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Décès d'André Assaka

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Amicale  lipopo/belgique

A.S.B.L.

N.E.: 0897 924 743  MB du 17 juin 2008

 

KINSHASA KINSHASA KINSHASA KINSHASA KINSHASA KINSHASA KINSHASA KINSHASA KINSHASA KINSHASA KINSHASA     

 

 

Nous avons la profonde douleur de vous faire part du décès, ce vendredi 19 septembre 2014 à Kinshasa, de Monsieur

 

ANDRE ASSAKA

 

ancien joueur de V. Club/Kinshasa (dans les années 1950)  et de Daring Club de Bruxelles (dans les années 1960) à l'âge de 77 ans.    

 

Que son âme repose en paix.    

 

Décès d'André Assaka

Im Memoriam Dr Nico Kasanda

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Im Memoriam Dr Nico Kasanda

        22 septembre 1985 - 22 Septembre 2014

 

Nico Kasanda "Dieu de la guitare"

Il y a de cela 29 ans  disparaissait l'un des plus grands guitaristes-solo de la musique congolaise moderne. Il a laissé derrière lui un vide qui n'a pas trouvé d"émules. Il a constitué a lui seul ce que l'on a appelé "L'Ecole African Jazz", pour avoir été le véritable rythmicien.Son nom demeure à jamais gravé dans la mémoire collective.

Le Comité de gestion des oeuvres de Nico Kasanda

Voici quelques années, sous les auspices des enfants Kasanda, il a été mis en place un comité de gestion des oeuvres du Dr Nico. Celui-ci, comme chaque année, organise une manifestation souvenir au cours de laquelle est lu une déclaration solennelle. Ci-après, celle retenue à l'occasion du 29ème anniversaire le 22 Septembre 2014 :

                                  Communication    

Nico Kasanda wa Mikalayi né le 7 Juillet 1939 à Luluabourg St Joseph, et communément appelé Dr Nico nous a quittés le 22 Septembre 1985. Il est parmi les plus grands artistes musiciens de la République Démocratique du Congo, sinon le meilleur guitariste du continent africain.

Dipomé de L'Institut Léopold II avec grande distinction le 24 Juin 1954 à Kinshasa, il obtient un an après le brévet d'Enseignement moyen technique. Il devient professeur à L'Ecole Proffessionnelle oficielle, section automobile de Ndjili jusqu'en 1963, année où il fonde l'African Fiesta et en co-édition Vita avec Roger Izeidi et Tabu Ley, puis éditeur de la production Sukisa depuis 1966.

A son actif, l'ancienn président de la république Mobutu Sese Seko lui avait décerné une médaille d'argent et un brevet des arts, sciences et lettres. Tout comme il était le premier musicien a être nommé membre de la commission de censure sur la musique. Il a institué la danse "mutua"s" à partir de sa chanson "Biantondi" tout comme il a fait évoluer les danses "Kiri-Kiri", rumba soukous et Jerk. On lui doit aussi la formation des musiciens comme : Chantal Kazadi, Kutu Kabengele Sangana, Lessa Lassan, Kiambukuta Josky et autres. Certains musiciens ont fait leur premiers dans l'African Fiesta sous sa direction. Pour ne citer que Pamelo Mounk'A, Michel Ngualali et les chanteuses Phota Astrid, Julio, etc.         

Une édition spéciale     

Pour le 29ème  anniversaire de la disparition du Dr Nico, un album rétro intitulé "Mobali Kitoko" (un bel homme) sort ce mois de Septembre 2014 en téléchargement sur le site internet officiel et en CD avant la fin de l'année. Par ailleurs, les oeuvres du Dr Nico sont depuis près de deux ans déposées et protégées par la société des droits d'auteurs belges SABAM où ses fils se sont affiliés et devenus sociétaires.

                     Pour le Comité de Gestion des oeuvres du Dr Nico

                             Ignace Mukendi  (mukendi59@hotmail.fr)   

 

 

Im Memoriam Dr Nico Kasanda

Ci-dessous les séquences des deux raretés du Dr Nico envoyées par Ignace Mukendi. Ceux qui voudraient auditionner leur intégralité peuvent acheter l'album à l'adresse émail susmentionnée, auprès du comité de gestion des oeuves du Dr Nico.

Nous informons à cet égard tous les donateurs en règle de cotisation que le site s'engage à se procurer cet album et  à le diffuser progressivement à leur attention en circuit fermé, c'est-à-dire à travers de liens sécurisés.

 

Nos amis belges rendent hommage à André Assaka.

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Nos amis belges rendent hommage à André Assaka.

Après le décès d’André Assaka, nous avons tenu à informer nos amis belges de l’Asbl Foot 100 de cette triste nouvelle, eux qui avaient eu la gentillesse de nous fournir un tas de documents d’archives sur les joueurs congolais qui avaient évolué au sein de la 1ère division Belge de football.

Nous avons le plaisir de publier leurs réactions , mieux leurs derniers souvenirs sur André Assaka , ainsi que la chronique sur la mort de Norbert Lukalu.

Messager

Cher ami,
un très grand merci pour votre info
dans la revue bimestrielle Foot 100, nous publions une rubrique avec le décès récent des anciens footballeurs (ci-joint l'annonce, parue dans la revue de juillet, du décès de Norbert Lukalu qui fut joueur de Division 1 à l'Olympic Charleroi)
dans le numéro de novembre, nous ferons allusion à votre collaboration pour Assaka (je vous enverrai l'article)
j'envoie notre conversation à Hubert Schram, notre Vice-Président mais aussi grand supporter du Daring et qui a bien connu Assaka que l'on surnommait "Assassin" parce qu'il "assassinait" par ses buts de nombreux gardiens de but

amitiés



FOOT 100 asbl/vzw Allée des Croisades, 13 B6280 GERPINNES
TEL/FAX +32 71215910
foot100_belgium@hotmail.com
http://www.foot100.be

BRUNO

Bruno,

Merci pour cette info qui ne me laisse pas indifférent. André Assaka était l'idole de mon enfance. J'étais moi-même à l'époque joueur cadet au Daring et André Assaka que les gamins
que nous étions étaient priés d'appeler "Monsieur Assaka" aidait Pierre Sonjeau, entraîneur des jeunes, lors des entraînements. A cette époque, les jeunes respectaient encore leurs aînés!
Si tu ouvres le site joint au mail de ton correspondant, tu verras deux photos d'André Assaka, lors du match Lierse-Daring (je crois en 1960/61). Après 3 journées de championnat, le
Lierse et le Daring étaient invaincus. C'était donc un match au sommet joué dans un stade du Lisp bondé. A l'époque le stade était assez petit, tant au niveau des dimensions minimales du
terrain qu'au niveau des gradins. Le gamin que j'étais était présent avec papa. Le match fut serré mais le Daring l'emporta finalement 3:4: les 4 buts marqués par Assaka dont un tir fulgurant de 30 à 40 mètres, qui lui valut le surnom "assassin". Plus de 50 ans après, ce match reste gravé dans ma mémoire. Par la suite nous connûmes encore de grands moments avec André Assaka et son coéquipier Max Mayunga qui avait rejoint le club la saison précédente, si ma mémoire est exacte.
Merci à ton correspondant de Kinshasa qui a bien voulu nous transmettre cette information.

Hubert

HUBERT

Nos amis belges rendent hommage à André Assaka.

Donat Mossambo(assassin) comparé à Assaka (assassin)

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DONNAT MOSSAMBO(Assassin) COMPARÉ À ASSAKA (ASSASSIN)

DONNAT MOSSAMBO(ASSASSIN) COMPARÉ À ASSAKA (ASSASSIN)


Beaucoup pensent que le grand joueur DONAT MOSSAMBO de Dragons (BILIMA) était surnomé “Assassin” puisqu'il avait tué une personne.Ça se disait à Kinshasa que Donat Mossambo tua une personne . Mais même si c'était vrai ,ce n'est pas vraiment la véritable raison qu'on l'appelait "Assassin".

Comme venait de le dire notre frère Kidia Barros dans son commentaire , le nom de Assaka était utilisé pour identifier un buteur en Football à Kinshasa .Il y 'eut aussi beaucoup d'autres d'autres noms utilisés comme surnoms de buteurs et grands tireurs au but comme :Trouet , Luc Mawa, Kembo, Kalala (de Englebert Mazembe), Ndaye, Donat Mossambo...etc.

Mais en tout cas le nom de Assaka était parmi les plus utilisés. On se retrouvait facilement être surnommé ASSAKA , pour la simple raison que tu es un grand tireur (comme Assaka) ,et tu marques beaucoup de buts (comme Assaka).

Assaka restera à jamais l'un des grands tireurs et buteurs Congolais ou même Africains. Puisque beaucoup d'Africains aussi ont évolué en Europe comme professionnels, mais beaucoup n'ont pas fait un tel exploit comme venait de le détailler notre frère Sam malonga dans son commentaire concernant Assaka.

Le nom de ASSAKA fit fureur au Congo (RDC) , surtout à Kinshasa, même chez les jeunes et les enfants de l'époque qui ne l'ont jamais vu ,ni vu jouer ...Ainsi le nom d'Assaka semait la panique parmi les enfants de l'époque ,identifiant les petits buteurs .

C'est dans ce sens là aussi que le grand joueur ,buteur et tireur de classe nommé DONAT MOSSAMBO , de l'equipe Dragons (Bilima) qui semait la terreur aussi devant ses adversaires ,par les grands tirs au but ...lui aussi fut surnommé comme Assaka (ASSASSIN). Pas Assassin puisqu'il avait tué quelqu'un comme c'était répandu à Kinshasa ,mais ASSASSIN , puisqu'il était comparé à SON aîné tireur et buteur ASSAKA , surnomé ASSASSIN.En d'autres termes on avait rencontré en lui les qualités et similitudes d'Assaka en tant grand tireur au but et buteur de classe.

Le problème était seulement que pour nous les Imaniens (fanatiques de Daring Imana) , Donat Mossambo et son équipe Dragons (Bilima) étaient des adversaires de taille pour nous. DRAGONS BILIMA était Le plus grand adversaire . À tel point que les fanatiques de Dragons (Bilima) se moquaient de nous jusqu’a dire “TOBALA IMANA” (“ NOUS AVONS MARIÉS IMANA”). Donc soit disant que Bilima était devenu l’homme et Daring Imana La femme. Puisque c’est lui qui gagnait ...alors quand vint le joueur KAKOKO surnommé Le dieu de ballon de Imana , Il coupa Le lien. Et ces défaites successives cessèrent. Un souvenir inoubliable pour les Imaniens à l'égard du joueur KAKOKO ,surnommé “dieu de ballon”.

