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 Les catholiques et les protestants peuvent marquer la fin de Joseph Kabila.

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4 événements avaient marqué la fin du colonialisme ;  les catholiques et les protestants peuvent marquer la fin de Joseph Kabila .

La gestion durant dix ans d’un site axé sur le travail de mémoire nous a amenés à traiter tout sujet d’actualité avec un regard sur le passé.  L’histoire de la RDC  révèle que quatre événements majeurs avaient marqué la fin du colonialisme au Congo, à savoir : Les incidents du 4 janvier 1959 ; La Table Ronde de Bruxelles ;  la subtilisation de l’épée du Roi Baudouin par Boyimbo ; et le discours de PATRICE LUMUMBA LE 30 JUIN 1960.

Si nous analysons  la manière dont Joseph Kabila a dirigé la RDC de 2001 à nos jours, nous pouvons conclure que le fonctionnement de son régime peut être comparé au régime colonial dominé par la répression aveugle de la population  et la privation de toute liberté.

LES 4 ÉVÉNEMENTS QUI AVAIENT MARQUÉ LA FIN DU COLONIALISME AU CONGO.

 

1.LES INCIDENTS DU 4 JANVIER 1959.

 

2.LA TABLE RONDE DE BRUXELLES DU 20 JANVIER AU 20 FÉVRIER 1960.

 

 

 

3.LA SUBTILISATION DU SABRE DU ROI BAUDOUIN 

 

 

4.LE DISCOURS DE PATRICE LUMUMBA LE 30 JUIN 1960.

 

 

À l’heure actuelle, Joseph Kabila semble avoir atteint son degré d’incompétence et démontre qu’il est dans l’impossibilité de poser un seul acte positif pour le pays. D’où l’accumulation des bévues et la fronde généralisée dans  toutes les couches de la population.

 

 

 

 

 

 

 

 

Suite à la complaisance de la classe politique corrompue et de quelques membres des églises de réveil,  l’église catholique et protestante viennent de prendre le flambeau des revendications à travers le Cardinal Monsengwo et le Pasteur David Ekofo. Étant donné la pertinence de leurs diagnostiques et leurs répercussion dans la masse,  il nous semble que les événements du 31 décembre 2017 et l’homélie du 17 janvier 2018 sont susceptibles de figurer dans un avenir proche parmi les événements qui auront marqué la fin du pouvoir de Joseph Kabila. Il se peut que d'autres événements imprévus puissent survenir d'ici là, mais l'impact de ces deux leaders chrétiens revêt d'emblée un carractère historique.

 

Messager

 

 


A l’école du cardinal Monsengwo

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A l’école du cardinal Monsengwo

Depuis l’intervention du cardinal Monsengwo survenue après les tueries qui ont émaillé la marche des chrétiens, le vocabulaire politique congolais s’est enrichi de plusieurs nouveaux mots. Le prélat catholique avait utilisé le terme "médiocre" pour qualifier les dirigeants congolais actuels. Le mot n’est pourtant pas inconnu, mais les circonstances dans lesquelles il était employé lui ont conféré une dimension nouvelle et un éclat nouveau. Le terme n’est pas passé inaperçu, au contraire, il s’est fait une nouvelle jeunesse. Jamais, on n’a vu un tel engouement pour un mot depuis la chute de Mobutu. Les Congolais, champions de l’humour et de la dérision en ont profité pour faire l’utilisation à outrance des autres mots dérivés du qualificatif employé par le cardinal.

 

Le Larousse et le Robert, donnent à quelques similitudes près les différentes significations de ce terme. « Médiocre : Qui est au-dessous de la moyenne, qui est insuffisant en quantité ou en qualité. Qui a peu de capacités dans un domaine. Dont les qualités intellectuelles sont faibles ; dont l’esprit est mesquin, borné.  Insuffisance de qualité, de valeur, de mérite. »

 

Les propos du cardinal Monsengwo viennent brusquement de chambouler la sémantique politique congolaise en modifiant certaines dénominations en cours en RDC. Le premier ministre est devenu le premier sinistre, la majorité présidentielle s’appelle désormais la médiocrité présidentielle. La politique inhumaine qui a dénaturé le pays se nomme la médiocratie. Son excellence monsieur le ministre est transformé en sa médiocrité monsieur le sinistre.

