérée par d’autres personnes

Nasenga eloko epayi ya mobali moto mosusu apesa ngai eyano

Quand je demande quelque chose à mon époux, la réponse vient de quelqu’un d’autre

 

Nakokoka te Nzambe

Je ne parviendrai pas (à supporter tout ceci), mon Dieu!

Nga nakokoka te ooo Nzambe

Moi, je ne parviendrai pas, oh! mon Dieu !

Libala nakota nalanda bomengo namoni na miso o

Ayant contracté le mariage à la poursuite de la richesse, j’ai vu de mes propres yeux

Mobali mosolo na bandeko na ye bakomi nde kogérer nga

Le mari, l’argent et les membres de sa famille se mettent à me gérer

 

Nakokoka te eee Nzambe

Je ne parviendrai pas (à supporter tout ceci), mon Dieu!

Ngai nakokoka te oooo Nzambe

Moi, je ne parviendrai pas, oh! mon Dieu !

Na bato ya mosala ya mobali bazali kokata nga mangala

Même les travailleurs de mon mari me répondent insolemment

Lokumu na nga ya mwasi ya moto ezali nde wapi ee

Où est mon honneur en tant qu’épouse ?

Nakokoka te e nalembi

Je ne parviendrai pas ; j’en ai assez

 

Bandeko mobali na bato na ye bati ngai panzi likolo

Les membres de la famille du mari et ses employés me harcèlent

Mobali ameka ata kolobisa ngai bango nyonso bakangi bilongi

Si le mari essaie de m’adresser la parole, tous froncent les sourcils

Mobali alingi ngai na motema nazali komona e

Le mari m’aime de tout son cœur ; ça je le sens

Bafamille na ye badominer ye

Il est pourtant sous l’influence des membres de sa famille

Bato ya mosala bakocommander

Et ses travailleurs donnent des ordres

 

Navandi motema ekomi kopela mawa ya mobali na nga

Quand j’y réfléchis, mon cœur est en flammes ; je suis triste pour mon mari

Asala likambo oyo alingi te bagérants na nzoto baleki

Il agit contre son gré puisqu’il y a trop de gérants autour de lui

 

Mobali na nga moninga moto e nalingi yo mingi e e

Mon mari, cher ami, je t’aime beaucoup

Mobali na nga moninga moto e bagérants na libala naboyi

Mon mari, cher ami, je n’accepte pas ces gérants dans notre foyer

 

Nakokoka te Nzambe

Je ne parviendrai pas (à supporter tout ceci), mon Dieu!

Nga nakokoka te ooo Nzambe

Moi, je ne parviendrai pas, oh! mon Dieu !

Libala nakota nalanda bomengo namoni na miso o

Ayant contracté le mariage à la poursuite de la richesse, j’ai vu de mes propres yeux

Mobali mosolo na bandeko na ye bakomi nde kogérer nga

Le mari, l’argent et les membres de sa famille se mettent à me gérer

 

Nakokoka te eee Nzambe

Je ne parviendrai pas (à supporter tout ceci), mon Dieu!

Ngai nakokoka te ooo Nzambe

Moi, je ne parviendrai pas, oh! mon Dieu !

Na bato ya mosala ya mobali bazali kokata nga mangala

Même les travailleurs de mon mari me répondent insolemment

Lokumu na nga ya mwasi ya moto ezali nde wapi ee

Où est mon honneur en tant qu’épouse ?

Nakokoka te e nalembi

Je ne parviendrai pas ; j’en ai assez

 

(Les deux strophes ci-dessus sont le refrain et sont répétées trois fois)

 

Nakokoka te Nzambe

Je ne parviendrai pas (à supporter tout ceci), mon Dieu!

Nga nakokoka te ooo Nzambe

Moi, je ne parviendrai pas, oh! mon Dieu !

Nakokoka te e nalembi

Je ne parviendrai pas ; j’en ai assez

Traduction directe et traduction oblique, ( cas de la chanson Songi-Songi)

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Traduction directe et traduction oblique, ( cas de la chanson Songi-Songi)

 

 

En 1958, Jean-Paul Vinay and Jean Darbelnet ont publié une œuvre qui a révolutionné la théorie de la traduction. Ce sont eux qui ont consacré la distinction entre la traduction directe et la traduction oblique. Il y a beaucoup à dire à ce sujet, mais ce qui ressort de ma pratique de traduction des chansons sur ce plateau, c’est le fait que, quand je ne comprends pas ce que l’auteur veut dire, je ne peux faire qu’une traduction directe – le mot à mot. Je suis empêché de m’amuser avec les mots, parce que le risque de taper à côté est extrême. On peut encore faire de la traduction directe quand on comprend le texte, mais il faut le signaler. Par exemple, dans la traduction de Songi songi ci-dessous, je traduis le verbe « koteka » par « vendre », sachant bien qu’il ne s’agit pas de « vendre » pour que les clients achètent, et vous verrez que j’ai mis le verbe entre guillemets. Je ne pouvais pas utiliser le verbe « trahir », car ça donnerait l’impression que la personne qu’on est allé accuser a vraiment fait du mal. Le verbe « accuser » donnerait l’impression que c’est devant le tribunal. Um ami d’enfance m’avait dit que cette chanson parle des agents de la sécurité nationale qui vont aux autorités dire qu’un tel peut être contre le nouveau régime. Quel verbe proposez-vous, chers mbokatiers ?

 

Dans la deuxième partie de la chanson, à partir de « Bakoyebisa yo yoka balobi … » jusqu’à la fin, je ne comprends pas de quoi il s’agit, mais je connais tous les mots. Donc, je fais une traduction directe. Je ne peux pourtant pas vous dire si « kopesa mbote na mote te » signifie « ne saluer personne » ou « ne serrer la main à personne ». Je vois mal dans un contexte africain, même urbain, dans les années 60, ne pas saluer une personne que vous connaissez, si elle se présente non loin de vous sur la voie publique. Vous pouviez évidemment vous arranger pour ne pas lui serrer la main. Donc, n’ayant pas d’éléments pour savoir de quoi il s’agit, on dit « saluer », ce qui peut ne pas être le cas.

 

Dans la première partie, je comprends très bien, et je me suis permis des libertés : traduire « songi songi » par « intrigues », « mboka » par « communauté », « koboma » par « mettre en danger », « komona » par « se rendre compte », « kobebisa » par « causer du tort », etc. C’est ce que Vinay et Darbelnet appellent la traduction oblique.