Donc Dragons Bilima et DONAT MOSSAMBO étant des adversaires de taille , nous avions transformé la chose en s'inclinant du côté péjoratif (donc du mauvais côté). Cette grande coïncidence :DONAT MOSSAMBO grand tireur au but (comme ASSAKA surnomé ASSASSIN) ,
Étant aussi Le même DONAT MOSSAMBO qui tua une personne ....
Cette grande coïncidence de double assassin était la bienvenue chez nous les opposants , alors on se pencha du côté "Assassin = tueur". Normalement on peut pas appeler quelqu'un Assassin , puisqu'il a tué peut-être par mégarde ou par colère , même si cela était vrai. Mais en tant qu' adversaire de taille ,c'est une bonne occasion d'injurier la personne.

Mais la vérité était que DONAT MOSSAMBO ,par ses tirs et buts était comparé à Assaka ,qui fut surnommé avant lui Assassin.Donc un véritable ASSASSIN par les tirs au bois (poteau adverse) devant les Keeper (Gardien de but). D'ailleurs si les anciens ont bonne mémoire ,ils vont se souvenir que depuis l'apparition de DONAT MOSSAMBO ,plusieurs buteurs et tireurs parmi les jeunes et les enfants de l’époque commencèrent aussi à avoir le surnom de "DONAT MOSSAMBO" ,étant identifiés comme tireurs et buteurs de classe. Il eut beaucoup des petits Assaka par-ci par-là, (comme aussi des petits Trouet, des petits Luc Mawa ,des petits Kembo ,des petits Kalala,des petits Ndaye....),mais Il y’eut aussi des petits DONAT MOSSAMBO à Kinshasa et dans la République .

Donc DONAT MOSSAMBO "Assassin" signifiait qu'il était comme ASSAKA "Assassin" ,pas comme tueur comme ça se dit souvent.

LUSED

Lused

Donat Mossambo(assassin) comparé à Assaka (assassin)

 

KEMBO ET KAKOKO AU SEIN DES LEOPARDS !

 

Massaka aux côtés des autres Léopards (LIONS)

Encore une rareté de l’Arican-Jazz : « Baïla Bicente »,

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Encore une rareté de l’Arican-Jazz : « Baïla Bicente »,

 

Le 29ème anniversaire de la mort du Dr Nico a , une fois de plus, suscité de souvenirs ineffaçables sur la doigté exceptionnelle de ce guitariste . Tous les compliments faits sur son compte avaient déjà été réitérés  dans nos articles antérieurs, consultables sur le site en tapant Dr Nico Kasanda.

Pour abonder dans le même sens que notre ami  Kadia Barros à propos du  récital en hommage à Tabu Ley Rochereau, nous dirions qu’à une époque donnée, Dieu avait doté la musique congolaise d’une pléiade de génies rares. Il suffit d’auditionner certaines œuvres que les mélomanes  africains considèrent volontiers  désormais comme des « classiques » pour admirer le génie créateur des musiciens de l’époque, qui manque cruellement à la nouvelle génération.

Pour illustrer tous ces nombreux témoignages émis à l’occasion de la commémoration de la disparition du Dr Nico Kasanda, nous avons exhumé une rareté de l’African-Jazz initulée « Baïla Bicente » . Dans cette œuvre réalisée dans le style African-Jazz, Kallé et Rochereau se relayent au lead vocal  de sorte que certains mélomanes pourraient confondre leurs timbres vocaux. Quant au Dr Nico, il fait étalage de sa maîtrise de la guitare en variant plusieurs fois le solo.

Malheureusement, cette chanson ne sera auditionnée que par une poignée de donateurs en règle de cotisation auxquels un mot de passe a été envoyé. Une nouvelle donne sur le site après huit années de générosité.

Nous invitons à cet égard tous les donateurs qui n’auront pas reçu le mot de passe à se manifester sans tarder, en nous indiquant leurs adresses émail valables.

 

Messager

Encore une rareté de l’Arican-Jazz : « Baïla Bicente »,

Le lien sécurisé a  expiré !

 

 

 

 

 

Pamelo Mounk’A : Immortalisé par Denis Malanda

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                       Pamelo Mounk’A

       

      Immortalisé par Denis Malanda

 

 

Dans un livre qui fait tous les contours de la vie de l’artiste

 

Avec au sommaire 15 chapitres qui traitent : - du natif de Poto-poto – des passages dans les Bantous, l’African Fiesta, L’orchestre Le Peuple – La carrière internationale – La mort – Les témoignages, la discographie, la bibliographie et divers…

 

Pamelo Mounk’A, la voix d’un grand auteur compositeur.

 

La figure de Pamelo Mounk’A, plus de 18 ans après sa mort le 14 Janvier 1996, demeure très présente, aussi bien auprès du public que des musiciens… Son apport fut énorme, notamment dans l’évolution vocale du style des Bantous de la Capitale. Il est une des figures les  plus actives et populaires de la musique congolaise des années 80. 

 

Harmoniciste au phrasé parcimonieux mais très expressif, c’est surtout un compositeur d’une dimension exceptionnelle. Il a su se servir des acquis du style de composer de Tabu Ley son inspirateur – soit dit en passant, on peut le considérer comme l’un des grands adeptes de l’école African – et renouveler la présentation de la rumba traditionnelle, (Rumba-soukous)

 

«  Pamelo Mounk’A meilleurs artiste africain entre 1981-1983 » est un livre intéressant. Son contenu, principalement axé sur la vie de Pamélo, est considérable.

 

Clément Ossinondé

 

« Pamelo Mounk’A meilleur artiste africain 1981-1983 » est disponible chez Edilivre, Amazon, Fnac…

Pamelo Mounk’A : Immortalisé par Denis Malanda

La démonétisation de 1979.

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La démonétisation de 1979.

La démonétisation du 25 décembre 1979, résultant d'une inflation galopante, figure parmi les faits les plus marquants du régime Mobutu. Toute l’économie,  c’est-à-dire de grandes entreprises aux ménages étaient concernée. Certaines faillites datent de cette opération . De nombreuses victimes se souviennent encore de longues files devant des guichets des banques.

Concrètement, à dater du 25 décembre 1979, les billets de 5 Z et 10 zaïres n’avaient plus cours sur le marché et étaient remplacés par de nouvelles coupures  ayant moins de valeurs que les premières.

Ainsi, l’échange pour les particuliers fut limitée à 3000 zaïres par personne âgée de 18 ans et plus à 5000 zaïres dont  50% à verser en compte bancaire pour les petites et moyennes  entreprises , et à 20.000 zaïres dont  50% à verser en compte pour les autres entreprises de grandes dimensions.

Par conséquent, il avait été décidé, dans le cadre de l’exécution de cette mesure, la fermeture des frontières zaïroises à tout trafic et l’interdiction du survol de l’espace aérien zaïrois sans autosrisation préalable durant l'opération d’échange prévue jusqu’au 31 décembre 1979.

Ces mesures avaient été annoncées le mardi 25 décembre 1979 à Gdadolite par le président de la république de l’époque, le citoyen Mobutu Sese Seko.

En fait cette opération  n’était qu’une vaste dévaluation maquillée politiquement en « Démonétisation » , dans un pays où la presse était sous le contrôle du parti Etat. Vous comprendrez pourquoi le régime actuel tente à son tour de « noyauter » tous les médias, en vue de vendre aux congolais ses projets les plus totalitaires, comme la révision de la constitution.

Vous , vos proches, et d'autres personnes de votre milieu avaient été concernés par cette mesure, vous pouvez patager ces mauvais souvenirs à travers vos témoignages

 

P.S: Notons qu'un billet neuf de 5 zaïres édition 1977 vaut actuellement entre 19 et 30 euros, tandis qu'un billet neuf de 10 zaïres de l'époque vaut aujourd'hui 75 euros.

 

Messager

 

 

 

Les coupures du quotidien Elima du 27 décembre 1979 .

La démonétisation de 1979.
La démonétisation de 1979.
La démonétisation de 1979.

29/09/2010-29/09/2014: ARMAND TUNGULU MUDIANDAMBU, QUATRE ANS DEJA.

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29/09/2010-29/09/2014: ARMAND TUNGULU MUDIANDAMBU, QUATRE ANS DEJA.

 

 

 Voici bientôt quatre ans qu'un des nôtres a payé de sa vie l'amour de notre pays, son pays la RD Congo. Pour avoir lancé un caillou sur la voiture de Brutus Kabila, notre compatriote fut arrêté, torturé et tué par les services de Brutus Kabila. Il a, ainsi, laissé femme et enfants pour affronter, seul, l'incurie, la barbarie, l'injustice ainsi que l'imposture infligéés à son peuple du Congo.

 

Nous voulons rappeller à tous nos compatriotes que ce sacrifice ne soit pas vain. Surtout en ces moments où nous assistons, encore et encore, à une enième mise en scène pour humilier encore notre peuple. Le problème du Congo concerne tous ses fils et toutes ses filles. Le concours engagé et désintéressé nous interpelle tous, comme le fit, tout seul, Armand Tungulu Mudiandambu. RD Congo, un si long fleuve de larmes et de sang...

 

Claude Kangudie.

29/09/2010-29/09/2014: ARMAND TUNGULU MUDIANDAMBU, QUATRE ANS DEJA.

DES JOUEURS DES ÉQUIPES KINOISES À IDENTIFIER.

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DES JOUEURS DES ÉQUIPES KINOISES À IDENTIFIER.

Le rappel des noms des anciens joueurs en bas de l’article de notre ami LUSED sur Donat Mossambo m’a permis de solliciter auprès de Samuel Malonga quelques photos des équipes de football de Kinshasa en vue de permettre aux sportifs de revoir quelques figures d’antan évoquées à travers les nombreux commentaires.

Il se fait que la plupart des footballeurs sur les photos envoyées sont soit non identifiés, soit partiellement identifiés, ou  faussement identifiés. Ainsi, pour mettre un nom à chaque joueur sur les photos, nous  soumettons celles-ci (photos) à l’expertise des mbokatiers.

Les noms de tous les joueurs seront mentionnés en bas de chaque photo, après avoir consulté toutes les suggestions. L’occasion est donnée aux supporters des équipes de football de prouver qu’ils connaissaient les effectifs de leurs clubs préférés.