 

Dans la nomenclature politique, les mots ont toujours eu un sens et on comprend pourquoi sa médiocrité le sinistre de l’Information en était choqué. Le porte-parole de la médiocratie congolaise qui parle médiocrement ne pouvait que défendre la médiocrité présidentielle dont il fait partie.

 

Et comme le remous politique provoqué par l’utilisation de ce mot ne suffisait pas, le révérend pasteur François-David Ekofo enfonça le clou. Dans son prêche historique d’environ trente minutes, il s’est permis de l’expliquer en des termes encore beaucoup plus clairs. Exemples à l’appui, l’homme de Dieu a disséqué le vocable pour une bien meilleure compréhension.

 

Toujours à l’affût de l’actualité, la rue kinoise n’est pas en reste. Elle s’est approprié ce mot autrefois  redouté par les élèves du secondaire pour leur conduite à l’école. Désormais entré dans le langage quotidien, le terme est de plus en plus utilisé pour vilipender le pouvoir et pour désigner ce qui est négatif ou ce qui ne marche pas bien. De nouvelles expressions ont vu le jour autour du mot incriminé qui continue d’occuper les discussions animées des parlementaires debout. Le jargon kinois a habillé le mot "médiocre" de plusieurs nouvelles significations, allant des plus sérieuses au plus insensées en passant par les plus farfelues. Il en sera toujours ainsi. Car tant que l’homo congolus sera le "bouliste" que l’on connaît, ses langues, dont le lingala, accompagneront toujours la marche cadencée du pays pour  le meilleur comme pour le pire.

 

Samuel Malonga

Le  témoignage d’un lecteur qui vient de découvrir mbokamosika

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Le  témoignage d’un lecteur qui vient de découvrir mbokamosika

 

Bonjour,

 

Je vous contacte parce que je suis tombé sur votre site en cherchant Lucie Eyenga. Trouvée d'abord à partir de ce lien https://https://www.youtube.com/watch?v=sGstAoBBFUA - ce morceau-là est trop beau!

 

J'avais récemment fait des recherches sur la musique du Zaïre, parce qu'en se promenant par hasard à Kampala en 2016 on est tombé sur un groupe qui jouait ça, et on a écouté, ils jouaient super bien.

Mon ami qui vient un peu de la région m'explique qu'ils ne chantent pas en espagnol et que ça vient du congo.

 

C'est génial cette musique, j'ai fait des recherches et écouté, j'apprécie bien Dr Nico Kasanda par exemple.

 

Si vous avez des liens ou des références de musique passée ou actuelle je veux bien écouter ça.

 

Voilà,

 

Merci encore pour tout,

 

Daniel

LE DÉCÈS DE L’ASPIRANTE MWANZA KAPANGALA EST UN CAMOUFLET POUR LA KABILIE !

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LE DÉCÈS DE L’ASPIRANTE MWANZA KAPANGALA EST UN CAMOUFLET POUR LA KABILIE !

 

La manifestation des laïcs catholiques du 21 janvier 2018 à Kinshasa a fait 6 morts par balle, selon le rapport rendu public le mardi 23 janvier 2018 par le Cardinal Laurent Monsengwo, qui s’est interrogé si les congolais n’étaient pas dans une prison à ciel ouvert.

Parmi les victimes du 21 janvier 2018 figure l’aspirante religieuse Mwanza Kapangala, 24 ans, fille du Major Mwanza de la Police des frontières en RDC.

