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Veillée d’armes à Kinshasa

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Veillée d’armes à Kinshasa

 

La guerre se prépare à Kinshasa. Kabila s’y est mis depuis un bon bout de temps. Lui qui a montré ses limites dans le front Est concentre ses efforts dans la capitale pour gagner la bataille, la dernière de sa futile carrière politique.

 

Au moment où Kinshasa est en émoi et que la population affute ses armes pour la lutte finale, le pouvoir aux abois prend des mesures coercitives pour intimider les Kinois. Des arrestations arbitraires sont signalées dans plusieurs communes. Les jeunes qui lors des manifestations mettent à mal le régime moribond sont visés. La guerre silencieuse a démarré dans l’ombre.

 

Selon un officier supérieur des FARDC sous le couvert de l’anonymat, des milliers des mercenaires à la solde du pouvoir sont présents dans la capitale depuis plusieurs semaines déjà. Ils ont pour but de maintenir la peur, de tuer s’il le faut. Les officiers supérieurs sont désarmés et leur garde rapprochée est essentiellement composée des soldats étrangers anglophones. Ils sont pris en otages car Kabila a peur et ne sait pas d’où viendra le danger.

 

 Sera-t-il présent à Kinshasa? En tout cas, il ne risquera pas de se montrer. Son entourage et lui-même ne peuvent cautionner ce risque. Il suivra les événements de la journée la peur au ventre et prêt à prendre le large si la situation s’empire. Tous les scénarios possibles sont mis sur la table, car à tout moment, la situation peut dégénérer. La date du 20 décembre 2016 est celle de tous les dangers mais aussi la journée la plus difficile depuis sa naissance on ne sait même pas où. Le tyran qui vit par le mensonge, le tripatouillage, la fraude, la terreur, le massacre d’innocents a sur ses épaules la pression de la communauté internationale et surtout des Congolais qui ne veulent plus lui.

 

En attendant, la date fatidique, l’exode des étrangers s’est déjà produit. Les chancelleries occidentales ont fait évacuer leur personnel non dispensable en RDC. Les joséphites dans la frousse qu’ils ne veulent pas montrer ont fait de même.

 

En dehors de Kinshasa, c’est le Congo tout entier qui est en ébullition et qui attend. Le peuple déterminé veut chasser celui qui croit devenir roi dans une république où la Constitution dicte la manière de conduire les affaires de la nation.

Yebela !

 

 

Samuel Malonga

 

BONUS 

 

 

 


RELECTURE DE « AINSI SONNE LA GLAS ! » D’HONORE NGBANDA

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RELECTURE DE « AINSI SONNE LA GLAS ! » D’HONORE NGBANDA

« Usee use uzie, n’umpa me kezizoo » – Au sujet de ce qui est arrivé à un homme de valeur et un héros, c’est parfois de la bouche d’un con et d’un imbécile que la nouvelle est racontée et que l’histoire est reportée » (Proverbe des BaSakata)

NORBERT X MBU-MPUTU. LONDRES, 10 DECEMBRE 2016. UNE RELECTURE. « Ainsi sonne le glas ! Les derniers jours du Maréchal Mobutu ». Il fut publié en 1998 par Honoré NGBANDA Nzambo Ko Atumba aux Editions Gideppe. Pour avoir été le conseiller spécial du415bt8x0hcl-_sx303_bo1204203200_Mobutu en matière de sécurité de 1992 à 1997, le livre est une reconstruction des derniers mois et de la vie du maréchal et de l’arrivée au pouvoir de Laurent Désiré Kabila. Bien plus. Ecrit à la manière des grands historiens antiques et d’une lecture facile, avec des dates, des personnages, des lieux faisant office des balises, le livre doit figurer parmi mes g  rands chefs d’œuvre de l’histoire politique de ce grand pays : le Congo-Zaïre. Car, il permet de comprendre comment un tel président ayant règne pendant trente-deux ans, entrer dans l’histoire par la grande porte de devant, y soit sorti par la petite fenêtre de derrière, jusqu’à mourir en exil, enterre par une poignée seulement des partisans. Qu’on l’aime ou que l’on ne l’aime pas, qu’on l’approuve ou que l’on ne l’approuve pas, en cette matière de relecture de l’histoire immédiate du Congo-Zaïre, Honore Ngbanda n’a d’équivalent que « Le Prince » de l’italien Machiavel et, pour l’histoire du Congo-Zaïre, Thomas Kanza, ministre délégué à l’ONU dans le gouvernement Patrice Lumumba, dont le livre, malheureusement en Anglais et jamais traduit en français, « Conflict in the Congo. The Rise and Fall of Lumumba », aux éditions Penguin de Londres en 1972. Ce dernier analyse les erreurs de Lumumba (comment penser par exemple avoir nommé Pierre Mulele ministre de l’Education Nationale et des Beaux-arts ayant en charge l’université Lovanium, la plus prestigieuse d’Afrique noire, avec un centre nucléaire ?), les erreurs des leaders de l’époque dont le fameux triumvirat fatal et surtout la tour de Babel autour de Kasa-Vubu, Lumumba et Tshombe ; l’implication de Paris-Bruxelles-Londres et Washington, avec un chacun tirant la couverture de son côté….

2342886Il eut aussi l’ouvrage moins vulgarisé du dernier directeur de cabinet de Mobutu, le professeur Félix VUNDWAWE Te Pemako : « A l’ombre du Léopard. Vérités sur le régime de Mobutu Sese Seko » (Bruxelles, Editions Zaïre Libre, 2000, 484 pages !).

Toute modestie ou tout complexe mis à part, pour revenir au livre d’Honoré Ngbanda, qui est une vraie confession des erreurs du dedans du système, un témoignage sur un monde ou un pouvoir qui s’effondre, un mea-culpa, une justification, une explication sur les forces en présence et le nouveau contexte géopolitique à prendre en compte, une compréhension, certes une évangile selon, c’est un livre qui est, pour le Congo-Zaïre doit être comparé avec « L’esprit des lois » de Jean-Jacques Rousseau, « Candide » de Voltaire, « Les lettres persanes » de Montesquieu : des ouvrages politiques d’une grande valeur et de référence.

CONGO NEW BUSINESS. Ce livre devait devenir un livre de chevet car il permet de comprendre comment, fort malheureusement, le régime actuel de Kinshasa, risquerait-il et semblerait-il de se mettre sur les mêmes rails de celui ce Mobutu avec comme conséquence que tous et tout, c’est-à-dire le pays, le peuple et eux-mêmes, risqueraient de sortir perdant dans ces nouveau « Congo Business » (le choix ici de la langue de Shakespeare n’est pas au hasard, comme dans ce film « Katanga Business », parenthèses à vite refermer). Ceci surtout en ces jours troubles où le Congo-Zaïre semble de nouveau dans un tourbillon, où, pour paraphraser le philosophe italien Antonio Gramsci, « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Car, au fait comme il ajoute aussi : « La crise est le moment où l’ancien ordre du monde s’estompe et où le nouveau doit s’imposer en dépit de toutes les résistances et de toutes les contradictions. Cette phase de transition est justement marquée par de nombreuses erreurs et de nombreux tourments ».

Le régime et le pays risquent ainsi d’être entre les mains des monstres. Lorsque tous s’en rendront compte, le glas serait déjà sonné ! Et, la particularité de ces « monstres » ayant la particularité d’être des troubadours, des flatteurs et des thuriféraires, est qu’ils monopolisent les débats et les medias publics, prennent souvent le peuple en témoin ou en otage, Dieu merci que ce dernier n’ayant plus déjà les yeux et les oreilles dans les poches. Mais, cet aveuglement ou cet opportunisme de ces acteurs, ils peuvent l’être soit volontairement soit involontairement ; consciemment soit inconsciemment. Ou encore, ils peuvent être infiltres par ceux voulant mieux les noyer (les chiens) après les avoir accusé de rage ou après avoir fait sauter le dernier verrou (de Kenge) ! (Prendre sérieusement en compte ces révélations des services secrets britanniques scrutant les autorités Congolaises depuis belles lurettes ; tout comme les révélations de Daphne, directeur des services secrets britanniques à Léopoldville en 1960 qu’elle fut celle avoir pilote l’assassinat de Lumumba ; parenthèses à vite refermer).

