La naissance du FNLA
Dans l’histoire de l’Angola, les mouvements de libération qui ont lutté pour l’indépendance du pays ont connu plusieurs fusions. Le MPLA, on le sait, résulte du rapprochement du PLUA (Parti de la lutte unie des Africains de l’Angola) et du MIA (Mouvement pour l’indépendance de l’Angola).
En 1962, deux autres mouvements angolais d’obédience kongo fusionnent pour former le FNLA. En réalité c’est l’UPA (Union des Populations Angolaise) de Holden Roberto qui a englouti le PDA (Parti Démocrate de l’Angola). Les signes du nouveau parti formé tout comme le leadership sont l’apanage de l’UPA. Le mariage qui a lieu à Léopoldville est scellé par la signature d’une convention par les deux partis en présence. Le Front National pour la Libération de l’Angola est né.
A l’image de l’ABAKO, le FNLA uni sous une seule bannière le peuple kongo d’Angola représenté par les deux plus grandes tribus que sont les Basansala et les Bazombo. Holden étend ainsi son assise dans toute la partie nord-ouest de l’Angola. Le GRAE (gouvernement révolutionnaire de l’Angola en exil) voit le jour. Selon sa Déclaration de Principe, le gouvernement en exil a été « mandaté légalement par le peuple en lutte armée pour assurer la conduite méthodique de la Révolution et la représentation officielle de l’Angola. Son mandat prendra fin automatiquement avec l’élection par le peuple, d’une Assemblée angolaise Constituante, chargée de doter la Nation d’une Constitution fondant la République Indépendante et Démocratique de l’Angola.»
Pour résoudre les problèmes socio-politico-militaires, plusieurs autres institutions sont créées comme le S.A.R.A (Service d’Assistance aux Réfugiés Angolais), la J.F.N.L.A (Jeunesse du F.N.L.A), l’A.F.A (Association des Femmes d’Angola), la L.G.T.A (Ligue Générale des Travailleurs d’Angola). A Kinkuzu, la RDC met une portion de son territoire à la disposition de l’A.L.N.A (Armée de Libération Nationale de l’Angola).
Samuel Malonga
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