Plusieurs commentaires ont été émis au sujet de la brutale disparition de l’aspirante religieuse en plus du deuil organisé au domicile familial largement relayé par plusieurs médias. Répondant aux questions des journalistes, son père, le Major Mwanza s’est dit consterné par le décès de sa fille qui suivait une formation de religieuse, après l’approbation paternelle.

 

UN CAMOUFLET POUR LA KABILIE !

 

Jusqu’à présent, les commentateurs ont argumenté différemment le décès de cette aspirante. D’aucuns y ont vu un message à l’Eglise, aux congolais, ou au gouvernement.

En ce qui nous concerne, nous estimons qu’en plus des hypothèses émises, le décès de l’aspirante Mwanza est une réponse, mieux un camouflet à la Kabilie qui avait prétendu après la manifestation du 31 janvier 2017 qu’il n’y avait aucun décès, ou que les seules victimes étaient des « Kuluna ». Comme si des kuluna n’étaient pas des êtres humains à leurs yeux.

À travers la mort de l’aspirante Mwanza Kapangala, fille d’un officier bien connu dans une paroisse de Kitambo, Dieu a confondu ceux qui avaient minimisé les victimes du 31 janvier 2017. Les yeux du monde entiers sont tournés vers la CPI

 

SUR LES TRACES D’ANOURITÉ !

 

Les similitudes de l’assassinat de l’aspirante religieuse Mwanza Kapangala et celle de la sœur Anouarite à Isiro sont frappantes. Les deux ont été tuées dans l’enceinte des paroisses. L’une fut religieuse, et l’autre en voie de la devenir. L’une avait succombé des balles des rebelles mulelistes, et l’autre a été abattue par des policiers aussi indisciplinés que les insurgés de l’époque.

Vu l’organisation de l’Eglise catholique, il n’est pas étonnant que dans une période proche, le processus soit déclenché en vue de déterminer si la victime pourrait un jour devenir « Bienheureuse ». Quoi qu’il en soit, le lieu d’assassinat de Mwanza Kapangala a toutes les chances de devenir un lieu de pèlerinage.

 

Messager

La sainte trinité de la musique congolaise

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La sainte trinité de la musique congolaise

 Plusieurs musiciens ont dominé la scène musicale congolaise. Chacun à sa façon a marqué son époque. Tout comme les orchestres, succès personnel, succès d’un groupe qui parfois est resté dans notre mémoire.                                                                                                                                 

 

Parmi tous les musiciens il y en a trois qui sont au dessus de la mêlée. Trois musiciens Nico, Luambo et Tabu Ley la sainte trinité de la musique congolaise.Trois musiciens qui  ont laissé une empreinte indélébile dans la mémoire collective.

Ces trois musiciens étaient  de vrais chefs d’entreprises, de vrais leaders. Les trois musiciens se respectaient mutuellement malgré les intrigues des médiocres. Leur façon de vivre imposait le respect. Ils savaient qui ils étaient et ce qu’ils représentaient  dans la société. Rarement ils ne dépassaient la ligne rouge de l’indécence. Malgré leur saine rivalité professionnelle, ils  savaient s’apprécier et reconnaissaient chacun le savoir-faire de l’autre. Des vrais artistes professionnels dignes de ce nom. Ils ont peut-être écrit les plus belles pages  de la musique congolaise moderne. Une musique sans fioritures ni déchets. Ces messieurs connaissaient  la valeur que les gens accordaient à leur musique, et ça les ennuyaient  terriblement quand les choses ne tournaient pas rondement  sur scène. 

D’ailleurs la société belge SABAM ne s’était pas trompée sur eux. Dès le début de leur carrière SABAM,leur  a donné  à chacun une villa à Limété. C’est pour vous montrer la confiance et le respect  qu’ils inspiraient déjà à l’époque. Dans ce temps là avoir une propriété à Limété n’était pas  à la portée de tout le monde. Et, eux ils n’étaient qu’au commencement. Mais le rythme infernal de compositions qui leur fut imposé en retour  devait les conduire à s’approprier ou à acheter les œuvres des autres musiciens de leur groupe ou pas. Ce qui explique que la plupart des compositions de leur ensemble portaient leur signature.