LA FIN DE MOBUTU. Il eut certes l’implication de la CIA et des services secrets occidentaux (la rébellion AFDL commença juste lorsque fut connut la maladie de Mobutu), il eut aussi le fait de la guéguerre entre anglo-saxons déjà à l’est et les français ne voulant pas perdre le centre, il eut surtout l’incapacité ou l’aveuglement des « mouvanciers » et des « Mobutistes » et de « Mobutu » à tout perdre sauf son « pouvoir ».

images-etienne_tshisekedi_et_mobutu_148883207Le tout arriva par plusieurs portes et fenêtres énumérer par Honoré Ngbanda. Non pas seulement la grosse erreur pour Mobutu de s’éloigner de Kinshasa, la laissant ainsi entre les mains d’opportunistes de tout bord, les siens propres d’abord, et à la merci de l’opposition qui en fit son bastion (est-ce la même erreur pour le régime de Joseph Kabila de faire de Kingakati une nouvelle présidence, ayant abandonné Kinshasa, la capitale et siège des institutions, entre les mains soit des opportunistes de son propre camp soit de l’opposition qui en fait son bastion – remarquer la popularité d’un Tshisekedi à Kinshasa qui tire profit de son enfermement et des aller et retour à la 10eme rue Limete) ; l’égocentrisme de Mobutu sur sa famille biologique, laissant parfois de côté les services spécialisés, avec comme conséquence que les taches, mêmes les plus régaliennes devinrent l’apanage des moins instruits et des non-entrainés comme le fameux « l’oncle national », le grand-frère de la maman présidente Bobi Ladawa qui dirigeait même les services de sécurité (comment comprendre la nomination de Badibanga s’il s’avérait qu’il n’ait renonce à sa nationalité Belge qu’après ou encore comment comprendre cet article dans New York Times, avec des fautes ou encore ces fonds dont on dit être destinés au lobbying alors que l’intéressée semble les denier, si tout ceci est certes vrai !) ; la multiplication des services d’Etat avec à la tête des responsables qui tiraient chacun la couverture de son côté, notamment dans l’armée constituée des petites armées dans l’armée. Ngbanda révèle ainsi qu’après que le général Mahele ait prit le commandement de l’armée, ce dernier répondit à Ngbanda qui l’apostropha du fait que l’armée mettra en déroute l’AFDL, qu’il n’en serait rien. Car, aux dires du général Mahele dont le savoir-faire n’était pas mise en cause, l’armée n’existait déjà plus, des généraux achetaient des armes ailleurs, des minutions ailleurs, un chacun recrutant ses mercenaires, les vrais et les faux, et surtout utilisant alors l’argent de l’effort de guerre ou de l’argent de Mobutu dans un gaspillage et un amateurisme incroyable et surtout faisant croire à  ce dernier croyant ainsi que ceux à qu’il confiait ces sommes énormes les utilisaient pour le sauver. (Remarquer encore actuellement le fait de ces  révélations de ses sommes énormes sortant pour des objectifs questionnables de lobbying et Dieu seul sait ce que le président Joseph Kabila en sait vraiment là-dessus ! – car, un nouveau boulot devient payant dans la diaspora : se prendre une photo avec un « en-haut-d’en-haut » ou devant un bâtiment public pour faire croire qu’on est devenu lobbyiste ; de Kinshasa, les téléphones ne cessent de sonner : mais toi, qu’attend-tu pour former une association « pro » ou pour « amener à Kin ton petit Blanc » ? – sans blague).

Mais, il faudra avoir les yeux longs pour voir sonner le glas, comme le stigmatise Tshitenge Lubabu : « en réalité, il [Mobutu] n’était plus le « maître du Zaïre » depuis ce jour d’avril 1990 (…) Dès lors, les rangs se fissurent, des proches collaborateurs de longue date s’émancipent et basculent dans l’opposition [sous couvert d’anonymat un kabiliste regrette toujours la guéguerre actuelle Joseph Kabila-Moise Katumbi qui aurait été un bon dauphin pouvant le sauver, hélas, une fatalité soit pour l’un soit pour les deux]. Les temps sont durs, tellement durs que, pendant les travaux de la Conférence nationale souveraine, le Léopard est vilipendé. Touché dans son amour-propre, il quitte Kinshasa, le centre du pouvoir, et s’exile à Gbadolite. Erreur fatale, sans doute, car il ne contrôlera plus rien, en réalité. Tout le reste (…) ne sera plus que gesticulations, manœuvres dilatoires, querelles byzantines face à une opposition faussement radicale et ivre de mots».

D’AUTRES REVELATIONS. Incroyable par exemple les révélations de Ngbanda, jamais démenties jusqu’alors comme nombreuses de ses révélations, qu’un général Nzimbi, un général Baramoto, pour ne citer que ces exemples, si ce qui est écrit est vrai, puissent rouler aussi Mobutu dans la farine ! D’ailleurs, c’est quelques jours avant la fuite de Mobutu qu’ils furent devant l’évidence, raconte Honoré Ngbanda dans son livre. Les trois généraux et les collaborateurs civils furent autour de Mobutu. A cause du lourd silence pesant, les civils comprirent qu’ils devaient laisser les militaires  conférer avec le chef. A leur retour, l’incroyable nouvelle : les généraux (et non pas les moindre, sachant leur relations familiales et tribales avec Mobutu) étaient au fait venu dire à Mobutu qu’ils n’étaient plus à mesure d’assurer sa protection à Kinshasa ! Pire, alors que le vieux général Bolozi, comme il le dit lui-même dans une vidéo, était en route pour une réunion des officiers convoquée, il eut un coup de téléphone lui annonçant que les mêmes généraux avaient déjà traversé le fleuve ! Le glas avait sonné… Le pauvre n’eut plus de choix que de les suivre. Puis encore, dans les analyses de l’assassinat du général Donat Mahele, il ressort selon des analystes que ce fut un guet-apens, le premier ministre d’alors, le tout dernier de Mobutu, le général Norbert Likulia, préparait au fait prendre le pouvoir ou mieux faire un coup d’Etat à Mobutu ! (Est-ce ce qui explique que le général Nzimbi aurait même voulut tirer sur l’avion de Mobutu décollant de N’Djili ?, si ces révélations sont vraies !)

SOUPAPE DE DECURITE OU DE SURETE. Mais, dans ces pages de Ngbanda, à la fin de règne de Mobutu, surgit un nom et un évènement capital, servant de soupape de sécurité ou de sureté, ayant fait sonner le glas : Etienne Tshisekedi. Mobutu croulant en France, Tshisekedi vint à Cap Martin lui rendre visite et il fut conclu pour Mobutu de rendre le pouvoir à la C.N.S. Revenu à Kinshasa, précède par Tshisekedi et Mgr Monsengwo, Mobutu fut accueilli comme à la belle époque. Et ce fut la dernière fois d’ailleurs. Mais, coup de théâtre, dans les négociations qui suivirent, un volte-face : sans se poser la question d’où Tshisekedi tirait-il ce plan, Mobutu fut conseillé par Ngbanda et les autres, de ne plus s’ingérer dans la désignation du Premier ministre, laissé alors à l’opposition. Or, sachant comment le sieur Léon Kengo, premier ministre, pouvait et savait corrompre l’opposition, sachant comment il avait détourné l’argent de l’effort de guerre, ils auraient pu conseiller Mobutu de prendre en compte la réalité de « facto » et non plus celle « de iure », en nommant Tshisekedi comme convenu a Cap Martin. Hélas… C’est Kengo qui fut de nouveau copter par une opposition déjà  corrompue. Erreur grave des Mobutistes (Est-ce la même erreur que commettra le régime de Kinshasa en coptant et en imposant encore Samy Badibanga comme Premier ministre après le dialogue CENCO ?…). Car, ce fut le dernier verrou juridique qui sauta. Et la suite est connue. (Actuellement encore, le fait de s’attarder sur une quelconque approche considérée par ses ouailles comme « de iure » en évitant de voir la réalité « de facto » de la fin de son mandat le 19 décembre 2016, le régime de Kabila ne risque-t-il pas de précipiter son requiem et lorsque viendra, in fine, d’autres négociations, au cas où celles-ci des évêques échouaient puisque le pouvoir voulant jouer aux prolongations, ne rêverons-nous pas un Utenika 1 qui n’eut pas d’Utenika 2 ?).

EN-HAUT-D’EN-HAUT. Car, comme l’explique Honoré Ngbanda aussi, un homme passa par la : l’ambassadeur des USA a l’ONU, Bill Richardson, l’envoyé spécial du président Bill Clinton. Il vint avec un message en style direct et moins diplomatique : après avoir rappelé tous les loyaux services que Mobutu a rendu aux Etats-Unis, le message était clair : si vous ne démissionné pas, votre cadavre va trainer sur les rues de Kinshasa…

Hélas, alors que Ngbanda et Vundwawe le conseillèrent d’accepter cet ultimatum, Mobutu eut recourt encore aux lobbies maffieux, via le Français Jacques Foccart : contacter son ami, le président français Jacques Chirac pour que ce dernier le sauve. Ce sont les Archives d’Afrique de RFI d’Alain Foka qui révélèrent la chose et l’ouvrage de Vundwawe qui, en quittant Kinshasa, fut surpris de cette dernière lettre de Mobutu à Jacques Chirac.

LOYAUTE. Il faudra éviter de mettre tous les collaborateurs du pouvoir actuel de Kinshasa dans ce sac sale et nauséabond. Il doit et il existe aussi des éléments de valeur, parfois inaudibles en de telles circonstances. Malheureusement. Mais, efficaces. Car, disons aussi nganiqu’à propos de cette chute de Mobutu, il n’eut pas que des collaborateurs calculateurs-profiteurs, il eut aussi des loyaux, peut-être pas du côté où Mobutu aurait pu le penser, comme le cas de ce Major Denis Ngani dont le savoir-faire et le flair militaire évita à Mobutu de se faire sûrement arrêter et assassiner à Kawele. Il réussit, in extremis, à organiser la fuite du Maréchal de Gbadolité à Lomé, avant d’être parmi ceux l’ayant enterré à Rabat !

ON A ECHOUE. Dans cette relecture aussi de l’histoire immédiate du Congo-Zaïre, il faudra se détendre intellectuellement avec un petit roman passé peut-être inaperçu, celui de Charles Djungu-Simba : « On a échoué » (publie en 1991).