Dans la mesure où tous les joueurs de l'équipe de VIJANA sont déjà identifiés, cette photo n'est donc pas concernée par ce quiz

 

Messager

 

JOUEURS À IDENTIFIER

 

V.CLUB.

1.

Composition provisoire.

Debout: 1.BALONGA,  2 ? ,    3. ?

Accroupis: 1. ? ,  2. TROUET MOKUNA.

 

2.

Composition provisoire:

De g à dr: 1. ?, 2. ?, 3. ?, 4. ? , 5. KALAMBAYI, 6. ?, 7. KIBONGE GENTO. 8. ?, 9. ?, 10. ?, 11. ?, 12. ? , 13. ?, 14. ?, 15. ? 16. ? 

 

3.

 

 

4.

Composition provisoire.

Debout: Bayungasa,  ?, Katshimuka, Mbibi, Kisweswe ?, Lobilo, Ngoy Mukusa, Udau (entraîneur)

Accroupis: Yansieme ou Mabwene ?, Tamundele, Kibonge, Kembo, Nsiangu, ?

 

DARING-IMANA

1.

COMPOSITION DE L’ÉQUIPE (après vérification)

DEBOUT: KAKOMA, MANDIKI, BOKOMO (JUNGLE), MUWAWA, PETIT KUBA, MANA.

ACCROUPIS: KIDUMU RAOUL, BUKAKA, MBUNGU TEX, LONGANGE (WUSU WUSU), BABAYILA, KAKOKO.

 

2.

 

 

3.

 

 

4.

De g à dr: J.P Ekongo, ?, Ekutshu

DRAGON-BILIMA

1.

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VIJANA

DES JOUEURS DES ÉQUIPES KINOISES À IDENTIFIER.

LES STATISTIQUES DE SEPTEMBRE 2014.

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LES STATISTIQUES DE SEPTEMBRE 2014.

Les statistiques du mois de septembre 2014 comporteront trois points , à savoir : une réflexion, les noms des donateurs pour le mois de septembre, et les articles les plus consultés .

  1. RÉFLEXION.

Au seuil de ce mois d’octobre 2014, nous voudrions  vous inviter à faire le tour des sites africains non subventionnés, des sites qui fonctionnent avec des budgets familiaux comme mbokamosika, afin de nous rapporter objectivement combien disposent d’une présentation permettant aux lecteurs de retrouver et de consulter facilement des articles datant de plus de sept ans, avec tous leurs commentaires.

Lorsque vous vous aurez  fait la comparaison, vous saurez quels efforts  et quel sacrifice votre site endure pour la sauvegarde de notre patrimoine culturel sur le net. Un combat que les gouvernements de nombreux pays à travers le monde mènent  en « Numérisant»    leurs archives écrites et sonores.

Mais qui peut imager que jour et nuit, certaines personnes s’attèlent à saborder  ce qui est devenu une banque des données pour les différentes communautés. En effet, pendant que tout semble fonctionner pour les lecteurs, les actes de sabotage sont perpétrés par ceux qui ne peuvent plus accomplir leur service commandé sur le site. Ils savent bien ce qu’ils sont en train d’entreprendre contre le site.  Qu’ils sachent que nous ne ménagerons aucun effort pour le sécuriser .

 

  1. NOMS DES DONATEURS POUR LE MOIS DE SEPTEMBRE 2014

      -JACOB LUSALA (Belgique)

     - LEND NYANGUILA (France)

     - LENZO MAKAYI  (Grande Bretagne).

 

3. LISTE DES ARTICLES LES PLUS CONSUTÉS DURANT LE MOIS DE SEPTEMBRE 2014

 

Page d'accueil

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« MENY » : UNE RARETÉ DE KOFFI ET LE ZAÏKO LANGA-LANGA.

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« MENY » : UNE RARETÉ DE KOFFI ET LE ZAÏKO LANGA-LANGA.

Il est connu que l’artiste musicien Koffi Olomide avait à ses débuts collaboré avec Papa Wemba . Mais il nous semble que ses relations  avec l’orchestre Zaïko Langa-Langa n’étaient pas jusque- là clairement étayées.

Votre site, toujours leader dans la recherche des faits marquants de notre patrimoine vient de dénicher la chanson « MENY », de Koffi  Olomide et le Zaïko Langa-Langa. Une œuvre qui mérite d’être rangées parmi les secrets de la discothèque que Mbokamosika a déjà offerts à ses lecteurs.

À l’instar de la chanson « Baïla Bicente », cette chanson sera   diffusée sur un lien sécurisé, à l’attention des  membres en règle de cotisation, auxquels un mot de passe vient d’être envoyé par courriel. Ceux qui seraient oubliés peuvent se manifester auprès de l'administration du site.

Cette nouvelle donne consistant à sécuriser les liens ou à diffuser partiellement les chansons  a pour but de responsabiliser tout le monde, après huit années de palabres interminables sur le soutien au site .  Elle sera désormais généralisée lors de diffusions des chansons, sauf en cas d’exception pour des raisons pédagogiques.

Messager

KOFFI OLOMIDE

KOFFI OLOMIDE

Le l ien sécurisé de la chanson MENY, de Koffi et le Zaïko a expiré

 

TOUT MUESINGOMBE N’EST PAS MANIANGA

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Faisant suite à l’article de Ndombasi Kupessa Ngombo sur les Bakongo de l’Angola (2) publié sur notre site en date du 22 janvier 2012  à travers le lien ci-après : http://www.mbokamosika.com/article-les-bakongo-de-l-angola-2-97672739.html , le Dr Kiatezua Lubanzadio Luyaluka vient de nous recommander son article intitulé :  « Tout Muesingombe n’est pas Manianga », repris ci-dessous intégralement.

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Réponse à Ne Muanda Nsemi : TOUT MUESINGOMBE N’EST PAS MANIANGA

Par Kiatezua Lubanzadio Luyaluka Ph.D. Hon.

1Introduction

Lors d’un pont de presse, diffusé sur la chaine CCTV le mercredi 16 juillet 2014 à Kinshasa (RDC), Mr Ne Muanda Nsemi, Chef spirituel de Bundu-dia-Kôngo, a déclaré, sans ambages et avec insistance, que : « les Besingômbe sont des Maniânga ». C’est pour corriger cette fausseté criante que j’ai décidé d’écrire ces mots au nom de mes frères d’ethnie : les Besingômbe.

Outre les propos de Ne Muanda Nsemi, je vais aussi répondre à une autre fausseté répandue dans les milieux Maniânga comme étant une explication de l’origine de Besingômbe. Il s’agit de la blague selon laquelle les Besingômbe ont été recrutés sur les terres des Maniânga pour aller élever les bœufs outre-fleuve.

2Les Maniânga et le Kôngo dia Ntôtila

Parler des Bakôngo c’est parler des peuples qui partagent en commun le  patrimoine culturel kôngo. Cependant il est important pour cerner l’amplitude de l’aire culturel kôngo de comprendre que celui-ci ne se limite pas aux terres du Kôngo dia Ntotila.

2.1Du Kôngo dia Tûku à Kôngo dia Ntôtila

Fukiau écrit dans sont livre sur la cosmogonie Kôngo ce qui suit : « Après l’éclatement du premier Kôngo [Kôngo dia Tûku] (…) les gens allèrent constituer d’autres Etats, royaumes et empires d’où l’appellation de Kôngo. Ainsi : Kôngo dia Buênde (appartenant aux Babuênde – Maniânga). Kôngo dia Ntôtila (appartenant au roi), Kakôngo, Etat de Vûngu, etc. »[1]

Ainsi l’histoire affirme-t-elle que, bien qu’étant indéniablement des Bakôngo, car originaires du Kôngo-dia-Tûku, les Maniânga à l’origine ne faisaient pas partie du Royaume de Kôngo dia Ntôtila, royaume dont la Capitale était Mbanza-Kôngo, située aujourd’hui en terre angolaise. Ce fait est aussi appuyé par Georges Peter Murdock comme le rapporte J. Mouyabi en ces termes : "Bwende appartiennent au groupe Kôngo et (…) leur territoire avec celui des Sûndi, Dôndo, Kâmba et éventuellement des Bêmbe formaient le Nsûndi, une province du vieux royaume de Kôngo".[2] La présence dans cette liste des peuples comme les Bêmbe, les Dôndo, montre bien que le « vieux royaume de Kôngo » dont il est question est le Kôngo dia Tûku.

Les historiens nous apprennent aussi que des populations appelaient Anzico, Anzicana, Anziques, etc. habitaient la rive droite du Fleuve Congo et généralement les auteurs les identifient aujourd’hui aux Banzika. Parlant des Banzika, Batshikama donne une explication qui permet de les identifier effectivement aux Maniânga, il nous rapporte ces propos de Duarte Lopez : « Au-delà du royaume de Loango, on rencontre les peuples appelés Anziques, … Le pays des Anziques contient beaucoup de mines de cuivre. Les habitants de ce pays fabriquent en grande quantités des toiles de palme. Ce sont des hommes très lestes, belliqueux, promptes à prendre les armes, etc. » Batshikama ajoute : « Incontestablement, Duarte Lopez ne fait décrire ici que le pays de Badôndo, c’est-à-dire, le Mayômbe (le Vûngu) et le Nord-Ouest de Luôzi. »[3]

Les Banzika, ces populations « promptes à prendre les armes », avec lesquels l’armée de Ntôtila lutait, sont donc les Buênde dont Mouyabi nous a parlé, c’est-à-dire les Maniânga. Les mines de cuivre on les trouve à Boko-Sôngo. Comme l’indique bien le nom, car « sôngo » fait allusion au cuivre.

2.2Des guerres entre les Banzika et les Ngômbe

Il est connu dans l’histoire que les royaumes formés par les Maniânga n’eurent pas la prospérité du Kôngo dia Ntôtila, et que les Maniânga voulaient-traverser le Fleuve Congo, mais sans se soumettre à l’autorité du Ntôtila. Les traversées de ces ethnies Kôngo de la rive droite du Fleuve Congo furent à l’origine des guerres incessantes, car les Ntôtila défendaient leur territoire contre cette invasion. De Munck nous dit à ce propos que le Ntôtila Don Bernado fut tué en 1567 dans le combat contre les Banzika. Don Henrike, Dwadiki prit la place du roi défunt, mais trouva lui aussi la mort dans le combat avec les même Banzika[4]

Pour ce qui est de la tradition kôngo, Cuvelier nous parle des clans du Kôngo dia Ntôtila qui ont été très marqués par les affres de ces guerres et la débandade qui s’ensuivait. Ainsi le clan Ngômbe Tende, que l’on trouve à Zombo et à Luvitûku (Songololo), dit-il : « Maniânga mabuta Ngômbe, Ngômbe ye Ngômbe zikwenda butana. »[5] Puisque l’auteur n’utilise pas des accents circonflexes, ce dicton peut être compris de deux manières :

  • Maniânga mabuta Ngombe : les Maniânga sont les géniteurs des Ngômbe.
  • Maniânga mabûta Ngombe : les Maniânga ont battu les Ngombe.