Nico chef ya compagnie, comme  on l’avait qualifié dans une de ses chansons par Chantal était un grand génie de la guitare. Un virtuose. Ceux  qui ont eu la chance de voir Nico Kasanda jouait en personne disaient que la guitare semblait avoir été inventée pour lui et lui pour la guitare. Il faisait littéralement chanter la guitare. C’était de la pure magie. Tous les grands solistes d’aujourd’hui jouent un peu de Nico. Son calme , son savoir-faire et sa dextérité ont  fait école.  Son orchestre l’African- Fiesta Sukisa rivalisa longtemps avec l’African Fiesta National et l’OK Jazz.  C’était le premier ensemble à conquérir l’Ouest et l’Est de l’Afrique.                                                

Jazz.  C’était le premier ensemble à conquérir l’Ouest et l’Est de l’Afrique.                                                 D’un naturel timide et réservé, Nico Kasanda avait  peine à exhiber ses sentiments. C’est seulement par sa musique  qu’il parvint à exprimer sa richesse intérieure et sa totale sincérité.   Sa virtuosité à la guitare hawaienne et la puissance de ses compositions furent comparées de son vivant au génie créateur d’un certain Luambo. Pourtant ,le parallèle entre lui et ses deux fameux frères rivaux pesa très lourd  sur les épaules de Nico.                                                    

Finalement le départ en bloc d’une partie de ses musiciens pour aller former l’African- Soul avec Chantal Kazadi et l’enrôlement de l’autre partie qui lui était restée fidèle par Maître Taureau  Ngombe pour former l’orchestre Continental finirent par lui plier les genoux. En dehors des doutes qui l’habitaient, Nico fut aussi victime de son époque et peut-être davantage encore des événements survenus dans sa vie conjugale. Sa femme flirtait avec un journaliste de la présidence…                                                                                                              

Kasanda wa Mikalayi est mort à 46 ans, il y a plus de trois décennies mais on continue de scruter sa vie et ses œuvres. Une triste fin pour un génie de sa trempe. La fin d’un mythe.                         Quelle sorte de musique aurait composé Nico Kasanda s’il avait vécu plus longtemps . Aurait-elle été aussi admirable?  Une énigme qui ne sera jamais résolue. Peut-être en est-il mieux ainsi.

L’histoire de Luambo et celle du triomphe de l’être  sur l’adversité, de la rupture et la création d’une nouvelle école. Le style Odemba. Seul, il a tenu tête à l’African- Jazz avec toutes ses vedettes.    Excédé par les départs à répétition des chanteurs, il prit le micro : succès immédiat. Sa voix était devenue  une garantie de réussite. Rappelez-vous des duos  qu’il avait  formé avec Longomba, Youlou et Madilu à la fin.                                                                                                                             

Petit à petit en chantant, Luambo a placé le soliste dans une position de compétition, de dualité avec les chanteurs. Quel exploit!     

Meneur d’hommes ,très sûr  de lui ,trop imbu de sa personne Luambo n’aimait pas évoluer sous les ordres de quelqu’un d’autre . C’est ainsi qu’il refusa d’accompagner Kallé Jeff à la table ronde de Bruxelles malgré plusieurs insistances. Quelle force de caractère pour un jeune homme de  seulement 22 ans à l’époque!                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

Guitariste soliste,animateur,chanteur,ce génie parfois colérique, mal dégrossi à large carrure et à la mise souvent négligée venu de Sona –Bata est devenu vite la coqueluche de tout Kinshasa.   Il est entré vivant dans l’histoire. Grand observateur de la société dans laquelle il vivait, il en a décrit les mœurs sous toutes ses formes. Bien que lui- même ait contrevenu à ses propres règles  Il est mort à 51 ans dans la force de l’âge. Le début d’une légende qui ne finit pas de s’alimenter toute seule .                                                                                                                                                    

