Suke, Silikani et Mundi
Le 14 juin 2016, quand nous avons auditionné une reprise de Siluvangi Wapi Accordéon par le jeune chanteur angolais Kyaku Kyadaff, j’ai fait remarquer qu’il a décidé de chanter seul une chanson dont la version originale est chantée en chœur. Nous pouvons facilement trancher qu’il s’agit d’une décision réfléchie de la part de l’interprète. C’est-à-dire, on ne peut pas dire qu’il eût été distrait, mais qu’il a dit : « Ma version sera comme ça ». Est-ce le même type de décision qu’un compositeur prend ? Je suspecte qu’il y a des chansons où un arrangeur, ou encore l’orchestre tout entier, prend ce type de décision pendant les répétitions. Je vous donne donc l’exemple de trois chansons signées par la même personne et qui ont des structures différentes à cet égard. Deux de ces chansons, Silikani et Mundi sont contemporaines, alors que la troisième, Suke, est d’une époque antérieure.
1. Suke : Deux personnes chantent la même voix dans l’avant-refrain et passent à deux voix dans le refrain