Résumons et restituons avec nos mots. C’est l’histoire d’une certaine Panatate dont l’amant se retrouve dans une rébellion voulant renverser le vieux régime de trente-deux ans (l’imagination est de taille et vaut son pesant d’or en regardant l’année de la publication de l’œuvre – 1991) alors que son père est un baron du régime. Le père de ce dernier au fait est le gardien du temple d’un mythe qu’il entretient : au fait, après trente-deux ans du pouvoir où les dernières années il les passait à collectionner et à nouer des cravates, le vieux président était déjà mort dans son palais. C’est ce conseiller occulte au fait qui gérait seul le pays, faisant croire que c’est le président qui le gérait. Puis, des rumeurs, la radiotrottoir : il parait que… il semblerait que…

yvolqycutuLe monsieur craignant alors que la chose ne se fasse dévoiler au grand jour et que le pays ne soit plonge dans une situation chaotique devance les choses et met en marche son plan pour permettre un changement et une passation paisible du pouvoir. Il écrit une lettre à sa fille pour la faire arriver à son amant en opposition-  rebelle, avec ce message, cette confession, ce mea culpa, cette invitation à venir vote prendre le pouvoir qui les attend : au fait, il a gardé et entretenu ce mythe en attendant vous voir l’opposition capable et prête à prendre le pouvoir et à mieux gérer le pays. « Venez donc prendre le pouvoir, car nous, on a échoué ! », les manœuvres actuelles ne mèneront nulle part…

« On a échoué »… L’histoire maligne de collaborateurs de ces présidents qui, à la fin, finissent à les abandonner et à rejoindre l’opposition, après avoir entretenu un mythe où un pouvoir dont ils savaient être un château des cartes ?

Au point où nous en sommes au Congo-Zaïre, il faudra tout prendre en compte et tout relire et surtout relire tout entre les lignes. Car, en cette matière, très souvent, rien de neuf sous le soleil (du Congo). Les yankees des « regime change » (et il en existe et ils sont à l’œuvre) usent souvent du même modus operandi. C’est pour éviter que tous s’en sortent perdant avec un autre conglomérat d’aventuriers (des nationaux et des internationaux qui s’agitent et s’agiteraient), genre AFDL newlook ! La Première Guerre mondiale n’a pas empêché une seconde, vingt ans après, avec le même grand perdant : l’Allemagne… Les fins tragiques de Lumumba, de Mobutu et de Kabila ne sont pas à prendre ni même à rappeler comme des excuses… Loin de là …

Certes, trop des textes entre parenthèses tout simplement par précaution et puisque les sciences humaines ne sont pas des sciences exactes, sachant que comparaison n’est certes pas raison. Relisez donc ces livres-là, ou revoyez ces faits-ci, ou tout au moins les avoir à l’esprit…

Norbert X (norbertmbu@yahoo.fr)

Le 19 décembre sera "une preuve par neuf" pour l’opposition congolaise.

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Le 19 décembre sera "une preuve par neuf" pour l’opposition congolaise.

Une partie de la ville de Kigali, réalisée avec le butin de guerre en provenance de la RDC.

Nous avons tous appris à l’école primaire « la preuve par neuf », une opération par laquelle on vérifiait l’exactitude du résultat d’un calcul.

Le 19 décembre prochain, c’est-à-dire dans moins d’une semaine, le mandat de Joseph Kabila expire. Par conséquent, il ne sera plus constitutionnellement le président de la République démocratique du Congo. Il n’aura aucune légitimité de représenter ni d’engager la RDC dans quoi que ce soit.

Or, c’est durant ce créneau que l’opposition a jugé utile d’engager « in extremis » un dialogue qui risque de lui redonner un second souffle . Ce dialogue dont aucun congolais ne souhaitait équivaut à réanimer un moribond.

Quelle que soit la « bonne » foi affichée par les leaders de l’opposition, les congolais les jugeront le 19 décembre 2016.  Si leur dialogue débouche sur un quelconque compromis politique avec Joseph Kabila au-delà du 19 décembre 2016, aucun congolais ne les suivra. Leur sincérité sera contestée. La situation deviendra alors "imprévisible" et "incontrôlable" pour tout le monde, et une nouvelle donne politique s’installera, sans Joseph Kabila.

En effet, les congolais en ont assez d’avaler des couleuvres : Sun City , l’élection de 2016 qui a abouti à l’incarcération de Jean-Pierre Bemba, l’élection à un tour de 2011 qui a  privé Etienne Tshisekedi d’une victoire certaine, etc, etc. Ça suffit.

En guise d’illustration nous invitons tous ceux qui soutiennent le régime de Joseph Kabila à visualiser ce quartier de la ville de Kagali réalisé avec le butin de guerre en provenance de la RDC,  en songeant au délabrement de la ville de Kinshasa et de leurs provinces d’origine.

Par ailleurs, nous avons sélectionné une courte vidéo d’une compatriote résidente au Canada, qui résume tout ce que chaque patriote ressent à la veille du 19 décembre 2016.

 

Messager

 

Paul Panda, un activiste de première heure.

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Paul Panda, un activiste de première heure.

 

Référence http://www.mbokamosika.com/2016/02/victor-promontorio-premier-universitaire-congolais-diplome-en-belgique.html

 

Après avoir fini ses études d'agronomie il fut mite au Congo-belge pour apprendre aux autochtones de techniques modernes de cultiver certaines plaintes telle que l'hévéa, qui servi énormément dans les industries automobiles dans la fabrication de pneus. Contrairement à toute attente, son attitude face à ses frères mettait les colons mal aise. Au lieu d'opprimer ses frères comme le faisaient certains évolués noirs, il profitait de sa profession pour leur apprendre à lire et écrire.


A noter qu'il participa a la guerre mondiale pour défendre l'occupation de la Belgique par les allemands.


Il a également fondé le premier mouvement politique en Belgique ** Union congolaise * pour déjà défende nos droits. Invité par le Parlement belge à l'époque, il en profitera pour évoquer le besoin d'éduquer le peuple autochtone pour assurer l'équilibre et l'inclusivité  dans une société qui deviendrait un jour cosmopolite. Dans la même occasion, il côtoya les grands activistes connus, à l'instar de Marcus Garvey...

 

ELIKYA

RDC : L’agence Bloomberg dévoile la fortune de la famille Kabila.

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Nous reproduisons ce rapport de l’agence Bloomberg sur la fortune de la famille Kabila. Cette enquête très fouillée et publiée à trois jours de la fin du mandat de Joseph Kabila devrait motiver les congolais à se débarrasser du régime sanguinaire  qui ne fait qu’appauvrir le peuple.

Voilà un "pillard" que certains corrompus ont osé comparer à Patrice Lumumba !

En bas, vous trouverez le lien sur la version originale de l'enquête en anglais.

RDC : L’agence Bloomberg dévoile la fortune de la famille Kabila.

 

Le président congolais Joseph Kabila et sa famille ont constitué un empire économique qui leur a rapporté « des centaines de millions de dollars », selon une enquête publiée jeudi par l’agence Bloomberg à cinq jours de la fin du mandat de M. Kabila.

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Le président congolais Joseph Kabila et sa femme Marie Olive Lembe lors des célébration de l’indépendance de la RDC à Kindu, le 30 juin 2016 | Photo ; VOA

« Ensemble, les Kabila ont bâti un réseau d’entreprises qui s’étend dans tous les secteurs de l’économie congolaise et qui a rapporté des centaines de millions de dollars à leur famille », écrit l’agence de presse américaine spécialisée dans les questions économiques.

L’ampleur de ces intérêts économiques « pourrait aider à comprendre la raison pour laquelle le président (congolais) ignore les appels des États-Unis, de l’Union européenne et d’une majorité de Congolais à rendre son pouvoir la semaine prochaine », estime Bloomberg.

Dans un tweet, l’agence amércaine a écrit « Ce dirigeant dont l’empire financier atteint tous les coins de l’économie ».

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Bloomberg indique que sa publication est le résultat d’un travail d’un an réalisé par trois journalistes sur le « réseau d’affaires » de la famille présidentielle et s’appuyant sur plusieurs dizaines d’interviews et des « milliers de documents d’entreprises et de documents judiciaires » consultés par ses soins.

Sur VOA Afrique, Franz Wild, l’un des journalistes à l’origine de ces révélations précise que « ce sont des dossiers officiels et on est sûr que ce sont vraiment des sociétés qui appartiennent à la famille présidentielle. »

Franz Wild joint par Nicolas Pinault (0:06:00)

Lecteur audio

Ravagée par deux guerres entre 1996 et 2003, après trois décennies d’une dictature kleptocratique soutenue par l’Occident, la RDC est connue pour l’extraordinaire richesse de son sous-sol et la grande pauvreté de sa population dont près de 90% des habitants survivent avec moins de 1,25 dollar par jour, selon l’ONU.

Des enjeux familiaux

Dans sa longue analyse, Bloomberg News explique que « dans l’économie pratiquement informelle, où les enjeux familiaux sont presque tous des sociétés privées, les finances exactes des activités ne sont pas connus. Les quelques chiffres disponibles dans les documents accessibles au public montrent des investissements d’une valeur de plus de 30 millions de dollars dans seulement deux sociétés. Le revenu estimé pour une autre entreprise dépasse 350 millions de dollars sur quatre ans – dans un pays où les données de la Banque mondiale montrent que près des deux tiers des 77 millions de personnes vivent avec moins de 1,90 $ par jour ».

Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a répondu aux journalistes américains qu’il ne pouvait pas commenter sur des questions concernant la famille du président, qu’il considérait « comme une affaire privée ».

Lorsque Bloomberg News a demandé s’il pourrait poser des questions à Kabila, il a dit que « le président ne parle pas aux médias occidentaux ». Theodore Mugalu, qui s’occupe des affaires personnelles de la famille, n’a pas répondu à une série d’appels téléphoniques demandant un entretien.

Mais pour les journalistes, le plus choquant, c’est l’enrichissement du président lors de son mandat. « Les entreprises de la famille Kabila ont grandi avec l’économie en développement du Congo. Et ils jouissent maintenant d’un avantage du pouvoir présidentiel: la protection de la Garde républicaine, une unité d’armée d’élite qui est censée protéger Kabila lui-même ».