 

TRADUCTION DE « SONGI-SONGI », DE ROCHEREAU ET L’AFRICAN-FIESTA NATIONAL, PAR PEDRO

 

Songi songi eboma mboka mama

Les intrigues peuvent être un danger pour une communauté

Baninga lel’oyo namoni

Amis, maintenant je m’en rends compte

Likambo a koyoka malamu luk’omona na miso

Ce que tu entends dire, cherche à le vérifier avec tes propres yeux

Pamba te e e ekoki kobebisa

Sinon, ça peut causer du tort

 

Kisasa lel’oyo etondi nde na bandoki

Kinshasa est actuellement pleine de sorciers

Bandeko basusu babandi kobangisa biso

Certains de nos frères commencent à nous faire peur

Bakozwaka kaka mbongo na kotekaka bato

Ils ne gagnent de l’argent qu’en « vendant » les autres

Kompani bakosalaka a tokomonaka te

Et nous ne voyons pas dans quelle compagnie ils travaillent

 

Songi songi eboma mboka mama

Baninga lel’oyo namoni

Likambo a koyoka malamu luk’omona na miso

Pamba te e e ekoki kobebisa

 

Kisasa lel’oyo etondi nde na bandoki

Bandeko basusu babandi kobangisa biso

Bakozwaka mbongo kaka na kotekaka bato

Kompani bakosalaka a tokomonaka te

 

Paroles:

Songo songo eloko mabe na mbok’oyo heuh!

Les intrigues sont une mauvaise chose dans cette communauté, heuh !

 

Bakoyebisa yo yoka balobi

Ils te conseilleront d’écouter ce qu’ils te disent

Po ofuta bango

Pour que tu leur donnes de l’argent

Bongo basekaka yo o

Et qu’ils se moquent de toi par la suite

Olesaka bango

Que tu leur donnes à manger

Soki okomi na mpasi bakima yo

Et qu’ils t’abandonnent en temps difficiles

Otongi ndako ya ndele

Tu as construit une maison en paille

 

Est-ce que tembe ezali

Y a-t-il des doutes

Mingi bakota boloko na lopitalo

Beaucoup ont été emprisonnés et hospitalisés

Boni batalaka bango

Est-ce qu’on leur rend visite?

Bamilobaka te soki nabimi nakomi na cité

Qu’ils se disent que, si je sors et j’arrive à la cité

Napesa mbote na moto te

Je ne dois saluer personne

 

Bayebisaka yo yoka balobi

Ils te conseillent d’écouter ce qu’ils ont disent

Mpo ofuta bango bongo basekaka yo o

Olesaka bango soki okomi na mpasi bakima yo

Otongi ndako ya ndele

 

Est-ce que tembe ezali

Mingi bakota boloko na lopitalo

Boni batalaka bango

Bamilobaka te soki babimi bakomi na cité

Qu’ils se disent que, s’ils sortent et arrivent à la cité

Bapesa mbote na moto te

Ils ne saluent personne

 

NB : Dans les strophes répétées, je n’ai traduit que les vers qui ont une autre variation.

À propos de la chanson « Songi-Songi », voici le commentaire de notre ami Emmanuel Kandolo qui édifiera nos lecteurs. 

 

-  « Songi Songi », Rochereau, African Fiesta National (Rochereau abuakela Capitaine Denis Ilosono, Secrétaire particulier ya President Mobutu,  mpo ye nde afundaki ye que abuakeli Président Mobutu mbokela na liwa ya Etienne Kashama Nkoyi, Conseiller ya Président Mobutu) ;

Emmanuel Kandolo, le 11.10.2011

 

Traduction.

Vers 1967, Etienne Kashana Nkoy, un jeune conseiller à la présidence trouve la mort. À titre posthume, Rochereau, son ami d'enfance lui dédie une chanson intitulée « Kashama Nkoy ». Comme d’habitude, l’opinion se met à spéculer. Les rumeurs selon lesquelles cette « satire » serait destinée à Mobutu lui parviennent par le biais de son Secrétaire particulier, le Capitaine Ilosono.

En réaction, Rochereau compose une autre satire stigmatisant Denis Ilosono comme étant celui qui avait vendu la mèche auprès de Mobutu, d’où le titre « Songi-Songi », qui veut dire « les délations ».

 

Messager

 

FORIDOLES

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FORIDOLES   

 Photo extraite du livre de Faugus Izeidi : "Les coulisses de la musique congolaise".

 

Papa Wemba s’était autoproclamé formateur des idoles. C’est vrai, il l’a été dans la mesure où il a vraiment beaucoup aidé d’autres artistes à émerger. Artistes qui à leur tour sont devenus des idoles du public. On peut citer :Reddy , Stino , Emeneya, et Koffi entre autres.

 

Dans cette classe à part de formateur des idoles, Papa Wemba n’est pas seul. Il y en a plusieurs. Mais un nom me vient tout de suite à l’esprit, celui d’un autre grand formateur des idoles. Discret il n’a jamais réclamé ce titre. Au contraire, il a joué ce rôle avec une maestria que lui seul est capable, comme  si c’était un devoir sacré pour lui. Il a fait preuve d’abnégation. Parfois payer en retour en monnaie de singe ou comme il l’a bien dit lui-même :la même gratitude qu’on donne au chien. Il s’est toujour  placé au - dessus de la mêlée.

 

Parler de Lutumba  Ndomanueno  Simaro,  puisque c’est de lui qu’il s’agit n’est pas une mince affaire. On pourrait écrire  toute une encyclopédie sur lui , tellement le personnage est tout  â la fois. On pourrait faire  un livre avec chacune de ses chansons et â la fin en faire un tout  comme l’ensemble des œuvres de Balzac réunies dans la comédie humaine.

Pour Lutumba, peut-être une comédie humaine vue par un grand artiste africain à travers ses chansons. Lutumba Simaro a aidé plusieurs musiciens dans leur carrière.

 

Mangwana était déjà un grand chanteur, mais en chantant Ebale ya Zaire, Cedou , Mabele,

Lezi, il a fini par acquérir une autre dimension. Les succès de ces chansons lui ont servi de rampe de lancement pour aller tel un conquistador soumettre l’Afrique de l’Ouest.

 

Que dire de Djo Mpoyi à qui  Lutumba a donné des chansons sur mesure . Je le vois encore deux pas en avant des autres chanteurs, en train de chanter Kadima , Mandola; les femmes faisant la queue pour lui gratifier des billets de banque et lui couvrir des pagnes  super-wax. Quel triomphe! Un triomphe qu’il doit à Lutumba.