Le problème est donc de savoir laquelle de ces deux interprétations est correcte. La première hypothèse implique que tous les Ngômbe sont des descendants des Maniânga. Or je démontre plus loin qu’une grande partie des Besingombe est venue s’installer dans le territoire de Gombe-Matadi en venant directement de Kôngo dia Ntotila, cette migration a eu lieu au début du 19e siècle. Ces clans ne sont donc pas des descendants des Maniânga.

Ainsi donc, à mon sens, l’hypothèse la plus plausible est celle d’un conflit qui a opposé les Maniânga et les Ngômbe et que l’histoire nous rappelle à travers les ndumbululu (poème épique) des clans. Selon cette hypothèse la bonne traduction du dicton susmentionné est : « les Maniânga ont frappé durement les guerriers Ngômbe et, dans leur fuite, ces derniers ont commencé à se disputer, certainement se rejetant les uns sur les autres la cause du débâcle. » La question est donc de savoir : est-ce que la tradition soutient une telle interprétation ?

2.2.1Le Kôngo dia Ntotila et les guerriers Ngômbe

Nous savons qu’après l’arrivée des Occidentaux et leurs immixtions dans le règlement des successions au trône du Ntôtila, la succession élective a finalement laissé la place à la lutte armée pour la couronne royale ; de là est sorti le dicton : « Kôngo dia ngolo, vo kuna ye ngolo ko, Kôngo kulendi dio yâla ko. »[6]

Or le clan Ngombe Tende que l’on trouve encore à Zombo déclare : « Ngombe Tende, vo kufwidi Tende ko, Kingombe kulendi dio yâla ko. »[7] Il est à noter ici que le problème ne se posait pas au niveau de la succession à la tête des clans, mais du royaume. Il donc clairement stipulé dans ce ndumbululu que personne ne peut gouverner le pays des Ngombe, si les Ngombe Tende ne meurent pas pour son installation au trône. Or le pays des Ngombe Tende n’est autre que le Kôngo dia Ntotila.

En tout état de cause, quelle que soit la succession dont il est question, ce dicton nous montre que les Ngombe étaient des guerriers du plus prospère des royaumes kôngo. Et c’est ces mêmes Ngômbe Tende que l’on trouve à Luvituku (Songololo) et qui se rappellent des affres de la guerre avec les Banzika en disant : « Maniânga mabuta Ngômbe, Ngômbe ye Ngômbe zikwenda butana. »[8]

2.2.2Le témoignage du clan Kinuani

Nous pouvons lire ce qui suit dans le livre Nkutana za makanda de Cuvellier : « Kinuani kia nwana ye na Ngombe ; buku-buku kia nkamba kilembana na Ngombe sumbuka. »[9] Ce qui se traduit par : Kinuani s’est battu avec Na Ngombe  (les guerriers Ngômbe), Kinuani est une barrière faite du bois nkâmba et que les guerriers Ngômbe ne pouvaient pas franchir. Par ce ndumbululu, Kinuanai, dont le nom indique bien qu’il est un clan de guerriers, nous apprend qu’il a affronté les guerriers Ngômbe. Mais qui sont ces guerriers Kinuani qui ont tenu en échec les Ngômbe ?

Cuvellier offre un élément de réponse à cette interrogation en nous apprenant sur la même page que Kinuani et le frère du clan Ntangi a Mbakala. Or nous lisons à la page 100 du même ouvrage concernant lendumbululu du clan Ntangi a Mbakala : « Kindele dia bundi, buku-buku kia nkamba kina lembana anganga zina. » Les deux clans partagent donc la même fierté d’être des guerriers puissants. Cependant le clan Ntangi a Mbakala occupe des villages de Kasi ce sont donc des Buende, des Banzika.

Ceci me permet donc d’affirmer que les guerriers Kinuani, les frères des Ntangi a Mbakala, sont aussi des Banzika qui ont quitté les confins de Kasi et sont allés s’installer sus les terres du Kôngo dia Ntotila situées sur la rive gauche après avoir défait les Mayombe, comme leur ndumbululu le proclame : « Mwana mbulu watalana ye Mayombe maka-maka. »[10]

2.2.3La provocation des Mbinda

Les Mbinda Manianga sont un autre clan Buende qui se rappelle des conflits entre les Banzika et les Ngombe et la défaite de ces derniers. Leurndumbululu comprend cette ligne : « Manianga nkwa Nkenge wayangumuna Kingômbe. »[11] On apprend donc par ces propos que les Manianga ont provoqué les Ngômbe, certainement par leur pénétration outrancière dans le territoire du Ntotila sans vouloir se soumettre à son autorité.

2.2.4Les Maniânga dans le Kôngo dia Ntotila

Tous les témoignages évoqués ci-dessus constituent donc une confirmation du fait que les Maniânga ont affronté les guerriers Ngômbe. Ces défenseurs de l’autorité du Ntotila se faisaient aussi appeler les Ngômbe za Nsala, expression donc qui n’a rien à voir avec Gombe-Matadi et Gombe-Lutete.

De Munck confirme les faits expliqués ci-haut. Il dit : « Qui sont les Banzika ? Ce sont ceux que nous appelons par un nouveau nom les Maniânga : dans leurs vrais noms ce sont des Babwende et des Basûndi. »[12] De Munck ajoute qu’ils eurent beaucoup de guerres contre les Ntôtila, mais plus tard ils se soumirent à l’autorité du roi et acceptèrent de payer l’impôt. Ce qui implique une intégration tardive des clans des Banzika dans le Royaume Kôngo.

3De l’origine des Besingômbe

C’est dans l’invasion des Maniânga à la rive gauche du Fleuve Congo et les guerres que menèrent les Ntôtila contre ces envahisseurs Banzika qu’il faut donc situer les origines des populations qui forment aujourd’hui l’ethnie Besingômbe. Ces guerres opposaient les Buênde et les Basûndi, desquels nos alleux se distinguaient clairement en les appelant les « Maniânga ma Ngômbe », contre les guerriers du Ntôtila qui se faisaient appeler les « Ngômbe za nsala » ou les taureaux volants. Les Besingômbe d’aujourd’hui sont donc un mélange qui inclut entre autres les « Ngombe za nsala » et les Maniânga ma Ngômbe ».

3.1Preuves linguistiques

Mbuta Bisadidi Siwambanza de Kivianga, village situé non loin de Ngombe-Lutete, qui tenait à me faire voir que les Besingômbe actuels ne sont pas tous des originaires de Maniânga et que les Ngômbe za nsala ne sont pas originaires de la rive droite du Fleuve Congo, m’a rapporté les faits suivants : lorsque les vieux de sa contrée veulent parler de manière à ne pas se faire comprendre aux jeunes, ils utilisent la langue profonde des « Ngômbe za nsala » qui est le Lungombe ou le Lungongo. Pour Mbuta Bisadidi, l’une des différences entre les « Maniânga ma Ngômbe » et les descendant des « Ngômbe za nsala » est que les premiers disent « kâni » pour traduire la négation à l’instar des Buênde, tandis que les second disent « nkatu » comme c’est le cas avec la beaucoup de dialectes de Kôngo dia Ntôtila.

Le fait que la vraie langue des Ngômbe za nsala se dit le Lungombe ou le Lungongo, laisse à penser que ces guerriers devaient être en grande partie des originaires des régions de Kôngo dia Ntôtila portant les noms de Ngômbe et de Ngôngo, ou alors ils devaient avoir un lien avec les différents clans Ngômbe et Ngôngo du Kôngo dia Ntôtila. Ainsi, tout comme le terme Lungongo qui est synonyme de Lungômbe, l’expression Besingômbe ne fait-elle donc pas nécessairement allusion à Gombe-Matadi ni à Gombe-Lutete.

On trouve bien à Kôngo dia Ntôtila des régions, tout comme des rivières, qui sont désignées par les termes Ngômbe et Ngôngo ; on trouve aussi à Kimpangu des clans nommés Ngômbe et Ngôngo.[13] Il faut noter aussi que les historiens reconnaissent l’existence des Bangômbe. De Munck cite les ethnies Kôngo en disant : « Certains Bakôngo sont appelés Maniânga, les autres Basûndi, Bazombo, Bampângu, Bandibu, Bambata, Mimboma, Bangombe. »[14]

3.2Preuves généalogiques

Les faits historiques évoqués ci-dessus impliquent que si les Bangombe sont des « Maniânga ma Ngômbe » leur origine doit être la rive droite du Fleuve Congo, le fief originel des Babuênde et des Basûndi. Par contre si leur origine est au Kôngo dia Ntôtila, comme je le soutiens ci-haut, cela doit se vérifier par les généalogies. Il est de tradition que chaque famille Kôngo garde les traces de ses origines, ainsi les généalogies constituent-elles les preuves les plus fiables concernant les origines des peuples chez les Ne-Kôngo.

3.2.1La généalogie de Ne Kiâna Mazâmba

Les missionnaires protestants de Gombe Lutete appelaient « Zunga kia Kiâna » la région des Besingômbe qui comprend les villages des besi Kinkênzi kia Lukeni Nkênzi. Cette appellation était en l’honneur de Ne Kiâna Mazâmba, mon ancêtre qui était l’homme le plus riche de la contrée. On trouve les Lukeni Nkênzi entre autres dans les villages suivants de Besingômbe : Kimpête, Zênga, Kimôngo, Ngându, kilua, Kinkele, etc.