Avant de continuer : « en juillet 2015, des membres de la garde ont accompagné sa femme, Olive, après avoir acheté une ferme de bétail dans les collines herbeuses du Nord-Kivu. Selon trois travailleurs qui ont été déplacés, elle a demandé qu’ils enlèvent leurs maisons de fortune ou bien regarder les soldats les détruire ».

120 permis miniers

Depuis 2003, la famille Kabila « a mis en place un réseau international d’affaires » avec des participation dans « 70 entreprises au moins », écrit Bloomberg.

M. Kabila, « sa femme, ses deux enfants et huit de ses frères et soeurs contrôlent ainsi plus de 120 permis d’extraction d’or, de diamants, de cuivre, de cobalt et d’autres minerais » en RDC, ajoute l’article qui décrit la mainmise sur les richesses et l’économie du pays par un clan animé d’une soif inextinguible d’argent.

Outre les mines, l’empire familial s’étend dans « la banque, l’agriculture, la distribution de carburant, le transport aérien, la construction de routes, l’hôtellerie, la fourniture de produits pharmaceutiques, le secteur des agences de voyages, le commerce et les boîtes de nuit », ajoutent les auteurs de l’enquête parlant d’entreprises installées au Congo, mais aussi aux États-Unis, à Panama, en Tanzanie et sur l’île de Niue, paradis fiscal du Pacifique.

« On ne peut pas empêcher un membre de la famille du chef de l’État d’avoir des ambitions ou de posséder des biens. Encore moins de faire du business », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, à l’AFP qui lui demandait de réagir à l’article de Bloomberg, la présidence de la République congolaise fonctionnant sans porte-parole.

Empire du Clan Kabila en RDC | Infog : Bloomberg
Notant qu’aucune loi n’interdit au président ou à sa famille de faire des affaires, M. Mende a estimé en substance que la publication de ces informations procédait de la volonté de nuire à la RDC qu’il attribue aux Occidentaux pour avoir demandé pendant des mois, en vain, que M. Kabila lâche le pouvoir le 20 décembre.

Source : VOA Afrique

Voici le plan de protection des proches de Kabila mis en place par l'ANR

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Voici le plan de protection des proches de Kabila mis en place par l'ANR

Les révélations du capitaine Charles Kalonda, ex-garde du corps de Joseph Kabila à Tshangu TV..

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Les révélations du capitaine Charles Kalonda, ex-garde du corps de Joseph Kabila à Tshangu TV.

 

Nous reprenons la vidéo de Tshangu TV sur les révélations du capitaine Charles Kalonda, ex-garde du corps de Joseph Kabila au journaliste Fabien Kusuanika.

En l’analysant, nous avons compris, en ce qui nous concerne, pourquoi Joseph Kabila n’avait jamais incarné les fonctions présidentielles. Dans sa tête, il est resté malheureux, malgré des milliards pillés durant son règne. Il n’a jamais été un chef au vrai sens du terme. On ne s’improvise pas un chef. Cette situation démontre que Kabila avait été parachuté à un poste qui dépasse totalement ses capacités.

Joseph kabila a été incapable de gérer sa garde rapprochée, incapable d'organiser les élections, et finalement incapable d'administrer la RDC. 

Tous les militaires et policiers congolais doivent se référer à ces révélations pour en finir avec un régime qui les a exploités comme des esclaves.

Rappelons par devoir de mémoire que cet officier occupait les mêmes fonctions que le lieutenant Mahele auprès de Mobutu en 1970. Peut-on comparer leurs situations sociales ?

Par ailleurs, tout le peuple congolais recommande à l'opposition de ne plus négocier avec le régime Kabila dont le régime expire aujourd'hui à minuit. Toute tentative de dialoguer avec Kabila au-delà du 19 décembre 2016 sera considérée par le peuple congolais comme une haute trahison. Que l'opposition n'oublie pas que des centaines de congolais avaient perdu la vie le 19 et le 20 septembre 2016. S'amuser à négocier en ce moment est une façon de cracher sur la mémoire de ces martyres. 

 

Messager

 

L’épreuve du 19 décembre 2015 confirme l’absence de stratégie de l’opposition congolaise.

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L’épreuve du 19 décembre 2015 confirme l’absence de stratégie de l’opposition congolaise.

Dernièrement, nous avons annoncé que la sincérité du rassemblement de l’opposition sera jaugée le 19 décembre 2016. Nous sommes le 20 décembre, le gouvernement Badibanga a été promulgué, à 10 minutes de la fin officielle du mandat de Joseph Kabila. Un défi au peuple et à l’opposition congolaise dont la propension à dialoguer coûte que coûte avait maintes fois été stigmatisée sur notre site.

Comme si ce camouflet ne suffisait pas, nous venons de découvrir la déclaration du leader du Rassemblement de l’opposition, Etienne Tshisekedi à travers laquelle il annonce que Joseph Kabila n’est plus le président de la RDC et ne peut plus engager le pays tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, tout en invitant le peuple à résister pacifiquement.

Paradoxalement, Etienne Tshisekedi annonce que le Rassemblement va poursuivre les négociations initiées par la CENCO, et qui étaient suspendues à deux jours de la fin du mandat de Joseph Kabila.

Que peut-on retenir de cette prise de position ?

Pour nous, cette annonce d’Etienne Tshisekedi est un aveu d’impuissance face à Joseph Kabila. Si les Pères de l’indépendance avaient adopté la même attitude et la même compromission face à la Belgique de 1959 à 1960, nous serions encore sous la colonisation.

Comme nous l’avions déjà dénoncé autrefois, la classe politique congolaise est totalement pourrie et n’inspire aucunement confiance. En leur faisant momentanément confiance avec beaucoup de réticence, à quelques mois de l’expiration du mandat de Joseph Kabila, nous avons cru aider le peuple congolais à se débarrasser enfin du régime d’occupation. Aujourd’hui, nous sommes profondément déçus.

Le comble est que parmi cette classe politique, personne n’est irréprochable. Il existe :

  • Ceux qui sont prêts à se compromettre ouvertement, pour leurs intérêts personnels, en s’impliquant dans les différents gouvernements d’occupation.
  • Ceux qui se disent opposants, mais toujours disposés à négocier éternellement, au détriment du peuple qu’ils sont censés défendre. De 2006 à nos jours, ils ont été des complices du parcours tortueux de la politique congolaise.
  • Ceux qui condamnent le gouvernement d’occupation et l’opposition sans toutefois parvenir à chasser Joseph Kabila du pouvoir.

Force est de constater que toute la classe politique congolaise se nourrit de la misère du peuple, et Joseph Kabila ne fait que profiter de cette imbroglio politique pour pérenniser son pouvoir.

Dans cette lutte contre l’occupation, il y a lieu de féliciter les « Mayi-Mayi » qui nous semblent la seule force déterminée à mettre fin à l’occupation. Si tous les patriotes soutenaient ce mouvement, les congolais pourraient espérer vaincre rapidement le régime Kabila.

En dehors des Mayi-Mayi, nous rendons hommage à tous les patriotes congolais qui se battent sans arrière- pensée, sans calculs, pour libérer tout simplement le pays de leurs ancêtres. C’est dans ce cadre que se situe notre site qui a vu ses rubriques bouleversées depuis le mois de septembre jusqu’à ce jour, dans le but de sauver ce qui constitue le « facteur commun d’union », à savoir la RDC.

Voilà pourquoi, notre site ne pourrait être à la solde d’un individu, d’un mouvement, ou d’un parti politique privilégiant les intérêts personnels.

Ainsi, après cette période de mobilisation, nous revenons à nos fondamentaux, tout en précisant qu’étant donné l’indifférence de plusieurs artistes, nous mettons fin à la promotion indistincte que nous effectuions depuis la création de notre site. Nous nous réservons le pouvoir de choisir quel artiste et quelle œuvre pourraient faire désormais l’objet d’une promotion sur Mbokamosika. Cette position avait été arrêtée de commun accord entre l’administrateur du site, votre serviteur, et son complice Samuel Malonga.

 

Messager

 


DEBOUT JEUNES ET PEUPLE CHRETIEN DE KINSHASA

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DEBOUT JEUNES ET PEUPLE CHRETIEN DE KINSHASA


Notre église a gravement péché. Mobilisation ce 25-12-2016.
Sifflons et chantons YEBELA ce dimanche.

Le dialogue de la CENCO est l'oeuvre du Mal.
Mobilisation générale le 25 décembre 2016 dans toutes les paroisses pour invoquer le Saint Esprit et sauver la nation ainsi que l'Eglise, catholique en particulier.

Le dimanche 25 décembre 2016 est décrété, par des mouvements chrétiens et de jeunesse patriotique de Kinshasa, journée de purification et de libération de notre église, catholique en particulier. La tête de celle-ci, la CENCO, est aujourd'hui envoûtée et soumise au Mal.

Nous savions que Satan, le maître du mal, s'était emparé de l'Etat et des institutions de la République depuis près de 20 ans. Voici que depuis le 8 décembre 2016, le diable est aussi entré dans l'église et a corrompu les âmes de beaucoup de ceux qui sont censés être les bergers et gardiens du Temple.

Des prêtres catholiques de Kinshasa et de jeunes leaders chrétiens patriotes ont décidé de réagir en conformité avec la Sainte Bible pour le salut de la nation.

Dans toutes les paroisses de Kinshasa, les croyants, jeunes en particulier, vont prier pour sauver l' Eglise congolaise. Le chant Yebela sera le cri de ralliement lors de la communion. Les sifflets retentiront au même moment que les cloches dans toutes les églises lors de la consécration. Jésus vient sauver son peuple. N'ayez pas peur!!!