 

Quant à Carlito, enlevé- lui l’album de Maya il n’en restera plus rien.

 

Pour sortir Madilu du lot,, il le met en exergue en composant pour lui tour à tour Ofela ,Dati pétrole , Eau bénite, Tala merçi bapesa na mbwa. Ces complaintes ont fait pousser des ailes à Bialu  Jean de Dieu pour lui permettre de prendre son envol et devenir  ce grand artiste  qu’il était devenu. Mais chaque médaille a son revers. Aveuglé par son succès, Madilu a fini par croire que l’OK JAZZ c’était lui. Il était devenu très arrogant.

 

Avec Testament ya Bowule, il fait éclore les talents de Malanje.    

 

Pour Papa Wemba, il a composé Télégramme.

 

Pour Pépé Kallé, il signe Mbongo,  Maman Kulutu qu’il avait chanté en duo avec

Mbilia Bel.

 

Pour Mpongo Love; Monama elima ya mayi.

 

Diatho Lukoki, lui va se distinguer dans Est-ce que na lifelo bisengo bizali?

 

Vieux Lutumba, vous avez jeté des bouées de sauvetage aux  uns, et vous avez été une

rampe de lancement pour les autres. Vous êtes un Grand un grand musicien au

standard qui seront difficile à égaler.

 

Vous détenez seul cette magie de jongler avec des mots qui nous vont droit au cœur. Avec vous le poète, la bouche se tait, garde le silence et entend  parler  les profondes  murmures du cœur.

 

Pour finir, vieux Simaro, restez ce que vous êtes à la place que le bon Dieu vous a

Fixée.

 

GYOLA KISOKA GYOLA Nan KONGO TULU BISI


TRADUCTION DE “MABELE”, DE LUTUMBA SIMARO, PAR PEDRO

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TRADUCTION DE “MABELE”, DE LUTUMBA SIMARO, PAR PEDRO

 

 

« MABELE », PAR LUTUMBA SIMARO ET L’OK-JAZZ

 

Soso eleli e soso ekolela ngoya

Le coq vient de chanter; le coq est en train de chanter

Soso ekolela o bandoki bazongi ndako

Le coq chante et les sorciers reviennent à la maison

Sima ya mwa ngonga ntongo ekotana

Dans quelques instants il fera jour

Ntongo ekotana o ndeko ya makambo

Le jour va naître, synonyme des vicissitudes

Basusu na bisengo basusu na mawa

Certains dans la joie, d’autres dans la tristesse

Wapi yo Mbole oo

De quel côté es-tu, Mbole?

 

Kady opesi kanda esika na motema

Kady, tu as cédé un espace à la colère dans ton cœur

Bougie ekotangisaka mpinzoli po na pasi

Une bougie verse des larmes de souffrances

Eleli pasi ya moto ngai naleli ya lolango

Elle pleure des souffrances de la flamme; moi, des chagrins de l’amour

Okotyaka kobanza otiki moto akobela

Tu te préoccupes quand quelqu’un est malade

O po na yo e bolingo eleki metele mama a a

Pour toi, l’amour est outre-mesure

Mabele dis Zwani

La terre, dis, Jeanne

Mabele

La terre

 

Moto na bolenge alingi asala économie

Quelqu’un dans sa jeunesse décide de faire des épargnes

Azali nde kobanza mokolo akokoma mobange

Pour prévoir les jours de sa vieillesse

Akoma mobange achangé nde makanisi

Devenu vieux, il change d’avis

Alobi aliya falanga na ye nyonso abomba

Il se dit qu’il vaut mieux dépenser tout l’argent qu’il a épargné

Noki etikala o na ba oyo bamonaki pasi te basakana na falanga

De peur qu’il ne reste aux mains des gens qui n’ont pas souffert, qui le gaspilleront

Mabele nga nalela ye

La terre, faut-il que je pleure?

Mabele mabele ye ye ye ye

La terre, la terre ye ye ye ye

 

Mokolo nakokoma mobange Masimi e

Quand je deviendrai vieux, Masimi

Nayebi nakotambola na nzete na bala-bala

Je sais que je marcherai à l’aide d’un bâton sur la rue

Mpo nasengaka likuta nga nabikela

Pour quémander aux passants quelques centimes pour ma survie

Basusu batunaka soki nga nabalaki te

Certains voudront savoir si je ne me suis jamais marié

Basusu batunaka soki nga nabotaki te

D’autres voudront savoir si je n’ai pas eu d’enfants

Ba oyo nakabelaka bakomi nde koseka ngai

Ceux à qui j’avais fait des largesses deviendront des voix moqueuses

Nakipa te o Nzambe nasalaka la vie ya sans souci

Ça ne me préoccupe pas, puisque je mène une vie insoucieuse

Mabele mabele mabele ye ye ye ye

La terre, la terre, la terre

Mabele o dis Lumengo ye eh

La terre, dis, Lumengo

Mabele dis (…)

Mabele o Djitatima ye ye ye

Mabele o

 

(intermède instrumental)

 

 

Mokolo nakokufa nkake ekobeta

Le jour de ma mort, la foudre retentira

Djitatima yo olobelaka bato maloba na nga yasuka

Djitatima, toi, tu diras aux gens mes derniers mots

Moto na nga bakamata basala monument

Qu’on dresse un buste pour moi sur la place publique

Soki mopaya aye balobela ye sango

Pour qu’on explique aux visiteurs de qui il s’agit

Bambanda bakosepela basi nga natiki

Mes rivaux se réjouiront à cause des femmes que j’aurai laissées

Bafamille bakosepela biloko nga natiki

Les membres de ma famille se réjouiront à cause des biens que j’aurai laissés

Binemi bakoloba apusaka lofundu

Mes ennemis diront: « Il était trop arrogant

Ebembe ya soso matanga te

Pas de veillée funèbre pour une poule » 

Nalanga nzembo nalanga makambo

J’ai composé des chansons; j’ai dit des choses

Mabele

La terre

 

La vie na nga y’oboya sans souci e

Ma vie, tu détestes cette insouciance

Mwasi na ngai nzinzi famille na ngai mabele

Ma femme est une mouche ; ma famille, c’est la terre

Nawuta na mabele nakozonga na mabele

Je suis venu de la terre et je rentrerai dans la terre

Mokolo nakokufa nayebi nakopola

Quand je mourrai, je sais que je vais pourrir

Baliyaka na ngai bakokanga zolo na nsolo

Ceux qui ont mangé avec moi se boucheront les narines pour ne pas sentir l’odeur

Bamelaka na ngai bakokima kosukola ngai

Ceux qui ont bu avec moi refuseront de me donner un bain

Ebembe ya Masiya ata bokimi e banzinzi bakolela ngai

Le cadavre de Masiya, même si vous l’évitez, les mouches, elles, me pleureront

Nazali na confiance e e

Ça, j’en suis sûr

Mabele

La terre

 