Le Lusansu de Besi Kinkênzi de Kimpête et de Zênga dit ceci : « N‘tuka Kôngo mu mpayik’êto mu kânda dia kinkênzi kieto, e vata dia ntete tua tûnga Tûku. Ma vata tua landa tûnga êma : Lufuku, Pâza, Mbidizi, Kinkânda Kindûndu. Tuvâmbane bankaka bêle kinsaku, beto tuizidi tûnga Mbanza Kiûlu. Ni Nsânda mia Nsûndi tûngidi Kinsânda. Ni Kiâna Mazâmba wele tûnga Malônga ma Kiâna.» Ce qui se traduit par : « Depuis les origines, quittant nos frères de Kinkênzi, nous avons d’abord habité Tûku. Puis nous nous sommes établis dans les villages suivants : Lufuku, Pâza, Mbidizi, Kinkânda Kindûndu.  Nous nous sommes séparés, certains sont partis à Kinsaku, nous nous sommes venus nous installer dans la ville de Kiûlu. Ni Nsânda mia Nsûndi s’est fixé à Kinsânda. Ne Kiâna Mazâmba est allé habiter Malonga ma Kiâna.»

Il est à noter qu’il n’est pas ici question d’une traversée quelconque du Fleuve Congo, préalable pour être un Maniânga chez les Besingômbe. Ne Kiâna Mazâmba et sa suite sont donc venus du Sud, de Kôngo dia Ntôtila, car ils sont passés par la ville d’Ambriz, appelé Mbidizi en Kikôngo. Or Ambriz est située en Angola, comme nous le montre bien de Munck[15]. C’est donc de Kôngo dia Ntôtila que les descendants de Ne Kiâna Mazâmba sont venus occuper leurs villages de Kimpête, Zênga et Kimôngo au début du 19e siècle.

3.2.2La généalogie des Nkênze a Nzînga

Dans son livre intitulé Nkutana n’vila za makanda, Cuvelier nous fixe sur les origines des Nkênze a Nzînga en donnant leur ndumbululu (poème épique) où on peut lire : « Nkênze a Nzînga wa kaya nkuwu muna wene wa Kôngo dia Ngûnga. » Dans ce vers Nkênze a Nzînga nous annonce fièrement que c’est lui qui à Kôngo dia Ngûnga, un autre nom de Kôngo dia Ntôtila, distribuait les bâtons de commandement ; en d’autres termes, Nkênze a Nzînga se vante d’avoir été un haut fonctionnaire de la cour de Ntôtila. Ceci indique sans équivoque que Nkênze a Nzînga n’est pas un Maniânga, car nous avons vu que les Maniânga ne faisaient pas à l’origine partie du Kôngo dia Ntôtila[16] ; les clans sortis de Kôngo dia Ntotila ne sont donc pas des Maniânga.

Or Cuvelier poursuit en donnant les villages où habitent actuellement les Nkênze a Nzînga : Nsûndi, Luseka, Fuâtu. Il précise que tous ces villages sont du secteur Gombe Matadi. Cependant, il faut ajouter à cette liste : Zonzo Ntâmpa, Kilwa et Yânda que cite aussi l’auteur. Tous ces villages sont occupés par des Besingombe. On doit donc à fortiori conclure que ce sont des populations assimilées aux Bangômbe, car ils sont venus du Sud, de Mbanza Kôngo, et n’ont donc pas eu à traverser le fleuve Congo pour atteindre la terre de Besingômbe.

3.2.3La généalogie de Mfumu Kimbangu

Concernant le lusânsu de Mfumu Kimbangu, il est connu que son père est un Maniânga ma Ngômbe du village de Nkâmba. Mais les Bakôngo sont matrilinéaires, ainsi il est donc question de savoir plutôt quelles sont les origines du clan de sa mère.

L’histoire nous rapporte ceci : Nsengele Kia mbota, l’ancêtre du clan de Simon Kimbangu, sorti de Mbanza-Kôngo avec sa nièce Maman Mfuilu, ils s’installèrent à Songololo, puis la descendance s’installa à Botongo et Sawana. Sawana est le village voisin de Kimpête dont nous avons parlé ci-haut. La généalogie du prophète Simon Kimbangu indique donc que l’origine de son clan est au Kôngo dia Ntôtila.[17]

Le prophète Simon Kimbangu est donc un Mungombe établi sur les terres des « Maniânga ma Ngômbe » à Nkâmba. Ce fait est connu dans son clan, dont les souches sont encore présentes au village Sawana.

3.3Une frontière entre les deux composantes de Besingômbe

Ma mère, descendante de Ne Kiâna Mazâmba, est du clan Lukeni Nkênzi. Elle est donc une Mungombe. Les terres du village de Kimpête, village de ma mère, appartiennent aux clans Kinkênzi et Nlaza Mpânzu, le clan de mon grand-père maternel, dont le village s’appelle Belge (Belezi). Les Besibelezi, des Nlaza Mpanzu, sont des Maniânga ma Ngômbe.

Quant à mon père, il est du village de Yânda, que l’autorité coloniale dans sa politique d’intégration des petits villages a rattaché au village de Mputu du secteur Ntimansi.  La généalogie de Kiatezua Kuamadio, mon père, indique une origine septentrionale de son clan de Kinzînga. Une partie de la famille de mon père se trouve à Mpati, village situé en plein territoire Maniânga ma Ngômbe.

Lorsque l’on considère l’axe Nkâmba-Mbanza-Ngûngu en passant par Kimpête, le chemin emprunté par le prophète Simon Kimbangu lors de son arrestation, les dernières terres des Maniânga ma Ngômbe sont celles des villages Mputu et Belge et le premier village des Bangômbe est Kimpête. Au-delà donc de Kimpête toutes les populations sont venues donc directement du Sud, du Kôngo dia Ntôtila : ce sont donc des Bangombe qui partagent la frontière avec les Bandibu.

3.4Les Besingômbe et les bœufs de Mfumu Lutunu

Quant à l’assertion selon laquelle les Besingômbe ont été amenés du Maniânga pour élever les bœufs, seuls des gens qui ne font aucun effort de réflexion peuvent l’admettre. Car une telle affirmation implique au moins l’une de ces affirmations :

  • Les Maniânga sont des experts en élevage de bovin, or il n’y a rien chez les Maniânga pour étayer un tel argument ; d’ailleurs la viande préférée des Banzika, jusqu’à ce jour, c’est celle du porc ; qui ne se souvient pas là-bas de ngulu mako ? Celui qui doute de cette dernière affirmation n’a qu’à bien relire l’histoire de l’académie initiatique Lêmba.
  • Les Bangombe trouvaient l’élevage des bœufs tellement rabaissant, qu’il eut fallu que les ouvriers de conditions inférieures viennent du Maniânga ; hypothèse que les Maniânga consciencieux n’accepteront pas.
  • La région occupée par les Besingômbe est plein d’élevages de bovin. Or, je n’ai jamais trouvé une seule tête de bœuf dans les villages que j’ai eu à traverser dans ma jeunesse de Kimpête à la rivière Ngôngo sur le chemin de Mbanza-Ngûngu. Dans ce cas en quoi ces Bangômbe sont-il des spécialistes en élevage de bœufs ?

Aux dires de Mbuta Bisadidi Siwambanza, celui qui a initié l’élevage des bœufs parmi les Besingômbe c’est Mfumu Lutunu, qui a  eu des têtes de bétail en métayage à Moerbeke. Combien des Maniânga aurait-il eu besoin pour son petit élevage ? Pas tout un village si c’était le cas. En outre, Mfumu Lutunu a succédé à Mfumu Makitu. Pourquoi un chef régnant déjà sur les Besingômbe, aurait-il eu besoin d’exporter de la main d’œuvre Maniânga ? Et comment dans ce cas ces derniers seraient-ils considérés aujourd’hui comme les seuls Besingômbe ?

Tout Maniânga qui avance cette thèse doit donc accepter que Mfumu Lutunu a jugé que garder les bœufs n’était pas une tâche qui devait occuper ses nobles administrés, d’où il lui a fallu faire venir des Maniânga, des gens prêts à tout besogne au bénéfice des Besingômbe de souche ! Pourquoi un Manianga fière de l’être peut-il soutenir une telle fausseté ?

J’ai montré ci-haut que l’expression Besingômbe, n’a pas nécessairement trait aux missions de Gombe Matadi ou de Gombe Lutete ; ces missions ne sont donc pas à l’origine de l’appellation de l’ethnie de Besingômbe. Sur le plan grammatical Besingombe veut seulement dire ceux qui habitent Ngômbe. Combien des Ngombe il y a-t-il en territoire Kôngo ? Cuvelier dans l’ouvrage précité nous parle de Ngômbe-Kimpangu (p. 24), Gômbe à Hombe, près de la rivière Madimba (p. 46), Ngômbe Makulukulu (p. 53), etc. Il y en a même un ici à Kinshasa, cette commune de Ngômbe que nous avons francisée en Gombe.

Comment appelle-t-on en Kikôngo les habitants des tous ces Ngômbe ? Pour celui qui connait parfaitement la grammaire Kikôngo la réponse est évidente : Besingômbe. On trouve donc plusieurs gens dans le territoire de l’ancien Royaume du Kôngo qui sont des Besingômbe, sans être des Maniânga ma Ngômbe ni des Bangombe ou Bangongo. Il serait donc insensé de prétendre que tous ces gens sont venus de Maniânga pour élever des bœufs. Simon alors où élève-t-on des bœufs dans la commune de Gombe à Kinshasa ?

4Conclusion

Les Besingômbe ne sont pas tous des Maniânga, ni ne sont-ils tous de l’ethnie appelée Besingômbe. Cette ethnie est composée principalement de trois groupes : d’abord il y a les Maniânga ma Ngômbe, venus de la rive droite du Fleuve Congo, non pour élever les bœufs, mais par souci d’extension du territoire des Babuênde et de Basûndi vers le sud du fleuve Congo pour profiter de la richesse du Kôngo dia Ntotila ; et ensuite il y a les Bangombe (ou les Bangongo) qui sont venus les contrer pour  empêcher l’invasion. A ces deux groupes il faut ajouter ceux qui sont venus plus tard du Sud pour occuper le no man’s land resté entre les deux groupes et qui sont aussi à identifier aux Bangômbe.

Par Kiatezua Lubanzadio Luyaluka Ph.D. Hon.

Vue aérienne et partielle du fleuve Congo vers Luozi

Vue aérienne et partielle du fleuve Congo vers Luozi

La mort inopinée du témoin clé complique le procès sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.

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La mort inopinée du témoin clé complique le procès sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.

Un jour après sa première déposition au procès sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, son chauffeur, le sergent-major  Arsène Ngabu  est mystérieusement  décédé. Éliminé  sans doute pour étouffer la vérité.