Les dirigeants de la CENCO ont gravement péché en ne disant pas la vérité au peuple. La CENCO a péché en action et par omission. La CENCO n'avait pas dit honnêtement au peuple de Dieu en RDC qu'elle négociait la cohabitation politique et le glissement dont l'avait chargé Joseph Kabila.

Munis de leurs sifflets et de leurs voix, les chrétiens de Kinshasa, catholiques en particulier, vont dire à haute voix qu'ils rejettent la compromission avec le Mal au Congo.

Feu Cardinal Malula, d'heureuse mémoire, disait qu'il valait mieux d'être sacrifié et mourir pour la vérité que vivre en sacrifiant la vérité. En 2006, feu Cardinal Frédéric Etsou suivit courageusement ses pas et exigea que la vérité soit dite sur les résultats des élections.

Certains évêques de la CENCO, dont son président et son vice-président actuels ont hélas choisi de taire la vérité. Cela équivaut à mentir par omission. Mentir, surtout pour un prélat, est un grave péché. Prions aussi pour leur repentir.

La mobilisation des chrétiens doit être totale ce dimanche 25 décembre 2016, le jour symbolique de la venue parmi nous de notre Seigneur et notre Sauveur, Jésus Christ.

Informez-vous auprès de vos curés, de jeunes leaders patriotes et des responsables laïcs dans vos quartiers. Soyons vocaux et pacifiques. Joyeux Noel dans la Vérité.

Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo au Japon
Président Honoraire de l'Union des Etudiants Chrétiens Africains.
Ancien élève des écoles et université catholiques de Kinshasa.
TEL +81-9084538549 Twitter: @ngoilambert

Joseph Kabila, le « Pinochet africain » !

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Joseph Kabila, le « Pinochet africain » !

 

Nous avons promis aux mbokatiers l’ouverture des archives sur Joseph Kabila à l’expiration de son mandat. Dans la mesure où nous le considérons désormais comme étant un ex-président de la RDC, nous avons jugé utile de comparer son bilan à celui d’Augusto Pinochet, qui avait dirigé le Chili du 19 décembre 1974 au 11 mars 1990.

En rapprochant ces deux régimes, nous voudrions rappeler à tous ceux qui se sont compromis en soutenant Joseph Kabila dans l’accomplissement de ses multiples crimes que rien ne sera occulté. Ils rendront compte de tous leurs actes à l’instar des anciens dignitaires et officiers de Pinochet.

À cet égard, le moment est venu de recenser dans les moindres détails, tous les crimes commis sous le régime de Joseph Kabila. Ce devoir incombe à tous les juristes et journalistes congolais. Nous prendrons part à ces investigations en ayant soin de les consigner sur notre site.

En ce qui concerne le bilan des crimes physiques et économiques de Joseph Kabila qui sera dressé le moment venu, il s’avère de loin supérieur à celui de Pinochet. Nous sommes persuadés que les juristes feront en sorte que Kabila et tous ses complices aillent rejoindre rapidement Jean-Pierre et Laurent Gbagbo à la CPI.

Messager

 


Chronologie : Les grands crimes de Pinochet.

·  Par AFP

·  Mis à jour le 15/10/2007 à 09:50

·  Publié le 10/12/2006 à 06:00

 

- Premières exécutions: des centaines de personnes sont fusillées sans sommation après le putsch, pendant l'état de siège et le couvre-feu.
- ''Caravane de la mort'': en octobre 1973 une centaine de syndicalistes et de dirigeants de gauche détenus sont enlevés et exécutés par une unité militaire surnommée la ''Caravane de la mort''.
- Assassinat de Prats: le prédécesseur de Pinochet à la tête de l'armée, le général Carlos Prats, est assassiné en exil à Buenos Aires avec son épouse dans l'explosion d'une bombe placée dans sa voiture le 30 septembre 1974.
- Attentat contre Leighton: le dirigeant démocrate-chrétien en exil en Italie, Bernardo Leighton, ex-vice-président du Chili, est grièvement blessé en 1975 à Rome avec sa femme par les tirs d'un inconnu.
- Assassinat de Letelier: l'ex-ministre des Affaires étrangères socialiste, dirigeant de l'opposition en exil, Orlando Letelier, est tué à Washington le 21 septembre 1976 avec sa secrétaire Ronnie Moffit dans l'explosion de sa voiture, piégée par les services secrets chiliens (DINA).
- Les fours de Lonquen: découverte le 30 novembre 1978 des cadavres de 14 paysans, enterrés dans les fours à chaux d'une mine abandonnée à l'ouest de Santiago.
- Affaire Fernandez: le dirigeant démocrate-chrétien du syndicat des transporteurs, Mario Fernandez Lopez, meurt sous la torture le 18 octobre 1984 dans une caserne du CNI (services secrets ayant succédé à la DINA).
- Affaire Tucapel: le dirigeant syndical social-démocrate Tucapel Jiménez est retrouvé égorgé en février 1985 près de Santiago après son interpellation par la CNI.
-

''Les Egorgés'': le sociologue José Manuel Parada, le professeur Manuel Guerrero et le dessinateur Santiago Nattino, membres du Parti communiste (PC) interdit, sont découverts égorgés le 30 mars 1985.
- ''Les Brûlés'': le photographe Rodrigo Rojas meurt brûlé vif et l'étudiante Carmen Gloria Quintana est grièvement blessée le 2 juillet 1986, après avoir été aspergés d'essence par une patrouille militaire.
- Assassinat du journaliste José Carrasco: rédacteur en chef international de l'hebdomadaire de gauche Analisis, Carrasco est abattu d'une rafale de mitraillette le 8 septembre 1986, au lendemain d'un attentat du Front patriotique Manuel Rodriguez (FPMR, groupe armé lié au PC) contre Pinochet ayant provoqué la mort de cinq membres de son escorte.
- ''Opération Albanie'': des agents du CNI abattent 12 membres du FPMR les 15 et 16 juillet 1987. Selon la version officielle, ils sont morts à la suite d'affrontements à Santiago.
- ''Opération Condor'': plan concerté des dictatures sud-américaines pour éliminer leurs opposants y compris en autorisant les services secrets à passer les frontières pour assassiner leurs cibles.
- ''Opération Colombo'': série de meurtres de 119 opposants en 1975, maquillés par les services secrets du régime en règlements de compte interne entre factions de gauche.
- ''Villa Grimaldi'': nom d'une prison secrète de la DINA où furent torturés plus de 4.500 opposants au régime, dont 226 disparurent sans laisser de trace.
- ''Affaire des comptes secrets'': ouverts à l'étranger notamment auprès de la banque Riggs de Washington par Pinochet et son entourage et ayant hébergé plus de 27 millions de dollars, non déclarés au fisc chilien.

AFP

 

 

Pinochet, l’ancien dictateur soutenu par les Etats-Unis, meurt à 91
ans

par Bill Van Auken


Mondialisation.ca, Le 12 decembre 2006
WSWS

Les nouvelles de la mort de l’ancien dictateur militaire du Chili,
Augusto Pinochet, ont été accueillies par des manifestations
spontanées à Santiago et d’autres villes chiliennes ce dimanche.

Des milliers de personnes ont pris la rue ou formé des caravanes de
véhicules, klaxonnant, pour célébrer la mort du général de l’armée à
la retraite. Pinochet était âgé de 91 ans. Il était arrivé au pouvoir
à la suite d’un coup d’Etat appuyé par la CIA contre le gouvernement
élu du président Salvador Allende du Parti socialiste.

L’avenue Alameda Bernardo O’Higgins, la principale artère de la
capitale chilienne, débordait de gens chantant des slogans et agitant
des bannières et des affiches. Les habitants des banlieues ouvrières
de la capitale, qui ont connu la répression brutale et indiscriminée
lors de la dictature, ont érigé des barricades et ont allumé des feux
pour marquer la mort de l’ancien dirigeant détesté.

Le régime de Pinochet est responsable du meurtre ou de la disparition
de milliers d’activistes de gauche, de syndicalistes, d’étudiants et
d’autres personnes soupçonnées de s’opposer aux intérêts de la classe
dirigeante chilienne et du capital étranger. Sous sa dictature, des
centaines de milliers d’autres ont été emprisonnés, torturés et
contraints à l’exil.

La joie populaire engendrée par la mort du vieux criminel d’Etat a été
considérablement tempérée par le fait qu’il est mort dans l’impunité,
à l’unité des soins intensifs de l’hôpital militaire de Santiago
plutôt que finir ces jours dans une cellule.

Au moment de sa mort, Pinochet était accusé d’environ 300 offenses
criminelles liées aux meurtres, à la torture et aux enlèvements
réalisés sous sa gouverne. La « Caravane de la mort », l’« Opération
Colombo » et l’« Opération Condor » sont certaines des meurtrières
campagnes de répression pour lesquelles il a été accusé.

Lui et sa famille faisaient aussi l’objet d’enquêtes criminelles
relativement au détournement hors du Chili de dizaines de millions $
des fonds de l’Etat, vers des comptes secrets de la Riggs Bank de
Washington, D.C. et d’autres institutions financières d’outremer.

La preuve de corruption éhontée de la part de l’ex-dictateur a
diminué, au cours des récentes années, le soutien dont il bénéficiait
au sein d’une couche de la droite chilienne, qui depuis longtemps
justifie ses politiques de meurtre de masse et de répression au nom de
la « lutte au marxisme ».