La vie na nga y’oboya bayanké

Ma vie, tu détestes le style des je-m’en-foutistes

Falanga nasalaka ya mboto na lituma

L’argent que je gagne, c’est pour un plat de poisson et bananes plantains

Mwasi aboya nga kasi kopo ya masanga ve

Une femme peut m’abandonner, mas le verre de boisson ne le fera pas

Etoko na ngai nasomba mpo na nkiriba

Pour mon sommeil c’est une natte que j’ai achetée

Tokoluka tozipa miso tongo etanela

L’essentiel, c’est de fermer les yeux jusqu’au matin

Namesana kolata kaki na lipapa

Je porte souvent des habits en kaki e des babouches

O po nayebi e mokolo tokokufaka tokendeke na drap ya pembe

Parce que je sais qu’à la mort on nous enveloppe invariablement dans un drap blanc

Ata ozali riche (…)

Même si vous êtes riche

Mabele ngai nalela ye

La terre, faut-il que je pleure!

 

Ye ye ye ye mama

Mpokwa ekomi o moyi mokokota e

C’est le crépuscule, le soleil se couche

Butu ekoyinda mokolo mwa bandoki banganga

La nuit noircira, qui est la période des sorciers et des marabouts

Libala oyo ya mwana na kati e

Ce mariage a produit une enfant

Masuwa ekokufaka libongo ekotikalaka

Le bateau s’abîme, mas le port reste

Mama na Lola tangelaka mwana kombo ya Papa Masiya

Mère de Lola, ne cesse jamais de citer à l’enfant le nom de son père Masiya

Mokili ekokufa masumu eleki

Le monde sera détruit; il y a trop de péchés

Kasi kombo ya Nzambe ekotikala seko

Mais le nom de Dieu restera à jamais

Mondele asala mandoki yakoboma bato

L’homme blanc a inventé l’arme à feu pour tuer des gens

Kasi ya koboma vérité mondele akoki te

Mais tuer la vérité, l’homme blanc ne parvient pas

Mabele o nga nalela ye

La terre, faut-il que je pleure!

Mabele mabele mabele ye ye ye ye

La terre, la terre, la terre ye ye ye ye

Mabele o mabele

La terre oh la terre

 

(léger sebene)

 

Soso eleli e soso ekolela ngoya ó

Soso ekolela bandoki bazongi ndako

Sima ya mwa ngonga ntongo ekotana

Ntongo ekotana o ndeko ya makambo

Basusu na bisengo basusu na mawa

Wapi yo Mbole oo

 

Kokó opesi nkanda esika na motema

Kokó, tu as cédé un espace à la colère dans ton cœur 

Bougie ekotangisaka mpinzoli po na mpasi

Eleli mpasi ya moto ngai naleli ya bolingo

Okotyaka kobanza (…) moto akobela

O po na yo e bolingo eleki metele mama

Mabele

 

La vie na ngai y’oboya sans souci e

Mwasi na nga nzinzi famille na nga mabele

Nawuta na mabele nakozonga na mabele

Mokolo nakokufa nayebi nakopola

Baliyaka na ngai bakokanga zolo na nsolo

Bamelaka na ngai bakokima kosukola nga

Ebembe ya masiya ata bokimi e banzinzi bakolela ngai

Nazali na confiance ee

 

La vie na nga y’oboya bayanké

Falanka nasalaka ya mbenda na likaya

L’argent que je gagne, c’est pour l’alcool et le tabac

Mwasi aboya nga kasi kopo ya masanga te

Etoko na ngai nasomba mpo na nkiliba

Namesana kolata kaki lokola Lwambo

Je suis habitué à des habits en kaki, comme Lwambo

O po nayebi e mokolo tokokufaka tokendeke na drap ya pembe

Ata ozali moto ya mbongo

Même si tu es riche

Mabele mabele mabele

 

Yeyeyeyeye mama

Pokwa ekomi moyi ekokota

Butu ekoyinda mokolo mwa bandoki banganga

Libala oyo ya mwana na kati e

Masuwa ekokufaka libongo ekotikalaka

Mama na Lola tangelaka mwana kombo ya Papa Masiya

Mokili ekokufa masumu eleki

Kasi nkombo ya Nzambe ekotikala seko

Mondele asala mandoki yakoboma bato

Kasi ya koboma vérité mondele akoki te

Mabele mabele mabele e

Mabele nga nalela ye

Mabele mabele Djitatima ye ye

Mabele o

Mabele o nga nalela

Mabele

 

OTA BENGA, LE PYGMEE EXPOSE AVEC DES SINGES DANS UNE CAGE AU ZOO, VIENT D'ETRE HONORE AUX ETATS-UNIS

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OTA BENGA, LE PYGMEE EXPOSE AVEC DES SINGES DANS UNE CAGE AU ZOO, VIENT D'ETRE HONORE AUX ETATS-UNIS

Ota Benga passera dans l'histoire pour le tout premier Congolais à ce jour à être honoré aux Etats-Unis, par la pose d'une plaque historique en sa mémoire. Le 16 Septenbre 2017, suivant la légistation américaine sur l'érection des monuments et la pose des plaques historiques en moire des personnages qui ont marqué l'histoire américaine, l'Autorité municipale de la Ville de Lynchburg, dans l'Etat de Virginia aux Etats-Unis, a organisé une grande et très émouvante cérémonie du dévoilement d'une plaque commémorative en sa mémoire. 

L'Histoire retiendra que Ota Benga est le tout premier Congolais, et le seul à ce jour, à être reconnu dans l'histoire américaine.    

Le nom d'Ota Benga est désormais sorti de l'obscurité pour vivre au grand jour sur la plaque qui le porte et éternellement comme un rappel au respect des valeurs d'égalité des races et des hommes quelques soient la religion et les croyances, la couleur de la peau, les conditions sociales ou économiques. 

Je suis personnellement heureux de voir que mes efforts ont contribué à ce résultat comme l'ont publiquement déclaré le Comité d'Organisation de la cérémonie d'inauguration. J'espère que cet effort se poursuivra avec l'implication des autorités du pays pour qu'un jour les restes d'Ota Benga soient rapatriés au Congo.