 

Lorsque nous prévenons que Joseph Kabila est venu liquider les congolais, ceux qui sont aveuglés par l’argent souillé du sang  des innocents s’époumonent à le défendre , et tentent même à pérenniser  son pouvoir en recherchant la révision de la constitution  . Oublient-ils que le sang des innocents crie  jusqu'au ciel ? Tout passera, sauf la parole de Dieu. Ils ne tarderont pas à récolter le fruit de leur abomination.

 

A travers l’article de Jeune Afrique ci-dessous, vous lirez les détails sur la mort inexpliquée de ce témoin.

 

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141002175912/

 

 

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La mort inopinée du témoin clé complique le procès sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.

Le grand rythmicien Mandiangu Dercy

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Le grand rythmicien Mandiangu Dercy

   Se fait parler de lui à Luanda (Angola)

 

Guitariste soliste à part, l'enfant terrible des Madjesi reste le représentant le plus typique de la rumba congolaise .

 

Paulo Mandiangu Dercy est, avant tout l'un des spécialistes de la guitare solo les plus accomplis dans le monde de la rumba congolaise. Il possède derrière lui une longue carrière d'accompagnateur des jeunes talents d'artistes, mais on peut admettre que son style étonnamment abouti depuis plusieurs années, a posé les bases avec le "Trio Madjesi" de toute la rumba saccadée et classique qui a fait le succès de ce groupe légendaire.

Un parcours professionnel sans faute.

Paulo Mandiangu Dercy  est le type même du technicien qui, à partir de Kinshasa, a gravi progressivement tous échélons jusqu'à devenir une vedette internationale de la rumba congolaise et également aujourd'hui des rythmes typiques angolais.

1969 - La carrière musicale de Dercy Mandiangu commence dans l'orchestre African Jazz du grand Kallé. Auprès du célébrissime Joseph Kabasellé, il pratique avec un égal bonheur la technique de la grande école African Jazz, jouant des accords bien construits et quilibrés.

1970 - Le voici dans le révolutionnaire et populaire groupe Negro-Succès. Il a le mérite de remplacer  le regretté Bavon Marie Marie. Il se définit avant tout comme soliste, aussi bien des ballades que des airs à succès que ce groupe a déversés dans les milieux des jeunes. C'est un merveilleux "entertainer".

1972 - Quand Dercy Mandiangu intègre l'incontournable orchestre Sosoliso du " Trio Madjesi ", il est au sommet de sa gloire. Il apparait dans ce groupe légendaire comme un guitariste exceptionnel.

1977 - de Kinshasa à Brazzaville, il n' y a qu'un pas, ausssi pas étonnant pour un guittariste de son niveau de ne pas être sollicité. Il adhère à l'orchestre Le Peuple du trio Cepakos où il sera l'artisan de tous les grands succès de ce groupe dirigé par  les dissidents des Bantous de la capitale.

1978 - Dercy fait partie intégrante du groupe Les Trois frères (Michel Boyibanda, Loko-Massengo Djeskain, Youlou Mabiala). Son apport dans la réussite des premiers enregistrements est énorme. Après le départ de Youlou Mabiala, l'orchestre change d'appelation, et devient "Rumbayas". Il poursuit son petit bonhomme de chemin avec éclat, et en apportant à sa production un soin méticuleux.

1981 - Dercy est toujours dans le sillage de Youlou-Mabiala. Avec Paul Naumbault Le Flanc, ils fondent l'orchestre Kamikaze-Loningisa. Excellent rythmicien, Dercy est resté fidèle à l'esprit de l'idiome traditionnel tout en adoptant un style et des procédés spécifiquement rumba "odemba".

1992 - L'aventure Dercy évolue progressivement. Il crée avec Don Joly Kiala et Malonga Tapis, l'orchestre Mamaki Monastère . En 2002, il accompagne Michel Boyibanda en Angola pour un grand spectacle, suivi en 2003 de son intégration dans l'orchestre  Les Makandas de Pointe-Noire. En 2005 , il intègre dans la même ville le groupe Tchatchamen Diaspora.

2006 - Dercy à tout à fait l'immense personnalité d'un chef émérite, notamment par sa grande expérience, ce qui lui permet de créer son propre groupe "Bana Lomeka". La génération "adulte" de la rumba possède désormais en Dercy l'un de ses artistes les plus sûrs. Remarquable technicien de la guitare, il inclut dans ses solos des tournures et phrasés plus spécifiquement classiques du meilleur effet.

2008 - Après Kinshasa, Brazzaville, Dercy débarque à Luanda (Angola) et dans le groupe Banda Peso Pesado, dont il est cofondateur, mais pas pour longtemps, car il retrouve avec plaisir et intérêt  Sam Mangwana et Mario Matadidi avec lesquels il vogue allègrement vers une carrière de guitariste soliste d'une grande construction logique. Incontournable à Luanda, Dercy possède un sens de la mise en place, un métier et un pouvoir d'expression rares. Ses prestations, jamais dénaturées, laissent entendre un repertoire éclectique mais désormais congolo-angolais, pour ne pas dire tout cours africain.

Peut-être un des meilleurs compositeurs des chansons parfaitement réussies.

Tout au long de son parcours , Dercy s'est fait remarquer par des compositions qui constituent un choix très varié et représentatif  de la discographie pratiquement sans déchet, notamment :

"Wumba" (orchestre African King) en Amateur... " Kimobange ya mawa" ; "Maboso Celé" ; "Dely papa" ; "Keba Germaine" ; "Marby". etc ( Negro succès).  "Lamentation" (Orchestre Canon avec Pouela du pool). "Malike Liembe" (Orchestre Rumbayas). "Daniely" ; "Position de force" ( Orchestre Kamikaze Loningisa). "Naboyi mindondo" ( Orchestre Coopération). La gibesière de Mandiangu est pleine des chansons mais par manque des producteurs celles-ci moisissent... dans mes mains et dans sa tête.

Paulo Mandiangu Dercy un intellectuel pas de moindre.

Mandiangu aurait pu faire un autre métier que la musique, mais  sa passion pour cette proffession a été plus forte. On peut retenir dans son parcours académique : un Diplõme d'Etat de 6 années post primaire (section litéraire) ; ensuite, deux ans à l'Université de Lovanium (faculté des lettres)...

Paulo Mandiangu Dercy est joignable sur Facebook.

Clément Ossinondé

 

PAULO MANDIANGU

PAULO MANDIANGU

Réactions à propos de « Tout muesingombe n’est pas Manianga »

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Réactions à propos de « Tout muesingombe n’est pas Manianga »

 

REF : http://www.mbokamosika.com/2014/10/tout-muesingombe-n-est-pas-manianga.html

 

Après la publication par notre site de l’article du Dr Diatezua sur les Besingombe , notre ami Ngimbi Kalumvueziko vient de nous communiquer les réactions qu’il a recueillies auprès de ses connaissances.

 

 

Cher Le Messager

 

Bonjour,

J'ai partagé dans mon entourage l'article sur les Besingombe. affiche Il y a une semaine environ. Voici ci-dessous quelques échanges que J'ai  enregistrés et qui pourraient intéresser les visiteurs de www.mbokamosika.com. Bonne réception et meilleures salutations.

Ngimbi Kalumvueziko

Mbut'ame,

La référence aux clans n'est pas une curiosité historique. C'est une force terrible que nous n'utilisons plus assez, en tous les cas moins que nos frères de l'Afrique de l'Ouest. Car chez nous, nous ne portons plus les noms de nos clans. Alors qu'en Afirque de l'Ouest, il y a des Traore, des Keita, des Konde, des Ouedraogo, chez nous, nous avons des Miatudila, des Ngoma, des Sabakinu, des Bavuidi, chez nous, chacunporte un nom, qui, parfois, relate les circonstances particulières entourant sa naissance à lui personnellement.

La référence aux clans, moi, je l'utilise, je la fais utiliser et à chaque fois, je vois ses fantastiques effets. Si le Tout Puissant dispose que l'on se retrouve en novembre 2014 à Kinshasa, je vais partager avec toi des témoignages sur l'extraordinaire puissance de la référence aux clans kongo. D'ores et déjà, je peux t'informer que tout Musi Manianga de Kivunda que je suis, j'ai pu obtenir - presque gratuitement - sept hectares de terre à Kasangulu et deux fois, la même chose à Lutendele chez les Chefs Bahumbu sur la base de cette référence. Et le corps de mon père, Papa Jean-Baptiste que tu as bien connu pour avoir publié son ouvrage bibliographique, repose dans le cimetière familial des Bahumbu de Lutendele. Kadi Yandi ye bawu, luvila lumosi bavuidi. La distinction entre les Dondo, les Hangala, les Balari et que sais-je encore disparait dès que l'on entend la réponse d'un Mukongo authentique à la question: "Ngeye nani? Les distinctions disparaissent et ce sont des larmes d'émotion qui apparaissent.

Déjà, je te supplie de me trouver une copie de ton atlas des clans kongo du Bas Congo. Je suis prêt à payer ce qu'il faut pour disposer d'un exemplaire.

Mfumu Ngoyo.

PS:
1. Kadi mono yi Ngoyo ua Ntende. 'Iatombola mata ku Kongo, mata malembo binati.
'Iatuka kuna Kalunga; mboki 'iatunga zimbanza zazingi ye tee kuna mbela ye Mpumbu.

2. Nous, les Mfumu Ngoyo, nous sommes tres nombreux sur la rive droite du Congo de l'Ocean (Kalunga), du pays Woyo jusqu'au Pool. Nous sommes de la Branche de Mpanzu (Les Terribles Forces Armees), comme les Mfumu Mbinda (ou Binda), les Manianga (ou Mananga) et les Mfumu Ngombe et les Mfumu Ndamba (dia ngolo, sala ngolo). Nous avons etabli plusieurs Mbanza Ngoyo.