Au sein de la population chilienne, le dernier voyage à l’hôpital de
l’ex-dictateur faisait l’objet d’une très grande suspicion. Il était
largement perçu comme une autre ruse du général pour échapper à la
poursuite criminelle. Pinochet était assigné à demeure lorsqu’il a été
admis pour traitement, la cinquième fois qu’un juge imposait une telle
arrestation au cours des dernières années.

Pendant ce temps, à l’hôpital militaire où l’ancien dictateur est
mort, quelques centaines de fascistes et de supporteurs de l’armée se
sont réunis, ayant avec eux des photos de Pinochet. Certains d’entre
eux ont physiquement attaqué des membres de la presse.

Internationalement, il y a aussi eu des expressions d’appui pour l’ex-
dictateur. En Grande-Bretagne, l’ancienne première ministre Margaret
Thatcher a émis une déclaration dans laquelle elle exprimait sa «
grande peine » à l’annonce de la mort de l’homme condamné pour meurtre
de masse.

Jack Straw, le dirigeant travailliste élu à la Chambre des communes
britannique, a émis un communiqué hypocrite dans lequel il déclarait
que la mort de Pinochet « signifiera que le peuple chilien pourra
passer à autre chose et mettre le terrible héritage de ces années
terribles derrière lui ».

Ce fut le même Straw qui, en tant que ministre britannique des
Affaires étrangères en 1998, avait permis à Pinochet de s’échapper du
pays pour retourner au Chili après avoir été assigné à demeure à
Londres pendant 503 jours, alors que le juge espagnol Baltasar Garzon
cherchait à obtenir son extradition pour qu’il soit jugé pour crime
contre l’humanité. En bout de piste, le gouvernement du premier
ministre Tony Blair a protégé l’ex-dictateur, invoquant sa mauvaise
santé et des considérations « humanitaires ».

Aux Etats-Unis, la réaction à la mort de l’ancien allié a été aussi
caractérisée d’une hypocrisie extrême. La Maison-Blanche de Bush a
fait une déclaration décrivant la dictature de Pinochet comme « l’une
des périodes les plus difficiles de l’histoire de cette nation » et
déclarant que « nos pensées sont aujourd’hui avec les victimes de ce
règne et leurs familles ». Etant donné les liens étroits
qu’entretenait le gouvernement américain — y compris d’importants
représentants de l’administration actuelle — avec les crimes du régime
militaire chilien, de telles déclarations sont très peu crédibles.

En de nombreuses occasions, les articles sur la mort de Pinochet ont
présenté une vision « équilibrée » de l’héritage de l’ex-dictateur,
regrettant ses actes du point de vue des droits de l’homme, mais le
louangeant pour avoir « stabilisé » l’économie chilienne et inauguré
le soi-disant « miracle économique chilien ».

Ces reportages n’évoquent même pas le fait que ces deux processus
soient intimement liés. Le « miracle », caractérisé par des taux
élevés de croissance économique et la hausse de la valeur des actions,
a été précisément préparé par une campagne d’extermination physique
des sections les plus militantes des travailleurs chiliens, par la
proscription des syndicats, par les réductions de salaires et par
l’élimination de tous les obstacles à l’exploitation impitoyable de la
classe ouvrière.

La conséquence a été un vaste transfert de richesse sociale de la
majorité ouvrière vers l’aristocratie financière. Selon les
statistiques fournies par le régime de Pinochet lui-même, le 20 pour
cent le plus riche de la population a, entre 1979 et 1989, augmenté sa
part de la richesse nationale de 51 à 61 pour cent.

Pendant ce temps, durant les 13 premières années de la dictature, le
10 pour cent le plus pauvre de la société chilienne a vu sa
consommation totale diminuer de 30 pour cent. En 1988, le salaire réel
moyen d’un travailleur était 25 pour cent plus bas qu’en 1970.

Le coup d’Etat qui a porté Pinochet au pouvoir a été déclenché le 11
septembre 1973. A ce moment, des chasseurs de la Force aérienne
chilienne avaient bombardé La Moneda, l’équivalent de la Maison-
Blanche au Chili, où Allende a trouvé la mort.

La junte militaire dirigée par Pinochet a dissout le Congrès, banni
les partis politiques et les syndicats et aboli la liberté
d’expression et les droits de l’habeas corpus.

Le désarmement de la classe ouvrière par l’Unité populaire

Le coup d’Etat a été facilité par les politiques du gouvernement de
Front populaire de Allende lui-même, en particulier celles du Parti
communiste chilien, qui appuyait Allende. Le Parti communiste
stalinien a agi dans le but de subordonner l’intense effervescence
révolutionnaire qui animait la classe ouvrière chilienne au
gouvernement de Front populaire. Allende et les staliniens ont rejeté
les demandes visant à armer les travailleurs et ont tenté de briser la
vague de militantisme qui a entraîné des occupations d’usines et des
saisies de terres.

Les staliniens et le gouvernement de l’Unité populaire ont encouragé
des illusions sans fondement, et ultimement fatales, dans la
démocratie parlementaire chilienne. Les staliniens décrivaient l’armée
chilienne comme « le peuple en uniforme ». C’est Allende lui-même qui
a introduit des généraux dans son caucus et qui a nommé Pinochet
commandant en chef des forces armées chiliennes, une position que
Pinochet a utilisée pour préparer et exécuter le coup d’Etat qui a tué
le président du Parti socialiste.

Dans les jours qui ont suivi le coup d’Etat, des dizaines de milliers
de personnes ont été arrêtées, un grand nombre d’entre elles ont été
regroupées dans le stade de football de Santiago, où la plupart ont
été battues et torturées et beaucoup exécutées. Parmi ceux qui ont été
exécutés se trouvaient deux citoyens américains, Frank Teruggi et
Charles Horman. Des preuves ont par la suite démontré que d’importants
représentants américains ont non seulement tenté d’étouffer l’affaire,
mais que ceux-ci étaient complices de ces meurtres.

Le coup d’Etat lui-même reçut l’appui sans réserve de l’administration
du président Richard Nixon. Des millions de dollars ont été
secrètement transférés au Chili par la CIA pour financer des grèves
d’employeurs et des groupes fascistes cherchant à renverser Allende.
L’ordre explicite de Nixon à la CIA était de « faire hurler l’économie
» pour renverser le gouvernement. Les plans de coup d’Etat des
conspirateurs militaires étaient pleinement partagés et coordonnés
avec la CIA et le Pentagone.

Henry Kissinger, le conseiller à la sécurité nationale de Richard
Nixon — un conseiller clé de l’actuelle administration Bush — a été le
principal architecte américain du coup au Chili. En 1970, après
l’élection du premier gouvernement d’Unité populaire d’Allende,
Kissinger a dit, « Je ne vois pas pourquoi nous resterions là à ne
rien faire et laisser un pays devenir communiste à cause de
l’irresponsabilité de son propre peuple. »

Le gouvernement américain a subséquemment décidé de renverser les
résultats de l’élection populaire par la subversion secrète, la
terreur et la force militaire.

Alors que Pinochet est mort, Kissinger est toujours vivant et sujet à
poursuite criminelle pour son rôle dans l’élaboration du coup qui a
coûté des milliers de vies.

Il n’est pas le seul responsable américain complice des crimes de la
dictature de Pinochet. Georges H.W. Bush, l’ex-président et père de
l’actuel président, était directeur de la CIA au temps où le régime de
Pinochet jouait le rôle central dans l’« Opération Condor, » nom de
code pour une campagne coordonnée de meurtres et de répression menée
par les régimes militaires à travers l’Amérique latine contre les
opposants de gauche.

Des documents déclassifiés ont prouvé que la CIA était entièrement
informée du déroulement de l’opération, dans laquelle des centaines,
sinon des milliers de personnes ont été assassinées, illégalement
emprisonnées et torturées.

Le pire acte de terrorisme international commis à l’époque sur le sol
américain a fait partie de cette opération. Le 21 septembre 1976, une
voiture piégée a enlevé la vie à Orlando Letelier, l’ancien ministre
des Affaires étrangères d’Allende et un opposant en vue du régime de
Pinochet et son adjoint américain, Ronni Moffit, alors qu’ils
roulaient à travers les rues de Washington, D.C.

La CIA, sous la direction de Bush père, a manœuvré dans le but de
couvrir la responsabilité du régime de Pinochet dans ces meurtres. Les
assassins ont même par la suite été placés sous la protection des
Etats-Unis avec une nouvelle identité et un soutien financier sous le
programme fédéral de protection des témoins.

Le vice-président Dick Cheney et le secrétaire sortant à la Défense,
Donald Rumfseld sont vraisemblablement impliqués dans l’appui de
Washington à la dictature de Pinochet durant cette période. Cheney
était le chef du personnel à la Maison-Blanche et Rumsfeld était aussi
secrétaire à la Défense, supervisant les relations américaines avec
les militaires d’Amérique latine alors que l’Opération Condor battait
son plein.

La capacité de Pinochet de se soustraire à toute poursuite criminelle
jusqu’à sa mort à l’âge avancé de 91 ans, plus de 16 ans après avoir
cédé le pouvoir, témoigne du fait que les horreurs de son régime qui
se sont abattues sur la classe ouvrière chilienne ont été commises
pour défendre les intérêts de l’élite dirigeante tant de son pays
qu’internationale, qui a continué de le protéger.

Cette protection constitue également un avertissement sérieux. Les
méthodes brutales de meurtres de masse, de torture et de dictature qui
seront à jamais associées au nom d’Augusto Pinochet demeurent le
recours ultime du capitalisme en crise.

Article original publié le 11 décembre 2006, WSWS

 

 LIPANDA PE TOLONGA MALAMU TE?? Un constat amer sur la classe politique congolaise.

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 LIPANDA PE TOLONGA MALAMU TE?? Un constat amer sur la classe politique congolaise.