 

LA PLAQUE HISTORIQUE EN MEMOIRE D'OTA BENGA

 

TRADUCTION

"Mbye Otabenga, qui sera connu plus tard connu sous le nom d'Ota Benga est né dans le territoire de l'actuelle République Démocratique du Congo. En 1904, le Rév. Samuel P. Verner, explorateur et ancien missionnaire Presbystérien amena Ota Benga et huit autres Congolais supposés être des "Pygmées" pour être exhibés à l'Exposition Universelle de St. Louis. Deux années après, le Jardin Zoologique de Bronx à New York exposa Ota Benga dans la "Maison des Singes' aux côtés d'un ourangutan. Indignés par cet acte, des éclésiastes Africains-Américains obtirent qu'ils soit libéré du Jardin Zoologique pour être placé dans un orphelinat à Brooklyn. En 1910, Ota Benga fut déplacé à Lyncburg pour étudier au Séminaire et Collège Théologique de Virginia. Découragé par son incapacité à retourner en Afrique, il se suicida en 1916."

Sur la première photo, je pose avec Mme le Maire Joan Foster (en jaune) et à ma droite deux descendants des personnes qui avaient pris soin d'Ota Benga, l'arrière petite- fille de la poétesse Ann Spencer et l'arrière petit-fils du Dr Gregory Hayes, Président de l'ancien Séminaire pour les Noirs a Lynchburg ou Ota Benga avait accompli l'enseignement primaire.

 

Sur la deuxième photo: Les Congolais venus de Washington, DC posent avec Mme le Maire Joan Foster. On reconnait à ma droite Mr Thomas Mbimba, 1er Conseiller a l'Ambassade de la RDC à Washington, DC, représentant de l'Ambassadeur François Balumuene, empêché.

 

 

Mon livre, LE PYGMEE CONGOLAIS EXPOSE DANS UN ZOO AMERICAIN, ed. l'Harmattan de Paris, qui m'a lancé dans la sensibilisation des Autorités municipales de Lynchburg, pour atteindre ce résultat.

 

Par Ngimbi Kalumvueziko

Tradution de « Ebale ya Zaïre », de Lutumba Mdomanueno et l’OK-Jazz, par Samuel Malonga

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Tradution de « Ebale ya Zaïre », de Lutumba Mdomanueno et l’OK-Jazz, par Samuel Malonga

 

Ebale ya Zaïre / Le fleuve Zaïre

                                                           

Lutumba Ndomanueno et le TP OK Jazz, 1972, Éditions Populaires, EP 117, Vocal : Sam Mangwana.

 

 

Dans la thématique du fleuve, Lutumba prend une direction différente de celle prise par Franklin Boukaka et le grand Kallé Jeef. Il ne parle pas politique mais amour. « Ebale ya Zaïre » est un  poème qui rappelle le célèbre « Lac »  de Lamartine. Le chantre s’adresse au bateau qui remonte le cours du fleuve et qui emporte Jeanny Mbole, sa bien aimée. Lorsque l’embarcation disparaît de sa vue comme avalé par les eaux du fleuve, le poème de demande si ce n’est pas un voyage sans retour. Resté seul au port, le poète espère avoir des nouvelles et croit que le bateau lui ramènera son amour. Scrutant les flots, il voit les plantes aquatiques et les pirogues descendre le fleuve alors que le bateau à bord duquel se trouve sa dulcinée le remonte. Les sentiments romantiques de l’auteur s’appuient sur plusieurs détails amoureux  qui rappellent leur vie d’avant le voyage, celle d’un bonheur perdu qu’il ne retrouvera peut-être plus. Le bateau qui disparaît au loin, le fleuve immense, la solitude insupportable et la photo gravée dans le cœur ont inspiré un des plus beaux poèmes de la chanson congolaise moderne.

 

Mais pour des raisons politiques liées à la sémantique et à la rhétorique nationaliste, ce titre n’est jamais passé sur les ondes de la Voix de la Révolution congolaise à Brazzaville même lorsqu’il était demandé par les auditeurs. Dans ce qui était encore la République Populaire du Congo, le fleuve s’appelait en lingala  « Ebale ya Congo ». A l’époque ce cours d’eau avait deux noms selon que l’on se trouvait au Congo ou au Zaïre.

 

Notons que c’est à partir de cette chanson que Simaro Lutumba commença à écrire des textes avec un lyrisme sans égal qui n’étaient autres que de vrais poèmes romantiques.

 

 

Paroles

Masuwa e, masuwa

Bateau, bateau

Yo wana omemi o na ngai bolingo e

Tu as emporté mon amour

Oyeba nakozela o

Sache-le, j’attends ton retour

 

 

 

Masuwa ekonana loseba ebeti  

Le bateau vogue, l’avertisseur sonore retentit

Masuwa ekonana, bolingo mpe enani

Le bateau va vers l’amont, l’amour aussi

Masuwa ebungi o na kati ya londende

Le bateau disparait dans la vague

Bolingo mpe ebungi o na kati ya londende

L’amour disparaît aussi dans les flots

Ngai na libongo na leli yo Mbole o  o mama o o

Resté au port je  pleure ô Mbole

 

Chérie okendeke malamu Mbole o o

Chérie fait un bon voyage Mbole

Elaka okomelaka ngai soki okomi

Promets que tu m’écriras dès ton arrivée

Nayeba bolingo obosani ngai te o

Je saurai alors que l’amour ne m’a pas oublié

Nandima bolingo ata ndele okozonga

Je croirai que tôt ou tard ma chérie reviendra

Nazali se kozela mokolo masuwa ekozonga

Je n’attends que le jour du retour du bateau

Ngai awa ata sango ya pamba Jeanny e o mama o o

Car là où je suis, je n’ai aucune nouvelle de toi,  Jeanny

 

Ebale mozindo ekati ngambo o

Le fleuve si profond atteint l’autre rive   

Matiti ekotiola, babuatu ekotiola

Les herbes aquatiques vont vers l’aval, les pirogues aussi  

Kasi bolingo na ngai enani se konana

Mais mon amour continue à aller en amont

Nazali se kozela mokolo masuwa ekozonga

Je n’attends que le jour où le bateau reviendra

Ngai awa nabeli basouci ya lamulu o mama o o

Car là où je suis, je souffre des soucis de l’amour

 

Lelo nakanisi yo mingi Jeanny

Aujourd’hui, j’ai beaucoup pensé à toi Jeanny

Na se ya kuiti o Nabandi nde kolota

J’ai commencé dans mon ivresse à faire un rêve

Yo olalisi moto na lipeka na ngai

Tu as penché ta tête sur mon épaule

Olobeli nga liloba na mwa likukuma

Tu m’as soufflé quelques mots en bégayant

Dis Zuani o nzoto ya kuiti o mawa mingi o mama o o

Chère Jeanne, c’est bien triste pour un corps habitué à l’ébriété

 

Masuwa ememeli ngai bolingo o Nzambe o

Le bateau a emporté mon amour bon Dieu

Nabenga nani lolemo emesana?