Nfumu Ngoyo


Kua ya Mpangi Miatudila,

Merci pour ta conclusion. Voici un extrait d'une chanson que me répétait souvent ma mère lorsque les Balari réclamaient la création d'une paroisse ( à Mutanga ou à Musanda...): s'adressant au Père supérieur Dérot " Ngeye Tata Dérot, a fweti gambula mieto mission: bana ba Yinda bana Balari, bana ba Dongo ba Hangala...".
Même au sein des Ba Manianga, il existe des variantes dialectales sinon culturelles prononcées. La référence aux clans sinon lignages serait une curiosité historique à scruter. Je me souviens avoir tenté, en 1977 ?, de représenter sur une carte la dispersion des clans dominants dans le Bas-Congo
(voir Atlas du Bas-Zaïre publié par le BEAU). Il y a ensuite le livre de Gonzalvez sur " Kongo. Les lignages contre l'Etat, les travaux ethnographiques de Laman ( 4 tomes sur les Maninaga), celui du Père Philippart ou Bittremeiu sur les Bayombe). Une thèse de doctorat est en voie d'achèvement sur les variétés
dialectales dans l'espace Kongo.
En somme, il nous faudrait f faire fonctionner un Centre international des civilisations Kongo ( que j'ai créé à l'UK lorsque j'assumais encore la fonction de Président du Conseil d'administration . Des opportunités existent aujourd'hui: nous pouvons même obtenir une copie d'une base des données sur toutes les publications sur Kongo si nous sommes organisés.
Je viens d'assister le 12 septembre à une défense de thèse de doctorat en anthropologie sur Bundu dia Kongo à l'Université Catholique de Louvain; la première a été défendue en sciences politiques à l'Université de Gand et la 3e en relations internationales à l'Université de Kinshasa.
Voilà ya Mpangi quelques nouvelles qui pourraient servir un jour. Toutefois, une société a besoin d'un groupe organisé pour la conduire!!!!!!!!!!
Fraternellement.



Dr Sabakinu Kivilu Jacob
Historien de la Population africaine,
Professeur Ordinaire,
Président de l'Institut de Recherche et d'Etudes Historiques du Présent
Université de Kinshasa, Kinshasa XI, RDC
Tél.: 00 243 81 5111 053 / 00 243 99 99 43 862.

Dr Sabakinu Kivilu Jacob

Mbuta Sabakinu,

Bonjour. I am convinced that everything is going fine for you in Belgium.
Les frères Bakongo m'ont donné quelques occasions de m'adresser à eux sur la question de nos "ethnies". Et à chaque fois, ils se sont rendus compte que nous sommes plus soudés que cela et que ces termes de Besi Ceci ou des Besi Cela n'ont pas l'importance qu'on leur donne. Nous avons le concept des clans que nous devrions privilégier pour minimiser et pourquoi faire disparaitre ces récentes divisions héritees de la colonisation.

Shi... yabula ka yabika diaka ko. Nous avons affaire a une ombre que nous pouvons faire disparaitre par une projection de lumiere.

Miatudila.

PS: Ma grand-mere n'a jamais accepte qu'elle etait une Musi-Manianga. "C'est quoi cette histoire?", me disait-elle.

Miatudila

Cher Miatudila,
Je viens de lire rapidement votre réaction au débat concernant l'origine et la signification de " Besi Ngombe" et " Ba Manianga". Je constate que ce débat tout en étant intéressant, risque de nous diviser davantage. Des livres peuvent être publiés à ce sujet. Des colloques peuvent être organisés pour mieux approfondir cette problématique. Est-ce là vraiment l'enjeu du moment pour le peuple Kongo dont la civilisation et la culture sont menacées. Pour l'instant, il serait souhaitable de savoir que les ethnies sont des formations sociales qui naissent, se développement et disparaissent dans des contextes historiques précis.
A bientôt.
Fraternité.

Dr Sabakinu Kivilu Jacob
Historien de la Population africaine,
Professeur Ordinaire,
Président de l'Institut de Recherche et d'Etudes Historiques du Présent
Université de Kinshasa, Kinshasa XI, RDC
Tél.: 00 243 81 5111 053 / 00 243 99 99 43 862.
E-mail: sabakinu@unikin.cd ou sabakinu@yahoo.fr

Dr Sabakinu Kivilu Jacob

Résumons les faits:
1. Les Besingombe sont des Manianga. C'est cela que Mbuta Muanda Nsemi a declaré le mercredi 16 juillet 2014 à Kinshasa sur la chaine CCTV
2. Tout Muesingombe n'est pas Manianga. C'est ce que le Dr Kiatezua Lubanzadio Luyakula a écrit, faisant ainsi suite à un article de Mbuta Ndombasi Kupessa Ngombo sur les Bakongo de l'Angola publié le 22 Janvier 2012 à travers le lien http://www.mbokamosika.com/article-les-bakongo-de-l%27angola-2-97672739.html

Posons-nous la question: Où se trouve la vérité?

Essayons d'y répondre. Je propose la solution de ce sage de la Chine des Temps anciens pour mettre fin aux guerres et rivalités auxquelles son pays était alors confronté. "Un dictionnaire, voilà", dit-il, "l'instrument pour mettre fin à la plupart de nos rivalités". Le sage chinois avait raison: lorsque aucune convention ne définit clairement les mots que nous utilisons, nous pouvons dialoguer, nous pouvons signer des accords, mais l'entente sera impossible et, donc, la paix non plus.
Le cas qui nous concerne ici illustre les conséquences d'un manque d'accord sur les termes que les uns et les autres utilisent. Les frères Muanda Nsemi et Kiatezwa Lubanzadio ont, tous les deux, raison, mais chacun dans sa "langue".

Dans ma "langue" à moi :
1. Muesi Ngombe (B'esi Ngombe au pluriel) signifie Celui qui habite le territoire du Chef Ngombe;
2. Mfumu Ngombe signifie Dominus (member à part entière) du clan Ngombe.
3. Muesi Manianga (B'esi Manianga au pluriel) signifie Celui qui habite le territoire du Chef Manianga.
4. Mfumu Ngombe signifie Dominus (member à part entière) du clan Ngombe
5. Mumbata (Bambata au pluriel) signifie Celui qui habite la province de Mbata, une des six provinces de l'Etat précolonial kongo;
6. Muzombo (Bazombo au pluriel) signifie Celui qui habite dans le territoire de Zombo, le chef traditionnel d'un centre de négoce connu sous le nom Maquela do Zombo;
7. Muyombe (Bayombe au pluriel) signifie Celui qui habite dans le Mayombe terme, qui, en kikongo, signifie "Grandes Forets"

Il convient de noter la différence entre les termes "Mfumu" et "Chef". Dans notre authenticité, le terme "Mfumu" signifie "Dominus", member à part entière d'un lignage, d'un clan. Les clans ne sont pas liés à un territoire. En d'autres termes, deux membres d'un même clan peuvent habiter dans deux différents territoires. D'ailleurs, on trouve plus des Mfumu Manianga (ou Mananga) dans le Cabinda et le Mayombe que dans le Manianga. De plus, avant la colonisation, un Muesi Ngombe pouvait devenir un Muyombe, comme aujourd'hui, un Parisien peut devenir un New Yorkais: il lui suffisait de changer son lieu de résidence. La mère de Simon Kimbangu est devenue une Muesi Ngombe en passant de Boko, Congo Francais vers Nkamba, Etat indépendent du Congo. Mais depuis toujours, on ne change pas de clan à moins de faire l'objet d'une vente. Ainsi un Mfumu Nsundi reste toujours un Mfumu Nsundi. Auparavant, s'il déménageait du Territoire de Nsundi pour aller habiter à Mbata, il cessait d'être un Musundi et devenait un Mumbata. Helas, la colonisation nous a figés dans des prisons territoriales: une fois Mumbata, éternellement Mumbata.

Quant au terme "Chef", il avait un sens spécial dans le lexique colonial. Il se rapportait à un titre que le Pouvoir colonial reconnaissait à des indigènes dont certains - mais pas tous - tiraient leur légitimité des us et coutumes locaux. En d'autres termes, certains chefs étaient imposés aux populations locales. Ce fut le cas de Lutunu et de Selembao. Authentiques ou imposés, les chefs étaient médailles, c'est-à-dire détenteurs d'une plaque (médaille) qui prouvaient qu'ils avaient été reconnus par le Pouvoir colonial.

Le Chef Ngombe, mentionné ci-dessus, était un notable local authentique. A l'arrivée de H. M. Stanley, sa résidence se trouvait près de l'endroit oû se sont établis le poste missionnaire protestant de Ngombe Lutete et le catholique de Ngombe Matadi. Quant au Chef Manianga, il était, à l'arrivée de H. M. Stanley, le dirigeant d'un marché régional connu sous le nom de Zandu dia Manianga. Ce marché, dont on peut encore voir les vestiges dans le Secteur Kimbanza de Luozi, se tenait sur la rive droite du fleuve Congo à une dizaine de kilomètres de l'embouchure de la Rivière Mpioka. Sa grandeur impressionna tellement H M Stanley que ce dernier décida de donner le nom de Manianga à une large région qui comprend aujourd'hui la totalité ou des parties importantes de trois territoire du Bas Congo, à savoir: Luozi, Mbanza Ngungu et Songololo. Avant la décision de Stanley, mes ancêtres étaient des B'esi Nsundi (ou habitants de la Province Kongo de Nsundi): nous sommes devenus de B'esi Manianga à la suite de la création des entités administratives de l'Etat Independent du Congo.

J'espère avoir montré que si nous nous mettons d'accord sur la signification des termes que nous utilisons, l'apparente contradiction entre les frères Muanda Nsemi et Kiatezwa Lubanzadio disparaitra.

J'espère avoir montré aussi qu'une partie de notre confusion vient de la difficulté que nous qui avons été à l'Ecole des Blancs de faire le tri entre notre authenticité et les apports des Etrangers.

Miatudila.

Mfumu Ngoyo
Muesi Manianga.

Miatudila Nfumu Ngoyo Muesi Manianga

Carte ethnique du Bas-Congo

Carte ethnique du Bas-Congo


Dès janvier 1980 : port obligatoire de l’abas-cost pour les chauffeurs. !

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Dès janvier 1980 : port obligatoire  de l’abas-cost pour les chauffeurs !

Un article d’archive du quotidien Elima de décembre 1979 dont coupure ci-dessous nous informe qu’au cours de l’Assemblée générale des chauffeurs kinois présidée par le citoyen Liaki Monga Mokenze , président de l’Association des Chauffeurs du Zaïre (ACZa), qui revenait d’une tournée à l’intérieur du pays, trois mesures furent prises : 1) Le port obligatoire de l’abas-cost pour les chauffeurs du transport en commun et les taximen dès janvier 1980 ; 2) Le respect de l’itinéraire ; 3) La limitation du nombre des receveurs à 2 pour les Fula-Fula, et à 1 pour les Taxi-bus.

