Rassurez-vous, chers Mbokatiers. Je n’ai pas pris la grosse tête. C’est juste un clin d’œil en rapport avec mon retour dans notre famille. A ce propos, je voudrais d’emblée te remercier, cher Messager, pour ton aimable mot à mon égard. Je remercie également Clément et Sam pour leurs vœux de bon retour. Je n’oublie pas non plus que ce retour, juste au lendemain des 9 ans de Mbokamosika, est accompagné par un autre, celui de notre ami Julien Pouko de Centrafrique.
Justement, je reviens, mais je ne reviens pas seul. J’ai le très grand plaisir de t’annoncer, mon cher Messager, ainsi qu’à l’ensemble des Mbokatiers, que j’ai dû forcer la main à un ami, un frère, de me suivre. Il a accepté, même si c’est du bout des lèvres et à une seule condition : c’est de rester anonyme. C’est son choix, que je respecte. Je suis juste autorisé à dire qu’il n’est pas Congolais mais ressortissant d’un pays frère d’Afrique centrale. De fait, il connait bien notre blog. Et à la vérité, c’est même lui qui me l’a recommandé en 2010.
Pourquoi je vous parle de cet ami, de ce frère ? C’est parce que, à ma connaissance (je peux me tromper mais je ne le crois pas), à ma connaissance dis-je, cet homme possède la plus fantastique et la plus ahurissante discothèque privée qui ait jamais existée, avec des titres originaux datant des années 40 à nos jours.
Ces titres et chansons, congolais pour la plupart mais en provenance également de toute l’Afrique et du monde entier, qu’il a patiemment et amoureusement collectionnés au fil des années, aujourd’hui il les a personnellement et soigneusement numérisés, avec les nouvelles techniques de pointe.
Ce frère connait la musique congolaise en orfèvre. Il connait toutes les dates, tous les musiciens, toutes les anecdotes de ces époques-là. Il chante à la perfection les chansons congolaises. Et pourtant, il ne parle pas le lingala. Jouant de la guitare et de plusieurs autres instruments pour son simple plaisir, je lui dis souvent en rigolant qu’il s’est totalement trompé de carrière. Au lieu de faire de grandes et brillantes études et d’avoir occupé de très hautes fonctions dans son pays, il aurait dû faire de la musique son métier.
Je suis donc de retour à Mbokamosika mais je ne suis pas seul. Pour vous donner une illustration de tout ce que j’affirme, cette anecdote... Il a suffi que je l’appelle hier soir pour lui citer les noms des six chansons que recherche notre ami Amaya du Haut Ogooué, au Gabon pour qu’il me réponde aussitôt : <<Mais bien-sûr que je les ai…>>. Bien-sûr, il les a. Il les a toutes. Que n’a-t-il pas dans sa gigantesque base de données ? A la limite, je me suis senti ridicule de lui avoir posé une telle question.
Voici donc notre ami, notre frère, qui veut demeurer anonyme. Un seul bémol cependant. Il n’a pas le temps, il n’a pas beaucoup de temps. Comme tous les hommes de sa qualité, il est archi-occupé, il est surbooké. Il court de par le monde, toujours entre deux avions.
Il m’a néanmoins envoyé deux chansons comme avant-goût :
- Louise o boyi frigo de l’OK JAZZ sorti en 1965
- Mpungu ya bolingo de l’OK JAZZ sorti en.
Excellente fin de semaine à tous. Nous n’avons pas fini de fêter les 9 ans de Mbokamosika. Kimia na bino nionso.
Simba NDAYE
Nos remerciements Nous remercions notre ami Simba Ndaye pour la manière avec laquelle il marque son retour : Un article assorti des deux raretés longtemps recherchées par les mbokatiers, et dernièrement par notre ami Amaya du Haut Ogooué au Gabon. Nos remerciements s’adressent également à son ami qui préfère garder l’anonymat, bien qu’étant celui qui lui avait fait découvrir mbokamosika, et grâce auquel les mbokatiers savourent en ce moment « Louise aboyi frigo » de Vicky Longomba et l’OK-Jazz. Dans plusieurs éditions, le titrage de cette chanson a été erroné, comme nous l’avions mentionné dans nos articles antérieurs. C’est un véritable exploit de retrouver la version authentique de Louise aboyi frigo. Cette erreur s’est répercutée même sur Youtube. Heureusement, les meilleurs collectionneurs collaborent avec mbokamosika. Messager |