Quel est ce nom familier à ma langue?

Kombo ya Mbole o lolemo emesana

Le nom de Mbole accoutumé à ma langue

Mongongo ya Mbole o matoyi emesana

La voix de Mbole habitué à mes oreilles

 Dis Zuani o nazingi maboko na ba souci o mama o o

Chère Jeanne, je croise les bras sous le poids des soucis

 

Eloko esali nga makanisi dis Zuani o

Ce qui a traversé ma pensée ô chère Jeanne

Tovandi bambula tovandi pe basanza

Nous sommes restés ensembles pendant des années et des mois

Tovandi bamposo tovandi pe mikolo

Ensembles pendant des semaines ensembles et des jours

Tomeseni bolingo na mode ya liboma

Nous sommes habitués follement à l’amour

Dis Zuani o natangi ba plafonds na ba souci o mama o o

Chère Jeanne je compte les plafonds dans mes soucis

 

Photo yo otikela ngai na libongo o

La photo que tu m’avais donnée au port

Nakati ya motema ekoma nde elili

Est devenue un fantôme dans mon cœur

Namonaka nzela nionso nakokende

Je la vois dans tous les chemins que j’emprunte

Nabelela na mosika elili ebungi

Elle disparaît au loin lorsque je crie 

Dis Zuani o nabeli basoucis ya lamulu o mama o o

Chère Jeanne je souffre des soucis de l’amour

 

Eloko bolingo ezanga miso o

L’amour est aveugle

Moto oyo okolinga akolinga yo te o

La personne que tu aimeras ne t’aimera pas

Oyo yo okoboya akolinga yo mingi o

Celle que tu refuseras t’aimera beaucoup

Oyo yo okokima akolanda yo mingi o

Celle que tu éviteras te suivra toujours

Etumbu oyo ya bampasi ya lamulu o tokomonaka o

C’est la punition des maux de l’amour que nous connaissons

 

Mama mina lewa o mama o o

Maman je meurs

Mama nakokufa o mama ye e

Maman je meurs

Ye e mama nakowa o mama ye e

Maman je meurs

Mama nakokufa o mama ye e

Maman je meurs

Mamu nakufa o mama ye e

Maman je meurs

Ye e mama nakokufa o mama ye e

Maman je meurs

Mama nakobeba o mama

Maman je suis foutu

 

 

 

 

 

 

TRADUCTION DE « MOKILI MOBONGWANI » DE SAM MANGWANA, PAR PEDRO

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TRADUCTION DE « MOKILI MOBONGWANI » DE SAM MANGWANA, PAR PEDRO

 

MOKILI MOBONGWANI , PAR SAM MANGWANA ET LE FESTIVAL DES MAQUISARDS

 

Mokili mobongwani e e mama

Le monde a subi des transformations

Baninga bosala attention

Mes amis, faites attention

Bokoluka moto na nga po nakufa

Vous cherchez ma tête pour que je meure

Boseka bana na nga

Et ridiculisiez mes enfants

 

Nayoki nyonso y’okoloba

J’ai entendu tout ce que tu dis

Nalanda te po namoni yonso pamba

Ça ne me dérange pas, car tout cela n’est rien

Oyo nasali na bana oyo etambusi yo moto

Ce que j’ai fait pour ces jeunes gens t’embête

Peuple bamoni e

Tout le monde s’en est rendu compte

 

Nawela nini nga mwan’a ma’Louise

Pour quoi faut-il que je me dispute, moi, fils de maman Louise

Nakopesa yo vérité ya sekele

Je vais te dévoiler la vérité du secret :

Ozali na moto ya mosala futa ye malamu

Si tu as un travailleur, rémunère-le correctement

Compagnie etambola

(Pour que) l’entreprise aille de l’avant

 

Nawela nini nga mwan’a ma’Louise

Pour quoi faut-il que je me dispute, moi, fils de maman Louise

Nakopesa yo vérité ya sekele

Je vais te dévoiler la vérité du secret

Ozali na moto ya mosala futa ye malamu

Si tu as un travailleur, rémunère-le correctement

Compagnie ewumela

(Pour) assurer la durabilité de l’entreprise

 

Nawela nini nga mwan’a ma’Louise

Nakopesa yo vérité ya sekele

Ozali na moto ya mosala futa ye malamu

Compagnie ewumela

 

Omoni sik’oyo olongwe na mpongi

Maintenant que tu es sorti de ton sommeil

Osombeli boy na yo moto-Guzzi

Tu as acheté un moto-Guzzi pour ton domestique

Po olongola soni mawa

Pour sauver ton honneur bafoué

 

Nyonso wana y’okosala se pamba

Tout ce que tu fais maintenant, c’est trop tard

Bato yonso bayebi mabe na yo

Tout le monde sait que tu es méchant

Wapi moyen babunga yo

Tu ne tromperas donc personne

 

Mokili mobongwani e mama

Le monde a subi des transformations

Baninga bosala attention

Mes amis, faites attention

Bokoluka moto na nga po nakufa

Vous cherchez ma tête pour que je meure

Boseka bana na nga

Et ridiculisiez mes enfants

 

Toyebi baloba na mokili

Nous connaissons l’adage qui dit que

Bato bakoboma yo se camarade

Ce sont tes propres amis qui peuvent te tuer

Botumbeli biso Café Gina

On a incendié notre Café Gina

Café Gina ekosekwa

Mais Café Gina va renaître des cendres

Bokomona

Vous verrez

 

Mokili mobongwani e mama

Baninga bosala attention

Bokoluka moto na nga po nakufa

Boseka bana na nga

 

Oyebi baloba na mokili

Tu connais l’adage qui dit que

Bato bakoboma yo se camarade

Ce sont tes propres amis qui peuvent te tuer

Bolingi kobomela ngai baMaquisards

Vous voulez, pour mon malheur, détruire les Maquisards

Bamusiciens yatalo bana-mike

Des musiciens si précieux, ces jeunes gens

 

Mokili mobongwani e e mama

Baninga bosala attention

Bokoluka moto na nga po nakufa

Boseka bana na nga

 

Mokili mobongwani e e mama

Baninga bosala attention

Bokoluka moto na nga po nakufa

Boseka bana na nga

Dr NICO KASANDA 32 ANS APRES SA DISPARITION.