La musique congolaise verra-t-elle jamais naître un autre compositeur  comme Luambo. Qu’aurait-il put composer ou chanter en cette période trouble que traverse notre pays lui qui avait le fibre patriotique à fleur de peau. Qu’importe la cause de son décès la musique congolaise aura perdu beaucoup trop tôt un génie irremplaçable.                                                     

Le titre de seigneur qui lui fut donné semble bien indiquer que les contemporains du musicien le plaçait bien  au dessus des autres chanteurs. La musique  congolaise était sa seigneurie, lui  régnait en grand seigneur. Les autres étaient ses sujets.                                                                    

Chacune de ses chansons était un chef d’œuvre. La force et l’abondance de ses compositions n’ont cessé de susciter l’admiration pour leur lyrisme, leur passion et leur beauté. Dans la forme, ce sont  des mélodies d’une inspiration divine et d’harmonie angélique; sur le plan de l’émotion, elles sont pleines de sentiments et de grâce.                                                                                          

s le début Pascal Emmanuel Tabu supplanta les autres chanteurs ,et prit seul  le flambeau du rythme  African Jazz pour contrer le style montant de l’OK Jazz. Désormais,la lutte  entre les deux écoles se fera entre Tabu Ley Sinamuey et Luambo Makiadi Lokanga Lwa Djo Pene. Il a connu un succès fulgurant tout de suite à tel point qu’il faisait déjà ombrage à Kabasele alors qu’il n’était qu’à ses débuts. D’ailleurs il va finir par le surclasser. Grand Kallé préférant faire une

musique incompréhensible au grand public avec ses interprétations espagnoles. Une musique  à la solde d’une certaine bourgeoisie locale et d’une certaine classe dite évoluée. La musique doit unir tout le monde avait écrit Beethoven à Cherubini.                                                                           

Tabu Ley disait qu’il voulait projeter sa voix aussi loin que possible  dans le royaume sans borne de l’avenir,il y est parvenu, jusqu’à un certain point. Sa musique a eu plus d’influence sur tous les orchestres qu’on ne le pense en général. La majorité des bons chanteurs se sont inspirés de lui, de sa façon de chanter,sa tenue sur scène,ses gestes parfois les deux poings fermés ramenés vers sa poitrine : symbole de l’homme qui est conscient de toute sa grandeur,sa magnificence et qui porte en lui tout seul sur ses épaules solides tout le poids de cette musique remarquable. Tabu Ley fait partie de ces hommes d’exception qui laissent à jamais leur empreinte dans l’histoire. Et chaque instant en écoutant sa musique on peut se replonger dans ce que fut sa vie : beaucoup de gaieté, de générosité, mais aussi une troublante profondeur porteuse de toutes les déceptions et trahisons venant  surtout des proches, qu’il a su accepter sans broncher pour pouvoir les sublimer en chant. Avec lui on atteint le point culminant qui ne peut plus être dépassé.                                                                                                                                                             

Tant qu’il se trouvera des gens pour écouter la musique, il s’en trouvera pour écouter la musique de la sainte trinité de la musique congolaise.

GYOLA KISOKA GYOLA DOLOMINGO Nan KONGO TULU BISI                                                                                                                                          

GROS SUCCÈS POUR L’INAUGURATION DE LA « PLACE LUMUMBA ITINÉRANTE ».

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GROS SUCCÈS POUR L’INAUGURATION DE LA « PLACE LUMUMBA ITINÉRANTE ».