 

Référence : http://www.mbokamosika.com/2016/12/l-epreuve-du-19-decembre-2015-confirme-l-absence-de-strategie-de-l-opposition-congolaise.html

 

LIPANDA PE TOLONGA MALAMU TE??


Quelle lecture faire devant cette situation pénible qui met de nouveau le pays à genou. Hier, l'argument était que l'indépendance fut demandée trop tôt, et que la nation souffrait d'une carence d'intellectuels et administrateurs expérimentés. Aujourd'hui, le pays déborde d’ universitaires, mais paradoxalement ces éduqués politiciens tiennent le peuple dans une espèce d'étau de démagogie, et de clientélisme selon que ça assouvit leurs appétits. Peut-être ce qui a manqué depuis toujours en RDC est un vrai patriotisme accompagné d'une vraie vision de développement.

 

Elikya

RDC. Une homélie en guise d'avertissement à Joseph Kabila

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RDC: Une homélie en guise d'avertissement à Joseph Kabila

 

La « grenouille » Joseph Kabila face au « bœuf » la RDC.

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La « grenouille » Joseph Kabila face au « bœuf » la RDC.

Le bras de fer actuel entre Joseph et le peuple congolais nous rappelle la fable de La Fontaine , « la grenouille et le bœuf ». En effet en s’attaquant au peuple congolais, Joseph Kabila veut se faire aussi gros que toute la RDC. Quelle folie !!

Tout en réprimant la population sans remords ni reggrets, Kabila veut à la fois éliminer tous les opposants les plus déterminés : En quelques mois, Katumbi a été forcé à l’exil ; Fayulu a failli perdre la vie le 19 septembre 2016 ; Feu Mwando Simba avait été empêché de se rendre chez-lui à Kalemie, avant de s’éteindre à Bruxelles ; Franck Djongo a dernièrement été kidnappé chez-lui avant d’être torturé et soumis à procès de façade ; La pauvre militante Gloria a été enlevée et malmenée par les services de Kabila ; enfin le vieux Kayungu wa Kumwanza vient d’être incarcéré et menacé de perdre son immunité parlementaire.

Jusqu’où ira la folie de Kabila ?

Ses fameux conseillers et sa conscience l’ont placé dans une spirale difficile à s’extirper, jusqu’au jour où le monde entier se rendra compte qu’il n’était qu’une grenouille qui voulait se faire aussi grosse qu’un bœuf.

 

Messager

  

RDC : le général Bikueto Tuyinabo tué à Kinshasa.

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RDC : le général Bikueto Tuyinabo tué à Kinshasa.

Nous invitons nos lecteurs à lire cet article avec beaucoup d’attention. Elle parle de l’assassinat d’un général d’expression kinyarwanda le 25 décembre 2016 à Kinshasa. Cet assassinat d’un officier hutu est considéré par certaines sources comme étant un acte politique hautement planifié visant à la balkanisation de la RDC, suite à l’insécurité des congolais d’origine rwandaise.

Par RFI Publié le 25-12-2012 Modifié le 25-12-2012 à 22:33

Référence : http://www.rfi.fr/afrique/20121225-rdc-general-bikueto-tuyinabo-tue-kinshasa-bas-congo-kitona

 

Le général Bikueto Tuyinabo, d'expression kinyarwanda, a été assassiné à Kinshasa la nuit de Noël. Il était le commandant second de la base militaire de Kitona dans le Bas-Congo. D'après les premiers éléments de l'enquête, ses meurtriers seraient des malfaiteurs venus braquer le bistrot où il se trouvait. Une thèse à laquelle ne croient pas certains des proches du général.

Il était le commandant second de la base militaire de Kitona dans le Bas-Congo. Le général Bikueto Tuyinabo est sans doute venu dans la capitale pour les fêtes de fin d’année. Ce lundi, le général sort, seul, à pied, aux heures du soir, pour prendre l’air au quartier Jamaïque, dans la commune de Kintambo, au nord-ouest de Kinshasa.

A une cinquantaine de mètres de sa résidence, il trouve un bistrot. Soudain, surgissent trois hommes armés en civil. Des coups de feu retentissent. Dans le quartier, on pense à des pétards ; c’est la nuit de Noël. La population déchante vite. Le général Bikueto est touché au ventre, à la poitrine et aux jambes. Il aurait riposté en tirant avec son revolver et aurait même blessé un des assaillants. Le temps que sa garde arrive, trop tard, les assassins se sont déjà sauvés.

« Une exécution politique »

Conduit à l’hôpital, le général a succombé peu après. Les assaillants seraient des brigands venus pour braquer le bistrot. Une thèse à laquelle ne croient pas certains des proches de Bikueto Tuyinabo. « C'était un assassinat planifié, une exécution politique », affirment-ils. Ils parlent d'une stratégie qui viserait l'exécution de leaders hutus-congolais pour discréditer le gouvernement congolais en l'accusant de faire la chasse à tous les rwandophones. Cette stratégie devrait permettre une balkanisation de la RDC, par la création d'une province où ne vivraient que hutus et tutsis.

Si les premiers éléments de l'enquête mènent vers un crime de droit commun, la police reste prudente. Elle affirme que certains gestes de ceux qui ont abattu le général soulèvent des interrogations. Les criminels ont fouillé la victime et ont emporté sa carte d'identité militaire, son arme et d'autres effets.

RFI

RDC : Attention aux réactions des 2 puissances dont les présidents sont en fin mandat.

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RDC : Attention aux réactions des 2 puissances dont les présidents sont en fin mandat.

 

Référence : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/14/97001-20150314FILWWW00058-israelpalestine-obama-attache-a-2-etats.php

Référence : http://www.24heures.ch/monde/hollande-gracie-totalement-jacqueline-sauvage/story/21548683

En quelques jours, deux présidents des deux puissances, en fin de mandat, ont pris des décisions courageuses. Barack Obama a déclaré qu’il était attaché à deux états, Israël et la Palestine, tandis que François Hollande vient d’accorder une grâce totale à Jacqueline Sauvage, qui est immédiatement sortie de la prison.

Ces décisions  prises par deux présidents en fin mandat peuvent constituer par ailleurs un avertissement au régime de Joseph Kabila qui s’entête à s’accrocher au pouvoir, en dépit de l’échéance de son mandat. Les dignitaires de Kinshasa doivent faire attention aux décisions de dernières minutes de Barack Obama et François Hollande dont la réprobation du régime Kabila est connue.

Le fait que Sassous Ngwesso, le défenseur du sanguinaire Kabila ait été éconduit aux USA est un autre signe qui prouve que Obama est encore au pouvoir et qu’il a la possibilité d’influencer la politique de son pays.

Donc, les USA et la France peuvent encore frapper le régime dictatorial de Kabila, même à la dernière minute.

 

Messager

 


RDC : le moment est venu de changer de stratégie.

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RDC : le moment est venu de changer de stratégie.

Les négociations organisées sous l’égide de la CENCO ont toutes les chances d’échouer, selon les dernières révélations issues de l’audience accordée dernièrement par Joseph Kabila aux évêques.

Du coup, certains leaders du Rassemblement de l’opposition ont enfin compris qu’il ne fallait pas s’engager dans un dialogue longtemps stigmatisé par le peuple congolais.

Maintenant, nous suggérons à l’opposition et à tous les résistants congolais à changer radicalement de stratégie dans l’imminente confrontation avec Joseph Kabila. En effet, vu l’entêtement de ce dernier, il convient de réagir en conséquence: 

- En organisant toutes les futures actions par surprise, en évitant les effets    d'annonce..

- En demeurant discret, voire anonyme, dans la coordination des opérations.

- En diversifiant les cibles.

- Etc, etc.

La lutte qui n’annonce sera sans merci mais permettra enfin au peuple de se libérer.

 

Messager

 

Les statistiques du mois de décembre 2016.

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Prière pour le Congo

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Prière pour le Congo

 

Il y a bien longtemps, les Congolais aimaient faire la fête. Pendant la dernière semaine de l’année où Noël et la bonana se succédaient,  beaucoup se retrouvaient en famille ou entre amis autour d’un verre et d’un plat copieux. Ceux qui avaient des moyens sablaient le champagne, alors que la majorité se contentait de la boisson alcoolique la plus consommée au pays à savoir la bière. Mais, aujourd’hui, les temps ont changé et l’esprit n’est pas à la fête. L’économie est par terre et tous les Congolais sont devenus un peuple commerçant. Les rues de la capitale se sont transformées en de petits marchés où tout se vend dans la saleté. L’informel bat son plein comme jamais autrefois. Selon les termes de Doudou Ngafura, la crise est devenue multidimensionnelle et pluri forme. Plus personne ne se retrouve dans cette jungle qu’est devenu le pays où seule la loi du plus fort est la meilleure et où le bien n’est plu une vertu. Les Congolais mangent mal, se soignent mal, étudient mal, vivent mal. Le taciturne que le gourou Louis Michel avait porté au pouvoir en prétextant qu’il était "une chance pour le Congo", est tellement tombé si bas dans la caricature, la médiocrité, l’incompétence et la folie qu’aujourd’hui le  parrain belge lui-même a fini par le renier. 

 

Les Congolais sont avides de changement. Ils cherchent les voies et moyens pour se débarrasser de cette sangsue qui leur colle à la peau. Ils veulent chasser du pouvoir ce monsieur à la fois incapable, irresponsable et insupportable qui sûrement laissera dans la pensée collective des Congolais l’image d’un homme qui n’aurait jamais dû exister. S’il s’accroche au pouvoir, c’est parce que c’est un vampire qui se nourrit du sang de notre peuple. Lui qui a transformé la RDC en un bagne à ciel ouvert mieux à un camp de concentration où les conditions de vie sont pires qu’à Auschwitz, mérite-t-il d’être appelé chef de l’État ?