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Dr NICO KASANDA 32 ANS APRES SA DISPARITION.

 

Le talentueux guitariste soliste Dr NICO qui nous a quittés il y a 32 ans nous a laissé un grand héritage culturel dans le domaine de la musique congolaise moderne.

 

Beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites à son sujet pour lui rendre hommage.

 

Il a accompagné et composé de la musique de grand chanteurs auteurs congolais notamment Joseph KABASELE, LANDU Rossigol, ESSOUS Jean Serge, Vicky LONGOMBA, Tabu Ley ROCHEREAU, MULAMBA Joseh MUJOS, Kwamy  Jean MUNSI, pour ne citer que ceux-là. 

Il a également formé des artistes musiciens suivants : Chantal  KAZADI, Kutu SANGANA,KIAMBUKUTA Josky, Lessa LASSAN  etc.

 

Il est de notre devoir pour avoir été à ses côtés d'apporter  notre témoignage, chaque fois que nous avons l'occasion et nous le faisons volontiers.

 

Nous publierons quelques unes  de ses oeuvres dans une compilation  illustrée d'ici la fin de l'année avec les musiciens cités ci- haut.

 

Et pour tout contact : COMITE DE GESTION DES OEUVRES DE DR NICO 

                                            à l'attention Ignace MUKENDI

                                     adresse é-mail mukendi59@hotmail.fr

LE CHANGEMENT DE PASSEPORTS EN RDC EST UNE CONCUSSION.

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LE CHANGEMENT DE PASSEPORTS EN RDC EST UNE CONCUSSION.

Philippe-François-Nazaire Fabre, dit Fabre d’Églantine né et baptisé le 28 juillet 1750 à Carcassonne et guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un acteur, dramaturge, poète et homme politique français. Wikipédia

Le changement des passeports décidé dernièrement par le gouvernement de la RDC a été commenté dans tous les sens. D’aucuns ont diversement qualifié cette décision qui oblige des millions de congolais, même disposant encore d’un passeport valable, à s’acquitter d’un nouveau document, moyennant une taxe, pour pouvoir voyager.

Pour être concret, l’acte que vient de poser le gouvernement de la RDC est qualifié en droit de « Concussion ». Qui est, selon les informations complémentaires recueillies dans Wikipédia, "le fait par une personne dépositaire de l’autorité publique au chargée d’une mission de service public de recevoir, exiger ou ordonner de percevoir à titre de droits ou contributions, impôts ou taxes publics, une somme qu’elle sait ne pas être due, ou excéder ce qui est dû".

 

Évolution de la concussion et sanctions subies par ses auteurs à travers le temps, selon toujours Wikipédia

 

Antiquité Romaine

« La définition exacte de la concussion en droit romain n'est pas connue ; on ne peut tenter de déduire sa portée que d’après les exemples que donnent les textes antiques. La concussion serait le crime d'extorsion sans violence commis par un particulier ou un fonctionnaire, usant d'intimidation ou prétextant des pouvoirs fictifs, ou abusant de pouvoirs réels ». Wikipédia

 

Temps modernes

« Passible sous l'Ancien Régime de peine capitale1, la concussion n'est plus aujourd'hui frappée que d'emprisonnement, suivant la qualité du coupable et l'importance des sommes indûment exigées ou reçues. L'Histoire a retenu le nom des coupables de concussion 2suivants :

 

Epoque actuelle

Le Code pénal français punit comme coupables de concussion les fonctionnaires ou officiers publics ainsi que leurs commis ou préposés qui ordonnent de percevoir, exigent ou reçoivent ce qu'ils savent « n'être pas dû ou excéder ce qui est dû pour droits, taxes, contributions, deniers ou revenus, ou pour salaires et traitements3 ». Le Code pénal, en son article 432-104, définit ce délit, et le sanctionne d'une peine de prison de cinq ans.

 

Conclusion :

Comme les faits historiques viennent de le démontrer, la concussion est une infraction grave, jadis punie de mort dans certains pays. Par conséquent, la population congolaise doit réagir de manière à acculer le gouvernement  jusqu’à l’abandon de cette décision inique. Durant la 2ème République, la population congolaise avait boycotté l’usage d’une coupure de monnaie , la randant inutilisable sur le marché.

 

Compilé par Messager

Encore une photo du jeune cycliste Mandjambi de 1958

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Encore une photo du jeune cycliste Mandjambi de 1958

 

 

 

 

« MOI C MANDJAMBI FILS », tel a été le commentaire laissé dernièrement par le fils du célèbre champion cycliste Mandjambi, en réaction à notre article publié en 2011 sur le lien suivant : http://www.mbokamosika.com/article-l-identite-du-champion-cycliste-des-annees-60-78758816.html

En fouillant nos archives, nous venons de tomber sur une publicité du journal Horizon du 31 Août 1958 concernant le jeune cycliste Mandjambi.

Nous la publions à l’attention de tous les amateurs du cyclisme, et du fils Mandjambi qui vient de découvrir notre site.

 

Messager


Traduction de “Kamuiya”, de Kosmos Moutouari, par Pedro

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Traduction de “Kamuiya”, de Kosmos Moutouari, par Pedro

Kosmos Moutouari et Kouka Célestin, durant un concert de l'orchestre Le Peuple

 Kamuiya, par Kosmos

 

Namoni kaka obandi kobunga nzela

Je vois que tu commences à dévier

Zongisa motema epayi ezalaka a

Remets ton cœur à sa place habituelle

A Kamwiya o Kamwiya

A Kamwiya o Kamwiya

Ma nga nalingi yo seli motema

Je t’aime, ma chérie, mon cœur

Okomipesa te*

Ne t’adonne pas

 

Batoli ya mabe oyo olangwe

Ces mauvais conseils dont tu es ivre

Ebaloli yo mabanzo pe obandi kolemba

Ont bouleversé tes pensées et tu as commencé à t’affaiblir

Bolingo oyo ekongala a lokola mwinda

Cet amour va briller comme une lampe

Motema mabanzo napesi na yo o

Mes pensées et mon cœur que je te donne

Kobwaka te seli motema nandima te

Ne les jette pas, ma chérie, mon cœur ; je n’accepterai pas

Ndenge tolakanaki olingi pe obebisa

Tu veux rompre les promesses que nous nous sommes données

A Kamwiya a seli nakolela butu mpe moyi

A Kamwiya, chérie, je pleure nuit et jour

Ndimela ngai

Crois-moi

A Kamwiya a seli nakolela butu mpe moyi

Ndimela ngai

 