 

Communiqué

 

Très gros succès pour l'inauguration de la "Place Lumumba itinérante" le dimanche 21 janvier à Bruxelles. Ma sculpture "Patrice Lumumba, le discours d'indépendance du 30 juin 1960 » a été fortement appréciée. J'ai vraiment été agréablement soulagée parce que c'est toujours un stress pour l'artiste quand l'oeuvre commandée est visible en public pur la première fois. Il y avait un très grand nombre de médias (dont la télévision belge RTBF) et de photographes. J'ai dû courir d'une interview à un autre. Félicitations à l'asbl Bamko pour la très bonne organisation de cet important événement.

 

Rhode Bath-Schéba Makoumbou

Artiste plasticienne du Congo Brazzaville

www.rhodemakoumbou.eu

 

 

Des mercenaires à Matete: il est temps que les congolais usent des flèches pour se défendre.

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Des mercenaires à Matete: il est temps que les congolais usent des flèches pour se défendre.

 

La légitime défense est un moyen reconnu en droit à toute personne d’user de la violence pour se défendre en cas d'agression, à condition que la riposte soit proportionnelle à l'attaque. Selon les notions du droit congolais, la légitime défense est une cause de justification.

 

Cette notion de « légitime défense » devrait être expliquée aux congolais au moment où le pouvoir en place abuse de son autorité en réprimant violemment les manifestations pacifiques.

En visionnant cette vidéo réalisée à Matete le 21 janvier 2018, nous nous rendons compte que Joseph Kabila utilise maintenant des mercenaires pour tuer les congolais.

 

Face à ce danger, il est temps que les congolais puissent se défendre avec les moyens traditionnels , qu’ils peuvent confectionner à l’aide du bois et des lianes. Face à la complaisance de la communauté internationale et de la fameuse CPI, les congolais ont le droit de se défendre en s’armant des flèches.

 

Messager

‘1:40 DE CONCOURS DE KIRI-KIRI, AVEC DR NICO ET L’AFRICAN-FIESTA SUKISA EN 1968.

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‘1:40  DE CONCOURS DE DANSE KIRI-KIRI, AVEC DR NICO ET L’AFRICAN-FIESTA SUKISA EN 1968.

 

 

Notre ami Pascoal  Massaca vient de nous recommander une vidéo sur le concours de la danse Kiri Kiri organisé en 1968 par l’African-Fiesta Sukisa à travers la ville de Léopoldville (Kinshasa).

 

Cette vidéo qui ne dure qu’une minute et quarante secondes montre les participants au concours en pleine exhibition de Kiri Kiri durant le concert animé par Dr Nico et l’African Fiesta Sukisa.

Rappelons que pour la Commune de Matete, ce concours avait été remporté par  Lukombo, une connaissance, avant de devenir officier dans l’Armée.

 

Nous remercions Pascoal Massaca pour ses recherches et invitons les autres mbokatiers à faire autant, étant donné la rareté des archives filmées sur la musique congolaise. 

 

Messager


Bandoki na bondoki (les sorciers et la sorcellerie)

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Bandoki na bondoki (les sorciers et la sorcellerie)

 

En Afrique en général et au Congo en particulier, la sorcellerie constitue une des tares léguées par la société traditionnelle. Cette pratique irrationnelle est enracinée dans l’existence même de l’Africain depuis toujours. Il semble que chaque famille a ses propres sorciers.  Ceux-ci sont les dépositaires d’un pouvoir maléfique parfois héréditaire qui leur permet  de nuire, de détruire et de donner la mort de façon mystérieuse.  Les envoûteurs n’opèrent que dans le silence de la nuit. Ils ont leurs marchés, font des paris ou des tontines et se réunissent pour décider du sort de leurs victimes. Ces escadrons de la mort ne se déplacent qu’en avion mystique. Grâce à ces jets privés invisibles, les initiés peuvent parcourir de grandes distances pour accomplir leurs forfaits. Leur mode opératoire est plusieurs fois révélé par les repentis dont les témoignages sont jusqu’à ce jour les seules  preuves matériels de l’existence de ce monde irréel  Les sorciers tuent le plus souvent par étranglement. L’ensorcèlement leur permet de jeter le mauvais sort pour rendre les gens malades. Lorsqu’elles meurent, les victimes sont paraît-il mangées comme les prédateurs dévorent leurs proies.