 

Dans ces conditions cauchemardesques où tous les signaux sont au rouge, comment fêter lorsque la vie n’est plus la vie. Comment fêter lorsque l’armée et la police ont tué un peu partout dans le pays. On a pleuré et enterré des compatriotes à Kinshasa, Boma, Kananga, Lubumbashi, Matadi, Goma ou Bukavu. Les Congolais passent Noël et la bonana dans les larmes car ces fêtes sont entachées de sang. Mais à quoi sert-il à un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ? (Matthieu16, 26) . Kabila et sa clique des maffieux ne sauront répondre à cette vérité sortie des Évangiles.

 

Malgré les difficultés, le peuple congolais est confiant. Si 2016 a été une année de lutte, 2017 sera celle de la victoire. En attendant, chantons ensemble le cantique protestant " Nzambi sambula nsi eto" (Que Dieu béni notre pays) en guise de prière pour le Congo de demain. Un Congo débarrassé de la barbarie et de la servitude; un Congo dirigé par des hommes intègres et dignes, un Congo où gouvernants et gouvernés vivrons en parfaite harmonie dans le respect des lois qui régiront le pays, un Congo nouveau avec des idées nouvelles et des dirigeants nouveaux, un Congo libre qui écrira lui-même son histoire et tracera son propre destin pour le bonheur de ses enfants.

 

Que tous ceux qui sont morts pour que se réalise l’alternance et la démocratie, puissent trouver ici la reconnaissance de la patrie qui matérialisera cet idéal car leur sang n’a pas coulé pour rien.

Samuel Malonga

 

 

LE PHÉNOMÈME INDOUBILL ET YANKÉES À KINSHASA, PAR NGIMBI KALUMVUEZIKO

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LE PHÉNOMÈME INDOUBILL ET YANKÉES À KINSHASA, PAR NGIMBI KALUMVUEZIKO

 

Référence : http://www.mbokamosika.com/2016/09/vieux-neron-le-compositeur-de-nzambele-ngingo.html

 

Je parle brièvement du phénomène Indoubill et Yankées dans mon livre, KIBONGE, LE SEIGNEUR DU FOOTBALL CONGOLAIS, publié en 2015 aux "editions EDILIVRE de Paris. En voici l'extrait:


""Kibonge était encore trop jeune pour saisir la portée réelle de tous ces événements qui se déroulaient autour de lui. Comme les autres enfants de son âge, il traversait une période où les bouleversements internes priment sur les changements qui se produisent autour de soi. Le cinéma, la musique et le sport particulièrement le football occupaient la plus grande partie du temps de loisir. Kibonge et ses camarades allaient souvent assister à des séances de cinéma nocturnes en plein air. Depuis 1951, l’Abbé Cornil, un prêtre de la CICM, s’était lancé dans l’éducation du public par le cinéma. Il projetait régulièrement en plein air des films dans les différents quartiers de la Cité indigène et réalisait en plus des films de fiction avec des acteurs congolais dont la fameuse série Mbumbulu. 

 A Léopoldville, les films à caractère éducatif furent rapidement supplantés par les films Western très prisés à l’époque par les jeunes. Des Congolais avaient ouvert des salles de cinéma dans la Cité, tels Astra, Macauley à Citas, Siluvangi à Kinshasa, dans lesquels les jeunes Congolais se ruaient pour noyer leur ennui. Les images des héros des films Western américains les plongeaient dans un monde d’illusions, les faisant rêver au point de les pousser à chercher à les imiter. Cela donna naissance au phénomène Indoubill, une culture de la rue calquée sur l’image de ces héros du Far West américain auxquels les jeunes cherchaient à s’identifier. On vit ainsi apparaître des bandes de garçons, appelés Bills et Yankées, portant des noms évocateurs comme Garry Cooper, Burt Lancaster, Tex Stone, Pecos ou encore Wayne et reconnaissables par leur accoutrement -imitation des Cow Boys américains- et leur langage, le Indoubill, sorte d’argot du Lingala plein de néologismes. Ils se partageaient des territoires, véritables zones de non droit, baptisés de noms sortis de leurs rêves tels ONU Britannique à Matete, Far West et Dynamique à Ngiri-Ngiri, Texas et Casamar à Citas, Las Vegas à Lemba, US (Uz) et Juif à Léo II (Kintambo). Ils avaient leurs repaires, appelés ranch, interdits aux non-initiés, où ils s’adonnaient à la consommation du chanvre indien, diamba ou noix. C’étaient de véritables délinquants qui semaient la terreur dans les quartiers de Léopoldville. Les anciens de Léopoldville doivent encore garder le souvenir des figures emblématiques des Bills et Yankées qu’étaient Bingema, Ebende, Willy Cody et Vieux Porin à Léo II (Kintambo), William Booth, Gazin et Néron, le compositeur de l’hymne des Yankées Wele, Wele, Wele Kingo Nzambe, à Ngiri-Ngiri, Libre et Soto à Léo I (Kinshasa), Burt Lancaster, Samson et Léopard à Renkin (Kalamu), Océan, Wagon et Zorro à Matete, Mive John, Pecos et Duguru à Ndjili, le musicien Jimmy Zacharie Elenga et de Gazin à Saint Jean (Linguala).

 Le Père scheutiste Jef de Laet (1931-2009), connu à Léopoldville et Kinshasa sous le nom de Père Buffalo, est arrivé au Congo en 1957. Apres avoir servi comme Vicaire à l’école Saint Boniface de Matete, il fut muté à la paroisse Pie X de Ngiri-Ngiri en 1959. C’est là où il a été en contact direct  avec le phénomène Indoubill et Yankées. Prenant conscience des dangers réels de déperdition de la jeunesse que posait ce phénomène, il s’est senti la vocation de le combattre par la réinsertion des jeunes marginalisés dans la société, en leur apprenant des métiers. Sa méthode était originale; il s’intégrait dans leur milieu, vivant comme eux, parlant l’Indoubill pour gagner leur confiance jusqu’à en faire presque des amis, n’hésitant pas à l’occasion, comme il se disait, à les accompagner dans la consommation de diamba ! Pour cela, il avait accepté d’être appelé Père Buffalo, une appellation qui sonnait bien pour les Bills et Yankées. Quand il fut muté dans la commune de Kinshasa au début des années 1980, il choisit de vivre en dehors de la Paroisse St Pierre dans une parcelle où il avait ouvert un cabaret, le Cabaret Liyoto, un foyer d’activités culturelles, où se produisaient régulièrement une troupe de théâtre, une troupe de spectacle et l’orchestre Minzoto Wela Wela qu’il avait créés. Sa troupe de spectacle en particulier a produit des œuvres de grande valeur artistique, telle l’Opérette Takinga que les Kinois de cette époque-là évoquent encore avec beaucoup de nostalgie.""


Ngimbi Kalumvueziko

Sinatra contre Molok

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Jeunes pour jeunes est la revue mythique qui a accompagné la jeunesse congolaise dans les années 70. Avec son crayon, le dessinateur Denis Boyau créa des personnages légendaires devenus célèbres et qui sont entrés dans l’histoire de la BD africaine. Il y a lieu de citer Erol, Sinatra, Apolosa, Mungala, Coco, Didi, Wabuza, Kikwata, Molok etc qui ont tissé un lien étroit entre la revue et le public. Nous avons retrouvé le texte en hindoubill de Jeunes pour Jeunes n°18 parue en 1971 qui a été repris par Manda Tchebwa dans son livre Terre de la chanson dans les pages 136-137. Il s’agit de la rencontre agitée en plein cachot de Sinatra le Nkasaduma et Molok le gladiateur.

Samuel Malonga

 

 

Sinatra contre Molok

Donki Cassius, merbal na ye, muledi na ye na ba masta na ye baboter bango na Molok le gladiateur. Un temps bayanke banvener, banguati bango, bolandi ya sûr. Kuna le Molok azosemer kaka la loi na ye. Un temps baviser masta moko na kap, ke nkasaduma...faux pas epai ya Molok danze na kati a kap.

 

Molok : Eee petit, oy'ali chating no te, yaka kofuta mpaku epai ya Molok le Goza !
Sinatra : Walayi nkema, part ngai Sinatra le Nkasaduma, olonga gui !

 

Un temps cri ya Cassius :

 

Cassius : Eh ! mpela mitif nini bakotisi yo ?
Sinatra : Tiens Cassius ! Bazalaki koluka bino ! Wapi Rangonda na Maciste ? Ba petit bayaki kosignaler ngai bipaka tout nabandi pe koluka bino, un temps bayande faux pas po na ba pièces, amende lobi !
Molok : Eee petit, naaokaka sango na yo kasi c'est ngai ! Dernier liyebisi ya ofele, olingi kofuta paku te !
Sinatra : Wadié, Sowas, y'ozogueter batu tout bayuma na yo ou quoi ?
Molok : Esala ngai dien, ndongompuku

 

Sinatra sans ko rêver aramasser double patte... ntoto eyambi ye !

 

Replique : Nkuba ya Nkasaduma elekaki kilo. Le Molok ayambi yango bien bon mais akiti na mabele.


Molok : Danduru, mwana mpiodi vrai salongo a baptême na yo edji loto na kati ya kap !

 

Wana baprisonnier tout bapusani bord a mur mpo terrain ezi diminkok katin'a bolondo. Un temps boye signal asuter, déploiement de jambe, somo na mortier kundungu bor'a mbanga e Molok...

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