Namoni kaka obandi kobunga nzela

Zongisa motema epayi ezalaka a

A Kamwiya o Kamwiya

Ma nga nalingi yo seli motema

Okomipesa te

 

Paroles:

Kamwiya, pesaka motema

Kamwiya, donne (toujours) ton cœur

Terrible

 

Namoni kaka obandi kobunga nzela

Zongisa motema epayi ezalaka a

A Kamwiya o Kamwiya

Ma nga nalingi yo seli motema

Okomipesa te

 

Refrain:

O Kamwiya zongisa motema sima

O Kwamwiya, remets ton cœur en arrière

Kamwiya ndima a

Kamwiya, accepte

Nalembi kosupporter naniokwama boye

Je ne peux plus supporter une telle torture

Camille Camille

 

Bakotuna lisuma ewuti wapi

Les gens voudront savoir d’où vient ce malheur

Okoloba nini mami

Quelle sera ta réponse, mamie?

O Kamwiya yaka obikisa nga

Kamwiya, viens me sauver

Motema mobebi na pasi

Mon cœur est abîmé par le chagrin

Les échos de Tshela et de Nioka , d' il y a 59 ans !

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Les échos de Tshela (Mayumbe), et de Nioka ( Province Orientale), rapportés dans « Horizons » le 31 Août 1958.

 

En fouillant les archives fournies dernièrement par notre ami Samuel Malonga, nous y avons découvert les échos de Tshela, dans le Mayumbe, et de Nioka, dans la Province Orientale, rapportés par le journal « Horizons », de Léopoldville (Kinshasa), le dimanche 31 Août 1958.

 

À travers ces nouvelles qui datent de plus de 59 ans aujourd’hui, nous apprenons la publication d’une lettre ouverte de la population de Tshela, représentée par Mr Samuel Taty, président des Classes Moyennes et des Travailleurs indépendants,  à Mr  Cornelis, Gouverneur Général du Congo Belge, en vue de protester contre l’instauration d’une taxe spéciale de « Un Franc » au kilo d’huile de palme produite par les autochtones et vendue hors de Tshela. Une mesure jugée au Mayumbe à l’époque comment tendant à favoriser les huiliers européens agissant en coulisses, pour étrangler l’économie indigène.

Doit-on souligner ici que même durant la colonisation, la population congolaise avait le droit de contester les mesures jugées injustes, à l’instar du changement de passeports, décidé d'une manière arbitraire actuellement par le Gouvernement de la RDC.

 

Du côté de Nioka, dans la Province Orientale, nous apprenons une série de nouvelles concernant les activités des agents de l’administration coloniale, ainsi que quelques faits divers.

 

Dans la mesure où ces faits passés fournissent clairement les identités des personnes concernées, nous invitons leurs connaissances ou leurs membres de famille à s’exprimer afin de nous fournir plus d’informations. Au cas où  par bonheur, ces fonctionnaires, y compris les auteurs des informations, seraient encore en vie, l'occasion leur donnée de témoigner personnellement.

 

Messager

 

 

Le coup de gueule de la « mère courage » Masahwa, à l’endroit des opposants congolais.

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Le coup de gueule de la « mère courage » Masahwa, à l’endroit des opposants congolais.

 

Nous avons l’habitude de scruter toutes les vidéos sur l’actualité congolaise, et d’en sélectionner les plus pertinentes.

En ce jour, nous reproduisons la vidéo de notre compatriote Masahwa, réalisée depuis les USA, qui stigmatise le manque de stratégie des opposants congolais. Vu la consistance de ses propos, nous trouvons que cette « sœur » mérite d'être qualifiée de  « mère courage ».

 

Messager

Durant la colonisation, les congolais étaient identifiés à leurs ethnies.

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Durant la colonisation, les congolais étaient identifiés à leurs ethnies.

 

 

Comment  identifiait-on un congolais durant la colonisation ? À son ethnie ! C’est ainsi que même dans de grands centres urbains, des camps de travailleurs, l’ethnie était déterminante dans l’identification d’un individu, voire d’une famille. Lorsqu’on recherchait par exemple l’adresse d’une personne, on finissait par l’associer à sa tribu pour mieux l’identifier.  Certaines personnes d’un certain âge se souviennent de cette réalité sociologique.

 

C’est pourquoi tous les partis politiques d’avant l’indépendance étaient fondés sur les bases des appartenances ethniques. À l’exception du M.N.C qui avait revêtu les colorations nationales depuis sa fondation.

 

Pour revenir à la prééminence des ethnies dans la vie sociale durant la colonisation, nous avons comptabilisé  sur une seule page du journal « Horizons » du dimanche 31 août 1958, cinq références aux tribus, à savoir : « Les Bena Mpuka », «  Les Lulua », «  Les Ressortissants de Libanda », « Les Bangalas », et «  Les Bayanzi ».

 

Pa devoir de mémoire, nous reproduisons ces articles qui datent de plus de 59 ans à l’attention de nombreux chercheurs qui ne cessent de solliciter des informations à notre site,  pour leurs différents travaux.

 

Messager

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RARETÉ DU JOUR « ASKIN », PAR FLUJOS ET LE NÉGRO-SUCCÈS.

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RARETÉ DU JOUR « ASKIN », PAR FLUJOS ET LE NÉGRO-SUCCÈS.

 

Max Mayunga, un des belgicains rentrés au pays en 1966

Notre ami commun ne cessera de nous étonner. Il vient encore, suite à notre requête, de nous transmettre, par le biais de Simba Ndaye, une rareté intitulée « ASKIN » Associations Sportive de Kinshasa, œuvre de Flujos Ngongo et l’orchestre Négro-Succès.

 

Cette chanson qui nous rappelle l’année 1966 & ’67, égrène les noms des équipes de la 1ère division de Kinshasa ; des journalistes sportifs ; des belgicains revenus au pays en 1966 ; et de certains joueurs kinois faisant partie de notre patrimoine sportif.

 

En diffusant cette chanson, nous lançons un appel aux sportifs qui disposeraient dans leurs discothèques la chanson de Diamant et Kin Bantou dédiée à Daring Imana, dans laquelle on reprend le célèbre refrain « Ah ah botiaki tembe, mokolo tokokutana, ah ah bosengi la paix » Qui nous dénichera cette rareté ?

 

Messager

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