Si nous nous plaçons dans le contexte actuel, le port obligatoire de l'abas-cost passait pour une décision totalitaire dans un pays démocratique. Mais si nous considérons le climat du passé, cette mesure n’avait rien de folklorique dans un régime économiquement sous la coupe de l’occident, mais qui voulait paradoxalement adopter les usages  communistes des Chinois et des Coréens du Nord.

Au-delà de cette remarque de fond, il y a lieu de reconnaître l’apport de  l’abas-cost dans l’univers vestimentaire africain. Si on ne l’avait pas rendu  obligatoire, il aurait encore  sa place parmi la tendance masculine en Afrique.

Une des conséquences du "règne de l’abas-cost est le fait que de nombreux congolais d’une certaine génération,  ont encore de la peine à nouer correctement une cravate aujourd’hui. Eux qui étaient habitués à arborer une simple écharpe à l’instar des personnalités sur la photo ci-dessous.

Messager

 

 

Coupure du journal Elima de décembre 1979.

Dès janvier 1980 : port obligatoire  de l’abas-cost pour les chauffeurs. !
Mobutu et Kitima Bin Ramazani, en abas-cost

Mobutu et Kitima Bin Ramazani, en abas-cost

Savimbi, Mobutu, et Kaunda en abas cost

Savimbi, Mobutu, et Kaunda en abas cost

Mitterand et Mathieu Kerekou

Mitterand et Mathieu Kerekou

Quelques figures africaines des années '60 et '70

Quelques figures africaines des années '60 et '70

Mobutu et Tombalbaye en 1974

Mobutu et Tombalbaye en 1974

SUITE DE LA REACTION À L’ARTICLE SUR LA RUMBA CUBANO-CONGOLAISE.

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SUITE DE LA REACTION À L’ARTICLE SUR LA RUMBA CUBANO-CONGOLAISE.

 

 

BONJOUR!

Merci pour la chanson envoyée et j'en profite pour vous envoyer la suite de ma réaction à l'article "LA RUMBA CUBANO-CONGOLAISE".. Je vous autorise à codifier toutes les chansons envoyées en faveur des donateurs.

 

MERCI POUR LA COMPREHENSION. 

 

Zok Roger
 

Référencehttp://www.mbokamosika.com/2014/08/l-histoire-de-la-rumba-cubano-congolaise.html

 

Dans mon article du 23 Août 2014, j’avais confirmé l’existence des quatre Ecoles de la musique congolaise telles qu’énoncées par notre ami Clément OSSINONDE et j’avais dit qu’il y avait même une cinquième. Mais en attendant de pouvoir réunir des éléments sur les autres Ecoles, j’ai estimé important de donner plus de précisions sur la différence qui existe entre les deux premières Ecoles, différence telle que je la perçois personnellement. Car, si cela est assez clair pour nous qui sommes assez âgés et qui avions vécu l’époque où ces deux Ecoles dominaient sur notre musique, il n’en est pas nécessairement de même pour nos plus jeunes frères, voire nos enfants.

 

 Ainsi, pour ce faire je vais utiliser deux méthodes en même temps :                                                                                                                                        LA METHODE PAR COMPREHENSION qui consiste à présenter une définition qui donne  l’idée globale de chaque Ecole quitte à chacun de classer, selon sa compréhension, les orchestres dans une ou l’autreEcole.                                                                                                                                  LA METHODE PAR EXTENTION consistera à donner en même temps beaucoup d’exemples de chansons tout en mettant en exergue certaines particularités des celles-ci pour permettre aussi leurs classifications. C’est ce qui explique le grand nombre des chansons présentées.

 

  1. Pour l’Ecole AFRICAN JAZZ, la doctrine par compréhension consisterait à dire: « Même si notre musique vous fait danser, venez surtout savourer nos mélodies ».

 

  1. Pour l’Ecole OK JAZZ, la doctrine par compréhension consisterait à dire: « Même si nos mélodies vous plaisent, venez surtout danser au rythme de notre musique ».
  2.  

Cela veut dire que l’Ecole AFRICAN JAZZ donne plus d’importance à la mélodie. Et je pense que c’est l’accompagnement de DECHAUD qui était l’ossature de cette Ecole qui s’était réellement démarquée un peu plus tard par rapport au style ‘’odemba’’ de l’OK JAZZ, comme je l’avais dit dans mon article précédent. C’est ainsi que dans les chansons ‘’K.J deuxième version de ROCHEREAU’’ et ‘’Para-Fifi deuxième version de KABASELE’’  on voit l’importance qu’on a donné à l’accompagnement de DECHAUD, alors que dans les premières versions, ce sont les instruments à vent qui était mis en exergue dans un style de fanfare d’école. Les solos de l’école AFRICAN JAZZ  sont aussi moins monotones et plus mélodieuses.  

 

http://www.archive-host.com/fsecu.php?id=ey1zgm7q0d2v

En conclusion, il faut quand même faire attention car ces classifications ne doivent pas être prises dans le sens  manichéen, car les orchestres d’une Ecole pourraient dans certaines chansons présenter les caractéristiques de l’autre. C’est un terrain infinitésimal. C’est comme le jour et la nuit. Personne ne peut dire avec précision à quel moment exact la nuit s’arrête et que commence le jour. Et vice versa. 

Je suis obligé de m’arrêter là et de reporter, une fois encore pour la prochaine occasion, les commentaires sur les Ecoles BANTOUS, ZAIKO et la Cinquième Ecole. Car j’avais pensé qu’il était nécessaire de réfléchir plus profondément sur la différence entre les Ecoles AFRICAN JAZZ et OK JAZZ. Différence qui n’est pas toujours très évidente. Des commentaires ou corrections éventuels seraient les bienvenus.

 

 SALUT A TOUS LES MBOKATIERS.

 

 ZOK ROGER

 

Les membres en règle de cotisations peuvent auditionner l'intégralité des chansons sécurisées à l'aide des mots de passe correspondants envoyés par Mail.

Franco et l'OK-Jazz

Franco et l'OK-Jazz

Une belle voix vient de s'éteindre : Babia Ndonga

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                Une belle voix vient de s'éteindre  :

                     Babia Ndonga

 

Babia Ndonga qui comptait parmi les meilleures recrues de Quartier Latin de Koffi OLomide en 1993, est décédé le mercredi 8 octobre 2014 à Luanda en Angola, des suites d'un AVC.

 

Un bon communiquant

Cet admirable jeune musicien a communiqué à travers son chant, une émotion profonde, sans jamais sacrifier à aucun effet  vocal. Il n'a pas eu la virtuosité de ses meilleurs aînés, mais on a pu voir en lui une voix qui montait en flèche, surtout dans le talent  qu'il a déploiyé dans le Quartier Latin  à faire vivre le texte le plus anodin.

 

Véritable enfant de Ndjili (Kinshasa)

La carrière musicale de Badia a commencé à Ndjili  en 1986, dans l'orchestre Yoka Choki, alors qu'il n'avait que de 12 ans. Avec lui Manda Shaba et bien d'autres musiciens. Mais, l'orchestre dans lequel il a  véritablement commencé la carrière professionnelle est le Taz Bolingo Junior de Fano à Yolo. puis suivront les formations Fifi Mofude, Wenge (remplacant de Manda), Bozi Boziana et enfin Quartier Latin de Koffi Olomide le 8 Janvier 1993.

 

Badia a quitté le Quartier Latin peu après la venue de la chanteuse Cyndi, pour mener une carrière solo avec son groupe d'accompagnement. Il a atterit à Luanda depuis le 21 Décembre 2013. Plusieurs concerts dans les grands clubs de Luanda avec un repertoire entièrement Quartier Latin. Mais son voeu le plus cher, était celui de se rendre en Europe pour finaliser son album. C'est à cela qu' il se battait tous les jours. Mais, le destin a décidé autrement.

Paix à son âme

 

Clément Ossinondé

Une belle voix vient de s'éteindre  : Babia Ndonga

La révocation de Patrice Lumumba

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La révocation de Patrice Lumumba

 

La révocation du Premier ministre Lumumba est intervenue le 5 septembre 1960. Il n’était pas le seul à quitter le gouvernement. Six autres membres de l’Exécutif étaient congédiés au même moment que lui. Il s’agit de Remy Mwamba, Christophe Gbenye, Anicet Kashamura, Antoine Bolamba, Antoine Gizenga et Jacques Lumbala.

Cette éviction fut publiée dans le journal officiel, le Moniteur Congolais, en date du 3 octobre 1960. Le Président Kasa-Vubu nomma Joseph Ileo en remplacement de Patrice Lumumba. Outre la primature, le nouveau chef du gouvernement avait en charge deux autres portefeuilles à savoir les ministères de la Défense et de la Justice. L’ordonnance fut signée par le chef de d’Etat Joseph Kasa-Vubu, le ministre des Affaires étrangères Justin Bomboko et Albert Delvaux, le ministre résidant à Bruxelles chargé des relations entre la Belgique et le Congo.

 

Samuel Malonga

 

La révocation de Patrice Lumumba

Mbokamosika honoré par www.foot100.be

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Mbokamosika honoré par www.foot100.be

 

Dans nos échanges de ce samedi avec note ami Belge Bruno Dubois, président de l’asbl foot100,  nous avons appris que notre site a été honoré dans la rubrique francophone « MEDIAS » de www.foot100.be .

En effet, sur cette rubrique, notre article intitulé « Tout sur les matches de la sélection  de Léopoldville (1957) » est affiché par le site belge en bonne position tout en appréciant la collaboration entre nos deux sites.

Vous vous souviendrez qu'il y a quelques mois, nos amis belges nous avaient fourni une importante quantité de documents d’archives sur la carrière des joueurs congolais en Belgique grâce auxquels mbokamosika a réalisé quelques articles en vue  « numériser » une des pages de l’histoire du football congolais.

Nous sommes disposés à  poursuivre cette collaboration avec nos amis belges, dans la mesure où leurs archives s’avèrent indispensables pour le travail de mémoire .

 

P.S. Nous invitons ceux qui connaissent le joueur Mapwata, qui avait évolué dans Daring Imana et plus tard dans l'équipe junior de Standard de Liège, à nous communiquer les noms des autres formations dans lesquelles il avait évolué avant et après son affiliations dans Imana de Kinshasa.Ces renseigements ont été sollicités par nos amis belges.

Par ailleurs, Marc, un des nos amis belges nous informe que Mapwata  a joué 22 matches en réserves (et a marqué 17 buts), et qu’il  a joué trois matches (180 minutes) en équipe première lors de la Coupe de la Ligue.

 

Messager

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