 

On trouve des mots spécifiques  édictés par les églises de réveil pour désigner la sale besogne des ensorceleurs. On parle de blocage, attaque, moto na misala, ntaba ya bonane etc. Si le suppôt de Satan sur terre est qualifié de nkadiampemba par les Bakongo, les kinois ont une panoplie des mots pour désigner ces malfaiteurs difficiles à identifier. Dans le jargon de la capitale, ils sont appelés ndoki, ntsor, ntshor, sorodiongo, soro.

 

Cette réalité se transpose aussi dans la vie d’une nation lorsque les gouvernants mènent la vie dure à leur propre peuple. Dans bien des cas, les dictateurs ont tous les attributs des sorciers mais en pire vu le nombre élevé de leurs victimes. Lorsque le peuple est devenu prisonnier, lorsque le pays est transformé en un bagne où les gens travaillent sans être payés et pire encore lorsqu’il est devenu un abattoir à ciel ouvert, la sorcellerie politique n’est alors plus à démontrer. Le cycle infernal et  ininterrompu de la répression sanglante est aiguisé par la soif effréné du pouvoir personnel. Celui-ci à l’instar des sorciers n’a pas d’état d’âme au contraire il sème la mort, installe la peur, établit la désolation et alimente l’insécurité pour la multitude. Aussi curieux que cela puisse paraître, la similitude est frappante entre l’actualité au Congo et ce qui se passe dans les familles rongées par la sorcellerie.

 

Ce thème a d’ailleurs été abordé dans la musique congolaise. Nous avons sélectionné des hits dont certains sont chantés en kikongo. Pour en avoir le cœur net, écoutez les chansons de Luambo Franco : Bandoki kabasala ye nkenda ko (les sorciers n’ont plus de pitié), Luvumbu ndoki (Luvumbu le sorcier), Kimpa kisangameni (le mystère est accroché [au ciel]) puis celles de Freddy Mayaula et de Teddy Sukami qui portent le même titre : Bondoki (la sorcellerie).

 

 

Samuel Malonga

Faire partir Kabila déprendra des efforts des congolais eux-mêmes, par Nyamuhoye Masahwa 

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Faire partir Kabila dépendra des congolais eux-mêmes, par  Nyamuhoye Masahwa 

 

Sans commentaires, 

A la recherche des mécènes pour publier un Livre portant le titre de: « Albert Raoul Kidumu Mantantu : le métronome du football Congolais »

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A la recherche des mécènes pour publier un Livre portant le titre de: « Albert Raoul Kidumu Mantantu : le métronome du football Congolais »

Il est porté à la connaissance de tous les Mbokatiers, férus du ballon rond, qu'un ouvrage relatant la carrière sportive de Albert Raoul Kidumu Mantantu, capitaine des Léopards du Congo-Zaïre, Mundialiste 74 est en gestation dans les tiroirs de M. Koke Miezi Jean, son auteur, plus connu dans les milieux ngunguois sous le pseudonyme de Kocsis.

Pour votre information, le manuscrit de ce livre que nous avons eu le privilège de lire dans son entiereté et que nous avons eu l'honneur d'écrire le préface est fin prêt. L'auteur cherche simplement un mécène qui accepterait de financer sa publication. Toutes les personnes (physiques ou morales) intéressées par ce projet peuvent entrer en contact avec l'auteur par le canal de MBOKAMOSIKA.com pour définir ensemble les modalités et toutes les conditions à remplir pour concrétiser ce projet à caractère sportif et culturel.

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« MA IWASSO » : UN CLIN D’ŒIL DE L’OK-JAZZ AU THÉÂTRE POPULAIRE CONGOLAIS.

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